•  

    <o:p></o:p>Signification, symbolique du Blason : l'origine et l'exactitude du blason ne peuvent être établies avec certitude. Il correspond bien avec la réalité historique de la cité : d'hermine, à trois bandes d'or fichées de coquilles d'argent couronné de muraille L'hermine : rien de connu sur sa présence, peut être s'agit-il d'un droit de Justice symbolisé depuis longtemps par l'hermine. Les trois bandes d'or : représentent les trois grandes voies qui aboutissent à Régny et que fréquentent les voyageurs qui sous le signe de la coquille de Saint Jacques se rendent vers les lieux célèbres de pèlerinages : Le Puy, La Chaise-Dieu voir même Saint-Jacques-de-Compostelle. Les murailles : qui couronnent le blason, elles ne comptent que 4 tours de même hauteur, il n'apparaît pas de donjon : donc pas de pouvoir d'un seigneur. Déjà au Moyen-Age, Régny, ville fortifiée est une ville franche.


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    NEULISE<o:p></o:p>

             
    Arrondissement de Roanne
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
    Superficie (ha)……...  <st1:metricconverter productid="2299 ha" w:st="on">2299 ha</st1:metricconverter>
    Population (hab.)…...  1153
    Recensement : 1999
    Habitants : Les  Neulisiens   
    Surnom : les Oies (oyes)
    Altitude : <st1:metricconverter productid="555 m" w:st="on">555 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42590

    <o:p> </o:p>Origine du nom : fondé par les Gaulois, puis une garnison romaine y réside. Neulise où il reste des vestiges de fortifications s'appelle Novalisio dès le X° siècle. Depuis l'an 1050 où la paroisse est dénommée "Ecclésia de Novalisiae", les registres de l'archevêché de Lyon nous livrent les transformations successives : Nuvélisia, Nualisia, Nulleysi, Nullise, Nulise,

    <o:p style="font-weight: bold;"> </o:p>Historique : sur le plateau qui porte son nom, dominant <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> et séparant les plaines du  Roannais et du Forez, la seigneurie, elle, est aux mains de la famille de Lorgue, dont les Chartes du Forez, campent les profils des chevaliers et des chamoines-comtes de Lyon dès 1239. Ce hameau  fut le berceau de famille, et la maison forte jalonnait le grand chemin transversal de Lyon à <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> par Tarare, Joux, St-Just-la-Pendue, St-Marcel-de-Félines, Pinay, sortirent plusieurs branches : celle de Villars à St-Just-la-Pendue, celle de <st1:PersonName productid="La Place" w:st="on">La Place</st1:PersonName> à Pouilly-les-Nonains, celle de l'Aubépin à Fourneaux, celle de <st1:PersonName productid="La Goutte" w:st="on">La Goutte</st1:PersonName> à Amplepuis, et celle de Fontenelle à Neulise. L'héritage de la maison forte et des terres du patrimoine ancestral de Lorgue, passa à la branche de Villars puis à celle de l'Aubépin. Au hasard des alliances et des successions, Louis de Lorgue seigneur dominant de Neulise et le plus marquant de sa race, réunit sous son règne de 1365 à 1409, un ensemble de 239 tenanciers dont les terres et maisons étaient réparties dans 16 villages : Neulise, Amplepuis, Cordelle, Croizet, Fourneaux, Lay, Machézal, Neaux, Saint-Just-la-Pendue, Néronde, St-Symphorien-de-Lay, St-Marcel-de-Félines, St-Priest-la-Roche, Vendranges, St-Jodard, Pinay. Cette censive conservée à <st1:PersonName productid="la Diana" w:st="on">la Diana</st1:PersonName>, est l'une des plus importantes des Monts du Matin. La descendance de Louis de Lorgue s'éteint avec le mariage d'une fille unique : Louise de Lorgue, avec Girard de Semur à qui elle apporte le château de l'Aubépin à Fourneaux. Le blason des Lorgue, écartelé avec celui des Semur, y existe encore, sculpté à droite sur le tablier d'une cheminée au rez-de-chaussée droite du bâtiment : " de gueules à trois étoiles d'or".La famille de Lorgue eut ce privilège de voir plusieurs des siens appelés à devenir de grands serviteurs du royaume de France. Nicolas de Lorgue, parti en Egypte avec St-Louis, pour la 8ème croisade, entra dans l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Il fut d'abord nommé maréchal de l'Ordre, commandeur de Tripoli, et accéda à la dignité de Grand Maître. On connaît les correspondances qu'il a échangées avec Edouard I° roi d'Angleterre, avec Boémond prince d'Antioche, Charles d'Anjou roi de Naples avec les grands prieurs de Castille, de Léon, de Saint-Gilles. Il décéda en Terre Sainte en 1289, après un voyage en France où il était venu lever des troupes. Un autre Lorgue, de la branche d'Amplepuis, après avoir fait la campagne avec Philippe le Hardi, fut choisi par le souverain pour assumer les fonctions de vice-roi de Navarre. Le même roi lui confia ensuite la responsabilité de Sénéchal de Nîmes et de Carcassonne. Louis de Lorgue fut remercié par le roi Charles V "pour l'avoir si bien servi dans ses guerres est spécialement contre les gens des  compagnies, lesquels il grévait et poursuivait chaque jour de tout son pouvoir pendant qu'ils occupaient la ville de Lay et faisaient guerre mortelle dans tout le pays". La famille de Lorgue donna encore à l'église de France plusieurs chanoines à Lyon, au Puy, à Mâcon. L'un d'eux Jehan de Lorgue

    fonda <st1:PersonName productid="la Grande Dîme" w:st="on">la Grande Dîme</st1:PersonName> de Neulise aussi appelée <st1:PersonName productid="la Dîme" w:st="on">la Dîme</st1:PersonName> des 15 curés, car il léguait à 15 d'entre eux, pasteurs des paroisses où il avait des biens, les revenus de 40 flotins d'or pour célébrer chaque année des messes pour le repos de son âme et celles de ses parents. Neulise est fière de porter le blason d'une famille qui a donné de tels serviteurs à <st1:PersonName productid="la France. La" w:st="on">la France.  La</st1:PersonName> famille Du Bost possède vers 1450 les fiefs du Bost-Neulize et de Villechaize.

    <o:p> CHEMIN DE FER</o:p>

    Endroit stratégique du troisième tronçon du premier chemin de fer français (ligne Andrézieux - le Coteau) C'est  ici que sont installées d'importantes machines à vapeur qui actionnent des câbles de traction, aidant à la montée les convois. A noter qu'en 1830 pendant l'installation de la voie, le village porte le nom de Nullise.  Excentré suite à la déviation de <st1:PersonName productid="la RN" w:st="on">la RN </st1:PersonName>82 qui l'évite, ce village fleuri reste une étape de repos  avec tous commerces ou chacun trouvera calme et accueil.

               

    <o:p></o:p>Accident de chemin de fer : samedi 24 novembre, un accident a eu lieu sur le chemin de fer de Roanne à Saint-Étienne. Le train partit de Roanne à 5 heures du matin, se trouvait au bas du plan incliné de Neulise, lorsqu’un wagon chargé de minerai est venu heurter violemment la dernière voiture. Trois voyageurs ont été légèrement blessés. Le conducteur garde frein a eu la jambe droite fracturée, et à reçu plusieurs autres blessures sans gravité. Des soins lui ont été immédiatement donnés par trois médecins appelés par la compagnie ; aujourd'hui nous apprenons que son état ne laisse aucune inquiétude. Cet accident est attribué à l'imprudence de deux wagonniers qui auraient fait au sommet du plan incliné une manœuvre intempestive et n'auraient pas été maîtres du wagon, qui en descendant est venu heurter le train.<o:p></o:p>

                                                        L'Echo de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> (dimanche 2 décembre 1849).

    Eglise Saint Jean Baptiste<o:p></o:p>

    1862 - 1865

    BOSSAN Pierre et PERRIN Saint-Marie

    Pierre de Volvic et rhyolite (ocre et rose nuancé)

    <o:p> </o:p>Style néo-byzantin
    A la suite d'un séjour en Italie l'architecte Pierre Bossan trouve la direction à donner à son art : réunir le sentiment religieux du Moyen-Age et l'élégance de l'Antiquité.

    Energie, solidité et sévérité, c'est l'impression extérieure donnée par ce bâtiment. Le mouvement est donné par des volumes en décrochement et des arcatures adossées. Les contreforts sont couronnés d'animaux fantastiques tirés du bestiaire oriental, mélangés à des représentations plus chrétiennes. Une vierge à l'enfant, assise en majesté se tient au sommet de la toiture de la nef. L'assemblage des  pierres de différentes couleurs est combiné en frises, motifs étoilés ou losanges.

    <o:p> </o:p>Bossan s'inspira de ses travaux réalisés pour les églises de Neulise et de Régny lors de la construction de <st1:PersonName productid="la Basilique Notre" w:st="on">la Basilique Notre</st1:PersonName> Dame de Fourvière, qui dressée sur sa colline, domine Lyon de sa masse colossale.

    <o:p> </o:p>Dans l’église :<o:p></o:p>

    Fonds baptismaux

    <o:p> </o:p>Bénitier en marbre noir de Régny

    <o:p>
    </o:p>

    Stalles du Chœur

    <o:p></o:p>BOSSAN

    Pierre - bois<o:p></o:p>
    <o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p>Les stalles sont particulièrement originales par les figures qui ornent les accoudoirs : animaux à têtes humaines, d'après la tradition locale, il s'agirait de portraits d'hommes politique du moment, parmi lesquels on semble reconnaître le Chancelier Allemand Bismarck.

    <o:p> </o:p>C'est un sculpteur du Cergne  qui les a confectionnées.

    <o:p> 
    </o:p>Pierre BOSSAN ne se limite pas à la seule création architecturale. Il dessine l'ensemble des mobiliers du culte, maître autel, chaire de prêche, confessionnaux.

    <o:p>
    </o:p>

    <st1:PersonName productid="LA DENT MIRACULEUSE" w:st="on">LA DENT MIRACULEUSE</st1:PersonName><o:p></o:p>

    Remède contre la rage
    milieu 18° siècle
    ivoire

    <o:p> </o:p>
    La dent longtemps conservée à la maison de retraite de Neulise, doit prochainement prendre place dans le trésor de l’église actuellement en préparation et qui devrait se trouver dans crypte souterraine sous l’autel actuel.

     C'est à Saint-Hubert qui était particulièrement reconnu le pouvoir de guérir la rage. C'est pourquoi la dent de Neulise est dite de "Saint-Hubert".

    Ce n’est pas une dent à proprement parlé ; mais un crochet, ayant appartenu à un serpent venimeux de la classe des Ophidiens pythonomorphes.

    Cette relique est conservée dans une belle bonbonnière en ivoire cerclée d'argent et enfermée dans un petit coffret en fer forgé fermant à clef.

    <o:p> </o:p>

    Un soldat malade et blessé, ayant participé à la bataille de Fontenoy en 1745, de passage à Neulise pour remercier ses hôtes, la famille Tixier de l'avoir accueilli et soigné, leur fit présent d'un petit paquet  contenant la dent et un rouleau de parchemin avec la prière requise pour obtenir la guérison contre la rage. Les Tixier s'empressèrent de faire connaître la nouvelle et peu à peu les malades affluèrent. Vers 1815, mademoiselle Georgette Pilon une femme très pieuse,  qui vient de créer un hospice à Neulize hérite des biens de la famille Tixier. Depuis ce jour la dent est restée à l'hospice.

    La cérémonie pour la guérison est fort simple. Le malade étant à genoux il tient à la main un verre d'eau où l'on a mis la dent à tremper. Le propriétaire de la dent, récite l'oraison, après quoi le malade boit l'eau du verre et doit guérir dans les jours qui suivent.

    Panorama de <st1:PersonName productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:PersonName> du Fresne

    Prendre la direction de Saint-Just-la-Pendue et tourner dans la premère rue à droite suivre jusqu’au lieu dit du même nom. La vue magnifique  s’étend sur sept départements.


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    <o:p>
     </o:p>

    <st1:personname productid="LA DENT MIRACULEUSE" w:st="on">LA DENT MIRACULEUSE</st1:personname><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Remède contre la rage
    milieu 18° siècle
    ivoire

    <o:p> </o:p> La dent longtemps conservée à la maison de retraite de Neulise, doit prochainement prendre place dans le trésor de l’église actuellement en préparation et qui devrait se trouver dans crypte souterraine sous l’autel actuel.

     C'est à Saint-Hubert qui était particulièrement reconnu le pouvoir de guérir la rage. C'est pourquoi la dent de Neulise est dite de "Saint-Hubert".

    Ce n’est pas une dent à proprement parlé ; mais un crochet, ayant appartenu à un serpent venimeux de la classe des Ophidiens pythonomorphes.

    Cette relique est conservée dans une belle bonbonnière en ivoire cerclée d'argent et enfermée dans un petit coffret en fer forgé fermant à clef.

    <o:p> </o:p>
    Un soldat malade et blessé, ayant participé à la bataille de Fontenoy en 1745, de passage à Neulise pour remercier ses hôtes, la famille Tixier de l'avoir accueilli et soigné, leur fit présent d'un petit paquet  contenant la dent et un rouleau de parchemin avec la prière requise pour obtenir la guérison contre la rage. Les Tixier s'empressèrent de faire connaître la nouvelle et peu à peu les malades affluèrent. Vers 1815, mademoiselle Georgette Pilon une femme très pieuse,  qui vient de créer un hospice à Neulize hérite des biens de la famille Tixier. Depuis ce jour la dent est restée à l'hospice.

    La cérémonie pour la guérison est fort simple. Le malade étant à genoux il tient à la main un verre d'eau où l'on a mis la dent à tremper. Le propriétaire de la dent, récite l'oraison, après quoi le malade boit l'eau du verre et doit guérir dans les jours qui suivent.

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  • Le blason de Neulise

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        BREVIAIRE de St-Victor-sur-Rhins<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fin 13° siècle
    Parchemin
    mairie
    Inscrit MH : 29.12.1906<o:p>
     </o:p>

    Le bréviaire de Saint-Victor-sur-Rhins constitue de par sa rareté, sa beauté et son exceptionnel état de conservation, un témoin fabuleux du « scriptorium » (lieu ou les moines chargés des enluminures et manuscrits travaillaient) de l’Abbaye de Cluny dont dépendait le prieuré de Saint-Victor-sur-Rhins<o:p> </o:p>

    Ethymologiquement, le mot « bréviaire » vient du latin "brévarius - abrégé". C’est condenser un document contenant toutes les offices de l'année. A partir du XI° siècle, le bréviaire est nécessaire pour les communautés réparties dans toute <st1:PersonName productid="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> et qui n'ont pas une riche bibliothèque, comme dans les abbayes. Il est en même temps : lectionnaire (livre de textes latins), psautier (livre de cantiques) et antiphonaire (inscription musicale des chants).

    Le bréviaire est en général un livre contenant tous les offices de l'année liturgique. Celui-ci porte comme inscription : « donné à l’église de Saint Victor en 1317,  par Dom Guillaume de Montagny », alors sacristain de Cluny et patron de cette maison. Pour le salut de son âme et à charge pour les moines de célébrer à perpétuité, chaque semaine une messe à son intention.

     Il est constitué de 625 folios de manuscrits sur parchemin. Plus de 60 peaux de moutons ont été nécessaires pour sa confection. Les dimensions du document sont de 340 x 240 et l'épaisseur est d'environ <st1:metricconverter productid="150 mm" w:st="on">150 mm</st1:metricconverter>. Le texte est écrit  sur deux colonnes par folio ayant 31 lignes manuscrites. L'écriture gothique, est très régulière et datée du XIIIème siècle. La notation musicale est carrée et se fait sur quatre lignes rouges et aux chants grégoriens. Les majuscules sont rouges ou bleues ornées de filigranes. Certaines sont décorées de miniatures, représentant des scènes bibliques en couleurs, rehaussées d'or (enluminures). Un passage concerne le coutumier ; ce texte règle les différents rapports entre le curé de la paroisse et le prieur du prieuré de Saint-Victor.

    Le bréviaire de Saint Victor est resté très longtemps à l’écart des chemins fréquentés par les historiens. Il a été étudié dans le mémoire présenté par Pascal Colomb, mais auparavant Joseph Déchelette (historien et archéologue, fils d’Eugène Déchelette) et Joseph Folliet ont signalé ce chef d’œuvre classé « monument historique »  depuis déjà 1906.

    Pour ce qui est de la date de rédaction de ce livre, la datation a été faite en examinant en détail sa composition. L’indice principal est l’absence de la fête de Saint Louis. Ce roi de France ayant été  canonisé en l’an 1300. Il est donc indéniable que l’exécution de cette œuvre a été faite avant cette date.

    Ce travail nécessitant des années, on peut dire avec certitude que le bréviaire de  Saint-Victor-sur-Rhins date de 1285/1295, soit du XIIIème siècle.

    <o:p> </o:p>

     

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