• Pradines


     

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    PRADINES<o:p></o:p>

             

    Arrondissement de Roanne
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
    Superficie (ha)……...  <st1:metricconverter productid="1285 ha" w:st="on">1285 ha</st1:metricconverter>
    Population (hab.)…...  604
    Recensement : 1999
    Habitants: Pradinois 
    Surnom  : les Sauciers
    Cours d'eau :    Le Rhins
    Altitude : <st1:metricconverter productid="460 m" w:st="on">460 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42630

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    Eglise Saint Pierre<o:p></o:p>

    1822 - 1846

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    En style néo-classique ; style qui au XIXème siècle s'inspire de l'art classique du XVIIème siècle (façade à fronton, forme du plafond en anse de panier). L'ancien village de Pradines et son église, dont la plus ancienne mention connue est antérieure à 1412, se trouvaient à l'emplacement de l'Abbaye bénédictine qui s'est établie en 1804 dans le château des De Letouf, seigneurs de Pradines

    Chapelle Saint-Pierre : autel de Saint-Pierre, marbre, Retable bois peint et doré du début du 19ème siècle. Devant orné d'une tiare et de deux clefs en sautoir : symbole de l'Eglise  et de son premier Souverain Pontife, St-Pierre, à qui Jésus remit les clefs du Royaume (celle du ciel et celle de la terre).

    Sur le tabernacle, calice avec hostie, symboles de l'Eucharistie institué par Jésus lors de <st1:PersonName productid="la Cène." w:st="on">la Cène.</st1:PersonName>

    Chapelle de <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName> : autel de <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName> en marbre, 19ème siècle. Retable plâtre peint. Devant orné du monogramme de <st1:PersonName productid="la Vierge MA" w:st="on">la Vierge MA</st1:PersonName> (première et dernière lettre du nom de "Maria": "Marie") sur un croissant de lune environné d'étoiles ; rappel de la vision de Jean, apôtre de Jésus, dans son Apocalypse : <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la  Vierge</st1:PersonName> environnée d'étoiles, la lune sous les pieds, triomphant du mal représenté par un serpent qu'elle foule du pied.

    Statue de Saint Philomène : bois peint et doré  première partie du 19ème siècle.
    Sainte des catacombes de Rome, au début de l'ère chrétienne, dont le tombeau fut découvert en 1802.
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    </o:p>L'ancre révèle qu'elle a été jetée dans les eaux du Tibre (l'ancre est aussi le symbole de la foi et l'espérance en <st1:PersonName productid="la Résurrection" w:st="on">la Résurrection</st1:PersonName>); la palme symbolise son martyre ; la couronne de roses, la pureté

    Le trésor : la vitrine du trésor renferme de très belles pièces



    Croix de Mission

    Dans le bourg

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    Madone<o:p>
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    Dans le bourg,  a l'angle de la rue menant au stade et  la route  se dirigeant sur Roanne

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    Abbaye Bénédictine<o:p></o:p>

    Madame Bavoz, monsieur Magdinier
    1804

    Sur la route entre le bas de Pradines et Régny

    <o:p> </o:p>L'Abbaye bénédictine de Pradines fut créée en 1804 par Madame de Bavoz, moniale expulsée de son monastère à <st1:PersonName productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName> et par Monsieur

    <o:p> </o:p>Magdinier ancien chartreux, dans le château, en bordure du Rhins,  qu'avait construit le "Grand Sirot", membre de la famille de l'Estouf, qui se qualifia plus tard de Marquis de Pradines et Baron de Sirot.

    Thérèse de Bavoz établit son couvent à l'époque où le Cardinal Fesch, oncle de Napoléon, devient archevêque de Lyon. Il dut s'y retirer en 1814, avec toute l'administration diocésaine, pour fuir les Autrichiens arrivés à Lyon. Il y séjourna ensuite en résidence surveillée avec sa sœur Madame Letizia, mère de Napoléon. Thérèse de Bavoz reçut l'autorisation de reprendre la vie monastique selon la règle de Saint Benoît en 1816.
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    </o:p>Aujourd'hui la communauté des moniales reste adonnée à sa vocation de prières, dans la vie fraternelle et le

    travail. Après avoir vécu d'une exploitation agricole et de la culture de plantes médicinales avec une pharmacie, la communauté vit aujourd'hui de travaux d'atelier : imprimerie, reliure, ornements liturgiques et artisanats divers (magasin monastique). Les offices liturgiques sont ouverts aux hôtes et aux visiteurs dans l'esprit d'accueil de Saint Benoît.

    L'abbaye reste un lieu de paix et de silence à offrir à tous ceux qui éprouvent le besoin d'une halte spirituelle

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    Maison forte<o:p></o:p>

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    En venant du bas de Pradines deux cent mètres avant  l'Abbaye

    Il s'agit de la maison forte des Seigneurs de Pradines. Elle existait au 13ème siècle.

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    C'est au début du XVIIIème siècle que Charlotte de Letouf abandonna cette antique demeure pour faire construire un nouveau château sur une vaste terrasse joignant le village, à l'abri des débordements du Rhins. La famille Méandre succéda aux Letouf, qui vend l'ensemble à Jean-François Magdinier pour <st1:metricconverter productid="22600 livres" w:st="on">22600 livres</st1:metricconverter> tournois en 1803.

    Ce nouveau château fut englobé dans la construction de l'Abbaye..


    Thérèse de Bavoz :
    Thérèse de Bavoz est issue d’une famille de la petite noblesse. Elle est née en 1768, à Billiême dans le duché de Savoie. A 16 ans, elle rentre à l'abbaye royale Saint-Pierre-des-Terraux à Lyon.

    Etant bénédictine, cette abbaye suit la règle de Sain-Benoît. En 1792, les révolutionnaires expulsent les sœurs de Saint-Pierre-des-Terraux de leur abbaye. Thérèse de Bavoz et quatre autres sœurs s'installent dans un modeste logement. Elles vivent cachées et dans la misère.

    En mars 1794, elles sont arrêtées. Ayant refusé de prêter serment Liberté-Egalité, elles risquent d'être guillotinées. En juillet 1794, suite à la chute de Robespierre, de nombreux détenus sont libérés. Pour sa part Thérèse de Bavoz ne retrouve la liberté que fin 1794. Peu après elle rentre dans le mouvement clandestin de l'Eglise réfractaire du diocèse de Lyon. Elle rejoint Dom Magdinier à Saint-Agathe-en-Donzy. Ce Chartreux avait regroupé quelques Sœurs afin d'aider les enfants miséreux. En 1798 Thérèse de Bavoz est une nouvelle fois arrêtée. Elle est relâchée mais fait l'objet d'une étroite surveillance.

    Grâce au Concordat de 1801, la communauté monastique de Saint-Agathe-en-Donzy peut désormais œuvrer au grand jour. Bientôt les sœurs expriment leur désir de retrouver la règle de Saint Benoît. Pour cela, il leur faut une maison. En 1803 Dom Magdinier leur achète à crédit un château à Pradines.

    Abandonné par ses propriétaires, il est en très mauvais état. Les sœurs s'y installent en 1804. La même  année, une décision du  Cardinal Fesch, archevêque de Lyon, vient bouleverser leur projet. Il leur ordonne de se fondre dans la congrégation des Sœurs des écoles chrétiennes. Il les charge de former des novices pour l'enseignement.

    Les moniales de Pradines doivent renoncer en retour à la règle de Saint-Benoît. Elles en ressentent un véritable déchirement intérieur. Thérèse de Bavoz pense se retirer dans une abbaye en Suisse. Cependant, les sœurs ne se dérobent pas au devoir qui leur a été imposé. Elles s'en acquitteront  avec conscience et dévouement. Thérèse de Bavez est nommée maîtresse des novices puis supérieure. Dès 1804, une épidémie touche sa communauté. Sœur Vernier, des Hospices de Lyon, vient circonscrire le fléau. A la fin de l'année 1804, elle rentre  à Pradines sous le nom de sœur Félicité.

    Elle ouvre une pharmacie dans le monastère, soigne les gens de la région. Elle commence aussi la culture des 34 plantes nécessaires à la fabrication de l'Eau souveraine. En 1805, Pradines connaît de graves problèmes financiers. La communauté est pauvre. Elle a beaucoup de mal à payer ses charges, en particulier les emprunts  pour l'acquisition du château. Le diocèse projette sa fermeture. Thérèse de Bavoz rencontre alors le cardinal Fesch. Elle lui fait par des ses problèmes matériels et spirituels. Le cardinal est impressionné par la religieuse.  Il s'engage à l'aider. Cela permet à Pradines de conserver son pensionnat et la charge du noviciat.

    En 1812, il désigne Thérèse de Bavoz aux fonctions de Maîtresse générale des novices à Lyon. Fin 1813, il reconnaît que l'enseignement n'est pas la vocation première de Pradines. Il laisse Thérèse de Bavoz y retourner. En avril 1814, il décrète l'autonomie de la communauté pradinoise. Deux mois plus tard, elle est autorisée à  reprendre la règle de Saint-Benoît. Thérèse de Bavoz attendait ce moment depuis plus de 21 ans;

    En 1824, <st1:PersonName productid="la Maison" w:st="on">la Maison</st1:PersonName> de Pradines est érigée par le pape Léon XIII en abbaye bénédictine. Thérèse de Bavoz en est la première abbesse. En 1830 avec l'approbation de Rome, la communauté de Pradines devient <st1:PersonName productid="la Congrégation" w:st="on">la Congrégation</st1:PersonName> des Bénédictines du Sacré-Cœur de Marie.

    Elle travaille à la restauration des institutions bénédictines. Dans les années 1830, elle leur envoie des Sœurs afin d'assurer la pérennité. Ainsi des religieuses de Pradines partiront dans des communautés des diocèses de Lyon et Meaux.

    Thérèse de Bavoz s'éteint le 27 août 1838 à l'âge de 70 ans.

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    Fours à chaux   <o:p>
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     Sur la route entre l'Hôpital-sur-Rhin et Régny

    Un four à chaux comment ça marche ? <o:p></o:p>

    Toute production de chaux peut se définir comme une calcination au moyen d’un combustible, de roches calcaires ou de marbre.

    Traditionnellement la chaux a été utilisée pour les besoins de la construction avec la chaux aérienne et les chaux hydrauliques mais au XIXème, le développement de la production de chaux grasse répond surtout à une demande de l’agriculture pour le chaulage des terres acides. La chaux a été et est encore utilisée dans la fabrication du chlorure de chaux pour la désinfection ; elle est aussi employée dans la fabrication des soudes et des potasses ainsi que dans l’épuration du gaz d’éclairage.

    Dans l’antiquité, on pratiquait la calcination dans des foyers à air libre, puis plus tard, dans des fours en maçonnerie coniques à l’intérieur, où l’on entretenait un feu à flammes vives et longues sous une masse de pierre. La pierre à chaux était chargée en réservant un vide constituant une voûte sous laquelle on entretenait un feu pendant plusieurs jours. A terme, le feu arrêté, la chaux était défournée. Le combustible était du bois ou des bourrées de bruyère ou de genêts ou encore de la paille et du chaume. Au milieu du XIXème siècle, on substitue ce procédé à des feux continus obtenus par la superposition de couches de calcaire et de houille ou de charbon dans la cuve du four.

     La chaux est obtenue après le chauffage du calcaire entre 2000 et <st1:metricconverter productid="3000°C" w:st="on">3000°C</st1:metricconverter> dans un four adossé à un coteau qui permet de remplir le cratère du four. La proximité d'une voie de communication est nécessaire pour permettre l'arrivée du calcaire et du combustible (le charbon).

        La cuisson du calcaire doit être progressive. Une fois le four refroidi, les chaufourniers retirent la chaux.

    A cette époque, la chaux est utilisée :

    • dans l'agriculture : le chaulage des terres pauvres ou des étables.
    • dans le bâtiment.

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