• PRADINES : Mme Thérèse de BAVOZ

    PRADINES : Mme de BAVOZ

     

    (Murielle Volle)

     

    Pour la Journée du Patrimoine du 19 septembre, Les Chemins du Passé décident de faire revivre quelques heures, à Lay ; 1 personnage important de chacun des 16 villages du canton de Saint-Symphorien-de-Lay. Un membre de l’association déguisé le représente et il est chargé de lire un petit texte sur son état aux visiteurs qui se présentent.

    Quatre groupes sont formés : Ballade postale, ballade préhistorique, Ballade Layoise et ballade au cœur de LACIM.

     

    Groupe 1 : Ballade postale

    SAINT VICTOR SUR RHINS : un prieur

    SAINT CYR DE FAVIERE : un chevaucheur royal

    MACHEZAL : Sophie VIALLIER

    VENDRANGEs : Louis RANVIER  

     

    Groupe 2 : Ballade préhistorique

    NEAUX : un homme préhistorique

    REGNY : Nicolas CONTE

    NEULISE : Bonpart DE LORGUE

    PRADINES : Mme de BAVOSE

     

    Groupe 3 : Ballade layoise

    SAINT PRIEST LA ROCHE : Un Seigneur de la Roche

    SAINT JUST LA PENDUE : Jean DUPUIS

    SAINT SYMPHORIEN DE LAY : Suzanne AUBERT

    LAY : Antoine BARBIER àprésenté par sa fille (Marie Monique Bisson-Barbier)

     

    Groupe 4 : Ballade au cœur de LACIM

    FOURNEAUX : un seigneur de l’Aubépin (époque Henri IV)

    CHIRASSIMONT : Le Géant àprésenté par le père du géant

    CORDELLE : Source Victoire avec l’âne 

    CROIZET SUR GAND : Mme Claude CHARLAT

     

    PRADINES : Mme de BAVOZ

     

         5ème enfant d’une famille très pratiquante de huit,  Thérèse de BAVOZ naît à Billième en Savoie le jeudi 2 juin 1768.

     

         Elle entre en 1784 à l’antique abbaye bénédictine de St Pierre les Nonnains de Lyon où elle renforce ses convictions religieuses déjà très ancrées par l’exemple de 5 de ses sœurs qui ont songé à la vie contemplative.

     

         La Révolution jette toutes les religieuses hors du monastère et les disperse. Elle reste néanmoins à Lyon où elle mène une vie claustrale très discrète, près de la prison dite « de Roanne », se tenant toujours en contact avec des prêtres réfractaires et s’occupant d’aider les pauvres et les prissonniers.

     

         Refusant de prêter serment, elle est incarcérée jusqu’au 9 thermidor dans diverses prisons de Lyon, jusqu’en 1795, date à laquelle elle entre en contact avec les organisations apostoliques dirigées dans les monts du lyonnais et dans le Forez par le vicaire général Linsolas. Dom Magdinier, un moine de la Chartreuse de Lyon, la conduisit avec quelques autres à St Agathe en Donzy pour les mettre en sécurité et également reconstituer pour elles la vie de communauté. Le presbytère du village se transforme alors en couvent.

     

         Elle connaît à nouveau les prisons. A sa libération, Dom Magdinier confirme la tâche de Sœur Saint Placide comme maîtresse des novices et du pensionnat. L’œuvre ne cessant de grandir, il fallut chercher une demeure plus vaste et en 1803, le château de Pradines fut acquis.

     

        Toutefois, le projet d’une fondation bénédictine, conçu par Mme de BAVOZ, fut d’abord entravé par une disposition du cardinal Fesch, oncle de Napoléon. Donnant l’exemple de l’obéissance, Mme de BAVOZ se soumet et elle devient supérieure de la communauté. Alors qu’elle se tournait de plus en plus vers la vie monacale, le cardinal la pousse à des fonctions plus importantes et la fait nommer conseillère de la supérieure générale. En 1812, elle est directrice du noviciat central de l’institut de Lyon.

     

        En 1814, elle obtient enfin l’autonomie tant désirée pour Pradines. Dès lors, à partir de 1815, Mme de BAVOZ se consacre à la réalisation de son rêve : fonder à Pradines un monastère bénédictin, qui serait comme une survivance de celui de St Pierre de Lyon. L’élaboration des Constitutions demanda deux années de travail.

     

        En novembre 1816, le cardinal Fesch, exilé à Rome mais qui continue de diriger son diocèse par ses vicaires généraux, la nomme abbesse de Pradines. En 1818, eut lieu pour la première fois, la cérémonie si imposante de la « Grande Profession » : vingt religieuses émettent les vœux monastiques. Les années suivantes furent employées à diverses constructions : chapelles, parloirs, tours et grilles. L’œuvre s’achevait le 5 février 1822, en la fête de Sainte Agathe, par l’érection canonique et la bénédiction de la clôture. Le 15 mars 1830, décret de Rome approuvait les Constitutions de l’abbaye, sous le nom de congrégation du Saint Cœur de Marie.

     

         Grâce à Mme de BAVOZ, Pradines fut, après la Révolution, la première fondation bénédictine de France. Le 27 août 1838, la Révérende Mère de BAVOZ rend l’âme après 51 ans de profession, dont 34 à Pradines. Ce fut une religieuse de grande foi.

     

     

     


  • Commentaires

    1
    anne marie
    Vendredi 1er Mars 2013 à 09:10

    merci de nous faire connaitre madame de Bavoz

    j'aime beaucoup aller à PRADINES ,gouter la paix et la joie de l'abbaye

      • TESTENOIRE Profil de TESTENOIRE
        Vendredi 1er Mars 2013 à 11:45
        Bonjour Anne Marie Comme vous avez raison. Une fois le portail franchi et la voiture garée, il semble que nous sommes complètement ailleurs. Alors il suffit de fermer les yeux et de laisser ses pensées vagabonder en écoutant le bruissement léger des feuilles balançées dans les branches des grands arbres. Avec un esprit un peu imaginatif il n'est pas difficile de revivre par la pensée les grands moments "de la petite histoire" qui se sont déroulés entre ces murs. Bien amicalement Bernard
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