•             <o:p style="font-weight: bold;"></o:p>FOURNEAUX

               
    <o:p></o:p>Arrondissement  de Roanne
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
    Superficie (ha)……...  <st1:metricconverter productid="1217 ha" w:st="on">1217 ha</st1:metricconverter>
    Population (hab)……  528
    Recensement    1999
    Habitants : Les  fourneaugiens 
    Surnom : les Croasses (poules pondeuses)
    Altitude : <st1:metricconverter productid="530 m" w:st="on">530 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42470

    <o:p> </o:p>Historique :    Au milieu du XIX° siècle  il y avait des tuiliers à Pesselet et des mineurs de fond pour exploiter la "pierre noyze ou roche noyre"Le jour de <st1:PersonName productid="la Saint Michel" w:st="on">la Saint Michel</st1:PersonName> le 29 septembre est l'occasion d'une coutume particulière : la fête de la "Groasse". Les habitants et leurs invités mangent une poule bouillie La population trouve ses moyens d'existence non seulement dans l'agriculture et la forêt mais aussi dans des entreprises industrielles actives :  teinture et apprêt, broderie voile et soie naturelle et même un élevage d'écrevisses.

               

    <o:p> </o:p>

    Eglise Saint-Michel

    1867 - 1870

    architecte MICHAUD de Roanne

    <o:p> </o:p>En style Néo-gothique  du Moyen-Age (style qui au XIXème siècle, s’est inspiré du gothique du Moyen-Age (emploi de la voûte sur croisée d’ogives qui entraîne des conséquences sur la structure de l’édifice : report des poussées sur les supports d’angle, allégement des murs agrandissement des fenêtres).
    Elle remplace un précédent édifice construit au XIème siècle.

    <o:p> </o:p>Cette église est dédiée à Saint-Michel  chef de la milice céleste, défenseur de l'église. A ce titre, il combat contre les anges rebelles et contre le dragon de l'Apocalypse. Il conduit les morts et pèse les âmes le jour du Jugement Dernier. C'est aussi le patron des chevaliers et de tous les corps de métiers liés aux armes et aux balances.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Autel St Michel  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    pierre et marbre, 1867-1870<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Devant orné des figures des deux archanges Gabriel et Raphaël qui, avec Michel, sont les messagers de Dieu, les protecteurs qui défendent le Ciel et <st1:PersonName productid="la Terre" w:st="on">la Terre</st1:PersonName> contre les démons.

    <o:p> </o:p>Gabriel est celui qui a été envoyé par Dieu pour annoncer à Marie, a Nazareth, qu’elle va donner le jour à Jésus. Il tient le lys symbole de la pureté qu’il offrit à Marie.

    Raphaël  tient la coupe contenant, selon le récit biblique, le fiel du poisson qui lui servit à redonner la vue à Tobie.

    <o:p> </o:p>Cet ange peut être aussi celui de <st1:PersonName productid="la Passion" w:st="on">la Passion</st1:PersonName> de Jésus, celui qui lui apparut pour le fortifier lors de son agonie au Jardin des Oliviers ; le calice est celui de la prière de Jésus (« Si cette coupe ne peut passer sans que je la boive »).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fonts-Baptismaux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>pierre, 1867-1870.

    <o:p> </o:p> Groupe sculpté figurant le baptême de Jésus dans l’eau du Jourdain par St Jean-Baptiste. Au revers, St Michel terrassant le serpent tentateur, symbole du mal. Placé selon l’usage, à l’entrée de l’église, puisque c’est par le baptême que l’on entre dans l’église.
    <o:p>
    </o:p>
    Patrimoine religieux :  (dans la sacristie)<o:p></o:p>

    Fer à hostie<o:p></o:p>

    Milieu 17ème siècle
    Fer forgé - Hauteur : <st1:metricconverter productid="80 cm" w:st="on">80 cm</st1:metricconverter> - Largeur : <st1:metricconverter productid="18 cm" w:st="on">18 cm</st1:metricconverter>
    Classé MH (1999)

    <o:p> </o:p>L'une des faces intérieures des plaques porte en creux 4 moules d'hostie. La grande à gauche représente le Christ en croix entre <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName> et Saint-Jean, avec en bordure une frise de motifs floraux entrecoupée de têtes d'angelots.

    La grande à gauche représente le Christ de <st1:PersonName productid="la Résurrection" w:st="on">la Résurrection</st1:PersonName> debout sur le monogramme IHS, avec en bordure une frise de têtes d'angelots et en bas 3 clous de <st1:PersonName productid="la Passion. La" w:st="on">la Passion. La</st1:PersonName> petite hostie supérieure porte le monogramme IHS avec 3 clous. La petite en bas l'Agneau pascal.

     (Bulletin de <st1:PersonName productid="La Diana" w:st="on">La Diana</st1:PersonName>  1965)

    CHATEAU DE L'AUBEPIN<o:p></o:p>

    Moyen Age

    <o:p> </o:p>La légende : Une vieille tradition d'incendie dont l'origine remonta au Moyen Age veux qu'à cette époque le Sire de l'Aubépin tomba éperdument amoureux de la fille d'un petit seigneur des environs et comme la belle se dérobait à son désir, il la fit enlever et conduire en son château où il donna un bal en son honneur.

    Comme elle refusait de danser, il l'y obligea en faisant répandre sous ces pieds des charbons ardents et la jeune fille mourut dans d'atroces souffrances.

    C'est là qu'intervient Sainte Agathe qui dit au seigneur, "désormais si tu fais du feu le jour de ma fête, ton château brûlera" depuis ce jour on a pris l'habitude de se chauffer et de cuisiner dans un local indépendant du château le jour de <st1:PersonName productid="la Sainte Agathe." w:st="on">la Sainte Agathe.</st1:PersonName>

    Cette coutume est encore observée actuellement.

    <o:p> </o:p>Ce nom vient de l'aubépine abondante sur ce territoire. Dès le XIIIème siècle il y avait une maison de l'Aubépin. Au Moyen-Age l'Aubépin protège le Forez du Beaujolais
    C'est une construction de la fin du XVème siècle Les abords sont agrémentés par un jardin à <st1:PersonName productid="la Française" w:st="on">la Française</st1:PersonName>  dessiné sans doute par Le Nôtre, avec une pièce d'eau et un petit pavillon.

    <o:p></o:p>A noter d'intéressantes peintures dans la cour intérieure et la vaste salle de garde avec sa cheminée monumentale du XVème

    <o:p></o:p>Partie centrale : (Début 17° siècle - Pierres de taille de couleurs sombres - Classé MH  1989/11/16).

    Construite pendant le règne d'Henri IV (1605) c'est la plus originale. Il s'agit d'un avant corps formant barbacane, construit en pierres de taille bien appareillées. Les deux échauguettes et le pont de pierre qui enjambe les douves asséchées, remplace l'ancien pont-levis. Cependant, les médaillons sculptés qui décorent la façade, mufles de lions et têtes d'homme, sont typiquement Renaissance. De même, la porte d'entrée actuelle, qui se trouvait à l'origine à l'intérieur, est un curieux ouvrage de ferronnerie avec ses deux ventaux en fer plein décorés de masques formant judas.

    <o:p> </o:p>Les terrains de tennis sont classés .

    <o:p> </o:p>

    Croix du Plat Coupy<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Pierre

    Sur la route en direction du Château de l'Aubépin à <st1:metricconverter productid="800 mètres" w:st="on">800 mètres</st1:metricconverter> du bourg<o:p>

    </o:p>Lors du passage du  Pie VII, se rendant au couronnement de Napoléon I° à Paris. Le Seigneur de l'Aubépin aurait offert à cet endroit un rafraîchissement au Pape.  La tradition laisse croire qu'à cet instant une indulgence fut accordée, elle fut simplement promise.

    C'est sous LEON XII, grâce à un rappel de  Monsieur de Montenach, Seigneur de l'Aubépin, que ce nouveau Pape qui ne vint jamais en France  (Lettre du Vatican du 1°  décembre 1982 "je vous informe qu'il ne résulte pas  que Léon XIII ait jamais fait  un voyage en France") donna une forme canonique plus précise à l'indulgence octroyée verbalement par Pie VII.

    <o:p> </o:p>

    Château des Forges ou de Sarron<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>XIIIème siècle

    A proximité de la route joignant Fourneaux à Amplepuis

    <o:p> </o:p>
    Il est situé au milieu des forêts qui encadrent la haute vallée de l'Ecoron. Sans doute exploitées jadis pour une ancienne métallurgie au bois, ce qui expliquerait le toponyme.

    Il appartenait au XIIIème siècle à la famille de Thélis, puis à la famille de Sarron au début du  XVIe siècle. Il juxtapose des bâtiments d'époques différentes, tour carrée et aile du XVème siècle, façade et cour intérieure du XVIème siècle

    Chapelle du Château : (19ème Siècle - Inscrit MH : 20 juin 2000).

    La chapelle à gardé son décors et son mobilier d'origine.

    <o:p> 
    </o:p>La partie la plus ancienne du château, subsistant actuellement, indépendamment des caves, est constituée par un donjon du XVème, auquel se sont ajoutées les modifications apportées aux cours des âges. Le château bâtit sur une terrasse qui domine une pièce d'eau, s'élève autour d'une cour intérieure entourée de trois côtés par une galerie couverte. Un bel escalier à vis permet l'accès au premier et au second étage ; il est possible d'y remarquer de beaux plafonds à poutres apparentes qui ont conservé leur sobriété primitive comme le château lui-même.

    <o:p> </o:p>Les seigneurs du château : Un Thélis en fut seigneur en 1333 et ses descendants gardèrent cette possession jusqu'en 1486 où, par contrat du 13 juin, les Forges furent cédées à Antoine de Sarron en échange , de sa terre de Cruix à Theizé, toujours en Beaujolais.

    <o:p> </o:p>Les Thélis, déjà qualifiés "chevaliers" dans une charte de 1260, pour la confirmation des privilèges de Villefranche, par le sire de Beaujeu, fournirent trois comtes de l'église de Lyon, le premier en 1318, occupèrent les plus hauts emplois judiciaires du Comté du Forez, des charges aux Parlements de Paris et de Toulouse, donnèrent de nombreux officiers et s'allièrent aux principales maisons du Forez : Talaru, Saint-Colombe, Sarron, Foudras, Damas ; seule cette dernière subsiste aujourd'hui.

    <o:p> </o:p>Le dernier Thélis seigneur de Cleppé, capitaine aux Gardes Françaises, fut un philanthrope et un économiste ; au moment de la convocation des Etats Généraux de 1789, il avait formé un corps de volontaires, "les Cadets", soumis à une discipline militaire, qui, d'après Sonyer du Lac, construisirent la route de Montbrison à Feurs.

    <o:p> </o:p>Quant à la maison de Sarron, elle était extrêmement ancienne et fut représentée aux croisades par Geoffroy de Sarron  qui alla en terre sainte en 1147, suivant les titres qui furent présentés au généalogiste Chérin pour les honneurs de la cour en 1786. Cette ancienneté est probable car Le Laboureur, dans "les masures de l'Ile Barbe", cite Humbert de Sarron qui fit son testament le 27 août 1297, gentilhomme d'une situation déjà  assise puisqu'il est qualifié de "damoiseau".

    <o:p> </o:p>Dans les documents spécifiquement Foréziens, diverses chartes font allusions à cette famille, l'une avec Guillaume de Sarron, époux de Marguerite, fille de Perronet, "domicellus" c'est à dire chevalier en 1343 ; l'autre fait mention en 1412, dans la succession de Jean Bonvin seigneur de Marcoux, d'Antoine de Sarron.

    <o:p> </o:p>Les Sarron font dénombrement des Forges à diverses reprises de 1539 à 1768 ; ils se succédent jusqu'à <st1:PersonName productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName> de 1789. Le marquis de Sarron, officier de cavalerie, chevalier de Saint-Louis avec plus de 27 ans de service, fut convoqué aux assemblées de la noblesse du Forez, Lyonnais et Beaujolais en raison de ses possessions dans ces provinces, puis ayant participé au soulèvement de Lyon sous les ordres d'Imbert-Colomés il fut condamné à mort par la commission révolutionnaire de Lyon et guillotiné dans la même ville le 1° Pluviôse an II ( 20 janvier 1794), ses biens mis sous séquestre, ses meubles vendus tandis que son épouse, fille d'un Premier président de <st1:PersonName productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:PersonName> des monnaies de Lyon, s'était réfugiée en Suisse avec son fils Horace où ils restèrent jusqu'en 1795.

    <o:p> </o:p>Celui-ci fut le dernier marquis de Sarron et n'eut qu'une fille mariée au vicomte de Laferrière, Chambellan de l'Empereur Napoléon III. Enfin, au début du siècle, le château, après avoir été possédé quelques temps par les <st1:PersonName productid="La Plagne" w:st="on">La Plagne</st1:PersonName>, fut acquis par M. Neyrand, Conseiller général de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> et maire de Fourneaux.

     (Bulletin de <st1:PersonName productid="La Diana" w:st="on">la Diana</st1:PersonName> 1965)

    <o:p> </o:p>


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