• PASSAGE A NEAUX DU CHEMIN DE FER ANDREZIEUX-LE COTEAU



     

    CHEMIN DE FER ANDREZIEUX-LE COTEAU (PASSAGE A NEAUX)<o:p></o:p>

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    Le village fut marqué d’abord de 1828 à 1834, par la construction du Chemin de Fer d’Andrézieux au Coteau, et tout de suite après par la construction de la nouvelle toute royale ; ensuite vers 1850, on commence de sentir l’influence de la construction des lignes du futur P.L.M.

    Nous voyons les incidences de ces travaux gigantesques pour l’époque, sur la vie de nos ancêtres, leur travail et leur profession, donc sur l’évolution sociale de Neaux pendant le XIX° siècle.

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    Le « boom » des années 1830 est incroyable. Alors que le début du siècle subissait les difficultés du textile et du commerce, on pouvait noter tout de même aux archives de Neaux quelques emplois destinés sans doute à entretenir la route Royale : un « paveur » et un « maître paveur » (1801-1806), un « cantonnier sur la grande route » (1808), et un cantonnier (1826-1828). Cela compte peu…

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    A partir de 1829, on relève d’innombrables mentions concernant vingt cinq professionnels des travaux publics. Jusqu’en 1840. Comme il y a beaucoup à creuser dans le rocher, les « ouvriers-mineurs » apparaissent les premiers : EBRARD, PLANTIN, ALLARD (1830-1831) GUYAUD, GUITAL (1833-1834) GRANGE (1836).

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    EBRARD se marie avec une fille de NEAUX en 1830 : il deviendra « cantonnier du chemin de fer » en 1834 et il habite toujours NEAUX aux Etivaux, en 1843 et 1867.

    PLANTIN reste aussi à NEAUX jusqu’en 1837 et alimente avec persévérance le registre des naissances.

    GUYAUD deviendra « cantonnier du chemin de fer » en 1834 : on le retrouve aux archives jusqu’en 1852.

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    On voit bien sûr, arriver quelques « gens d’administration » : Édouard BOURLY, « chef de section des chemins de fer de la Loire » 30 ans épouse en 1832 Benoîte VACHER, 19 ans, fille du maître-potier de NEAUX et devient ainsi beau-frère de Jean-Baptiste GIVRE de la Garde ; il restera citoyen de NEAUX en devenant « géomètre » (1835). Un autre « employé du chemin de fer » en 1830 s’appelle Victor RENAUDIN, ancien maître d’école.

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    Et puis ce sont les « carrieurs », les « paveurs » : c’est chez eux qu’on trouve au registre de NEAUX , trois décès « par éboulement de terre » (1831,32,33). D’autres ont plus de chance : Antoine MAZOYER, « paveur » en 1835, deviendra « entrepreneur de ponts et chaussées » en 1842. Jean RECORBET restera  « cantonnier en chemin de fer » de 1836 à 1855 (6 naissances). Il aura des collègues « constructeurs de wagons » ou « cantonniers » dont certains s’installeront à NEAUX.

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    Tout ce monde, et bien d’autres qui n’émargent pas à l’état-civil, travaille sous les ordres de l’ « entrepreneur de travaux du chemin de fer Roanne-Andrézieux », Joseph FERRARIS, domicilié à NEAUX, qui est traduit en justice de paix pour l’accident mortel survenu à l’un de ses hommes, domicilié aussi à NEAUX ;

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    En 1838, le premier chemin de fer est sûrement fini, car les mentions se rapportent dorénavant à la « Route Royale » : Claude GARDET, « Cantonnier à la Route Royale » (1838) avec Jean-Marie BERNARD et Pierre DENIS (1841). Jacques Dominique BERTHELIN est « conducteur de travaux sur la Route Royale » (1839).

    On construisait donc la R.N.7 entre 1838 et 1840

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                                                      Joseph VIGNON  (Histoires de Neaux, tome I)                         

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