• LETTRE AU SUJET DU FIEF DE RILLY EN ROANNAIS

    (Revue du Lyonnais n° 227, pp. 252 Année 1863)

     Monsieur le directeur,

     

    J’ai pensé être agréable à quelques-uns de vos lecteurs en vous priant de bien vouloir insérer cette simple note dans votre intéressante Revue.

    Tout ce qui touche de près ou de loin au célèbre historien du Forez offre un tel intérêt aux personne qui s’occupent d’études historiques locales qu’il ne m’a pas paru indifférent de rechercher quel fut le sort du fief de Rilly lors de l’extinction de la branche de la famille de La Mure qui en portait le nom.

    Le savant auteur de l’Armorial général du Lyonnais, Forez et Beaujolais (Lyon 1860) estime que la terre de Rilly dut passer directement des La Mure-Rilly aux Courtin de Riorges ; il semble même y être autorisé par la présence dans l’église des Cordeliers de Charlieu d’écussons peints constatant l’alliance des deux familles.

    J’avais accepté d’abord cette opinion, parce qu’en effet elle paraissait infiniment probable, mais depuis j’ai été à même de la modifier d’après la connaissance de documents authentiques sur la famille Courtin de Neufbourg. Voici ce qui ressort de mes recherches :

    Antoine de La Mure, écuyer, seigneur de Rilly, Changy, Chevenay, etc., de son mariage avec Germaine Chappuis, laissa trois filles et un fils, autre Antoine de La Mure, seigneur de Rilly. Ce dernier, n’ayant pas de postérité, légua ses biens en mourant à Claude Chappuis, écuyer, capitaine au régiment d’Auvergne et chevalier de St-Louis, son neveu à la mode de Bretagne.

    Le 27 janvier 1721 fut impartie la bénédiction nuptiale entre Claude Chappuis, seigneur de Rillie, escuyer…., et demoiselle Jeanne-Marie Courtin de Neubourg. (Registres paroissiaux de Roanne).

    Claude Chappuis de Rilly étant mort en 1732 sans laisser d’enfants (d’Hozier, généalogiste de Chappuis), sa veuve recueillit son héritage et devint ainsi dame de Rilly, Changy, Chenevay, etc. (Paroisse de Cordelle.)

    Sa mort arriva le 2 juillet 1750 (Reg. Paroissiaux de Roanne), et ses biens passèrent à son neveu, messire Jean-François Courtin, chevalier, seigneur de Riorges et autres places, qui fit hommage au Roi pour ses fiefs de Rilly, Changy, Chenevay, etc. (Fiefs du Forez de Sonyer du Lac, par M. Assier de Valenches).

    Quelques années plus tard, ces petits fiefs furent donnés en dot à Jeanne-Marie Courtin de Rilly, mariée le 26 février 1767 à haut et puissant seigneur messire Louis-Marie, comte de Faulrières, filleul du roi Louis XV et de la reine son épouse (Reg. Paroissiaux de Roanne. Il les possédait encore en 1789.

    Recevez, etc.                   Octave de Viry

     

    Roanne 5 août 1868

     


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    CHEMINS DU PASSE réunion du mois d'Avril 2016

    Chemins du Passé

     

    Réunion Mensuelle du Vendredi 22 Avril 2016 

     

    Présents : Jean-Pierre Boachon, Nicole Broisin, Jean-Noël Cimetière, André Devis, Christophe 

    Galliot, Claude Janin, Christian Joly, Bertrand Lacroix, Serge Lamure, Xavier Magat, Nicolas Prot 

    Excusés : Jean-Pierre Rey,  

     

    Relevé de décisions :

     

    Possibilité de photos aériennes (proposition de Jean-Baptiste Ciron)

    A l’AG, Jean-Baptiste a proposé des survols en avion pour des repérages de sites potentiels où il y aurait des vestiges ou traces historiques. C’est une proposition intéressante et le groupe est d’accord. Il faudra l’organiser, et travailler par zones à survoler. Il faut y aller le matin tôt ou fin de journée pour avoir un bon éclairage, et l’hiver on voit plus de choses. 

    A creuser en prochaine réunion mensuelle.

     

    Préparation du déménagement du 23 Avril 

    ·        Jean-Noël récupère des cartons vides à la pharmacie, et les clés pour passer par la cour de l’école privée…

     

    ·        On sera une douzaine, ce qui permet une équipe départ à l’ancien local et une équipe à l’arrivée pour installer.

     

    Ceux qui peuvent seront là dès 8 h ici pour mettre en route. 

    Repas à midi préparé par Christian.

     

    Point sur les publications

    ·        Ouvrage sur le chemin de Sayette. Claude avait envoyé pour relecture au groupe de préparation de la brochure du cinquantenaire. Bertrand fait part de ses remarques. 

     

    Point sur la préparation des cinquante ans 

     

    ·        Le groupe de travail se réunira le 20 Mai, à 18 h, avant la prochaine réunion mensuelle.  

     

    CHEMINS DU PASSE réunion du mois d'Avril 2016

     

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    METRO CONTROLE D'UN HANDICAPE

    NOUS NE VOULONS PLUS JAMAIS VOIR LES IMAGES QUI SUIVENT

    Bernard

     

    La vidéo, visionnée près de deux millions de fois sur Facebook, montre la fin de la scène où trois policiers s'éloignent d'un homme assis à terre, ses affaires personnelles éparpillées autour de lui et ses prothèses de jambes posées en vrac sur le sol.

    L'homme retrouvé par France 24 explique qu'il cherchait à rejoindre la gare du Nord lundi lorsque les policiers ont procédé à un contrôle d'identité. «Mais je n'ai pas tous mes papiers», car sa demande «est encore en attente à la préfecture», a expliqué François Bayga, précisant avoir donné aux policiers sa carte d'AME (aide médicale d'État) et celle de son club de rugby en fauteuil roulant.

    Les policiers avancent une version différente


    «Ils m'ont demandé où j'avais eu mon téléphone, m'accusant de l'avoir volé. J'ai commencé à m'énerver», ajoute François Bayga, qui poursuit: «J'ai été plaqué contre le mur et tandis que je me débattais, l'un des policiers me tirait la jambe (...) Je leur ai dit plusieurs fois Ce sont des prothèses. Ils ont insisté pour me fouiller. J'ai alors tout enlevé».

    La scène a vivement fait réagir les internautes, qui dénoncent dans leurs commentaires une «honte» ou un «abus de pouvoir». Sur twitter, un hashtag #Lafouilledelahonte a été très utilisé. Sur sa page Facebook, le club de rugby CAPSAAA-Paris a appelé à manifester mercredi prochain devant la gare de Lyon pour «soutenir notre coéquipier et ami François Bayga». «A nos potes, ramenez vos prothèses, orthèses, béquilles ou fauteuils, venez faire un mandala géant avec nous», est-il écrit.

    Selon une source policière cependant, «cette personne handicapée urinait sur le quai» lorsqu'elle a été contrôlée. Après avoir été verbalisé, l'homme «a fait un esclandre et de lui-même il a jeté ses prothèses pour rameuter la foule». «Ces faits ont été confirmés par la vidéo» de la RATP, a-t-on indiqué de même source, en précisant que le contrôle «s'est passé tout à fait normalement jusqu'à la verbalisation», ce que ne montre pas le film posté sur les réseaux sociaux «dont on ne voit que la fin».  

     


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