• Avec beaucoup de retard les Chemins du Passé, viennent d’apprendre la disparition de Monsieur Roger Pontille, fidèle membre de l’association depuis de nombreuses années.

     Ses funérailles se sont déroulées le vendredi 15 avril 2016 en l'église de Combre.

     En ces tristes circonstances, le Conseil d’administration, le Président Claude Janin, les membres du bureau et tous les adhérents présentent à son épouse Yvette, à ses enfants Rachel et Thierry, à la famille et aux proches, leurs plus sincères condoléances.


    votre commentaire
  • Au moment où les travaux de rénovation de l’église Saint-Marc du Coteau se terminent il est intéressant de lire les « Strophes » dites par monsieur le curé, LERAILLE le 24 juin 1834 où la première messe fut célébrée, le jour de la fête de saint Jean-Baptiste.

     

    STROPHE PREMIÈRE

    Air : l’encens des fleurs.

     

    Honneur à Dieu, dans sa triple personne !

    Honneur au Père ! au Fils ! au Saint-Esprit !

    L’église est faite, une croix la couronne,

    Le nom de Marc au fronton est inscrit !

    Évangéliste

    O Saint patron,

    Rien ne résiste

    A ton divin Lion

     

     

    DÉTACHÉES

    II

    Viens, des beaux lieux qui seront sous ta garde ;

    Puisque tu vas prendre possession,

    Suspends ta marche, autour de toi regarde

    Et leur ensemble et leur position

     

    III

    Si nous n’avons qu’un étroit territoire,

    On y découvre une ville au berceau ;

    Et de Venise, ô toi qui fit la gloire

    Tu peux de même illustrer un hameau.

     

    IV

    A l’occident, la Loire arrive et roule

    Souvent du sable et parfois du limon ;

    A l’orient, une rivière coule

    C’est un torrent, et le Rhins est son nom ;

     

    V

    Sur le plateau bordé par ces rivières

    L’œil a partout les aspects les plus beaux :

    Au loin, il voit des montagnes altières

    Plus près, il suit d’agréables coteaux.

     

    VI

    Centre sacré de mille points de vue,

    De toutes parts ton clocher s’offre à l’œil

    Avec plaisir on le découvre, on le salue,

    Et de sa gloire il jouit sans orgueil.

     

    VII

    Viens ; ton approche émeut le voisinage,

    Des plus gros bourgs le saint patron descend ;

    Voici venir la Vierge au noir visage,

    La Madeleine et Bonnet et Vincent.

     

    PIÈCES

    VIII

    Pour t’annoncer, un Ange te précède

    Même en ce jour, où saint Jean est fêté

    D’Emanuel le précurseur te cède

    Tous les honneurs de la solennité.

     

    IX

    Oui, grand saint Marc, c’est ici la demeure

    Que notre zèle osa te préparer :

    Qu’elle te plaise ! en tout temps, à toute heure,

    Veille sur elle, et fais-la prospérer.

     

    X

    Par les vertus qu’enseigne l’évangile

    Fais remarquer le peuple de ce lieu ;

    Ave la foi que la justice y brille.

    Qu’il soit aimé des hommes et de Dieu.

     

    XI

    Que le Pasteur qui démontre aux fidèles,

    Du Testament les saintes vérités,

    Ne trouve point de cœurs froids et rebelles,

    Ni des esprits par l’erreur infectés.

     

    XII

    Au jour d’avril embelli par la fête,

    Petits et grands, au temple réunis,

    En sortirons, joyeux, bannière en tête,

    Et tu viendras bénir les verts épis.

     

    XIII

    Souris alors à ces vierges modestes

    Dont la tunique éclate de blancheur,

    Dont la prière et les soupirs célestes,

    Embaument l’air d’un parfum de pudeur.

     

    DÉTACHÉES

    XIV

    Le nouveau-né, porté dans ton église

    A son patron y sera confié :

    Que ta tutelle aussi lui soit acquise

    Et que l’enfer en soit terrifié.

     

    XV

    Bon au vieillard que l’âge accable et pousse,

    Qui touche au terme, et s’en va tout quitter,

    Tends-lui la main, dis-lui d’une voix douce

    S’il doit mourir, qu’il doit ressusciter.

     

    XVI

    Propice au pauvre errant de porte en porte,

    Veille surtout dans la froide saison

    Sur l’indigent qu’une pudeur trop forte

    Retient transi, sans pain à la maison.

     

    XVII

    Dans la vertu maintien la jeune fille ;

    Qu’un époux chaste ait en elle un trésor :

    Et soutenant la mère de famille

    Aide à ses fils à prendre leur essor

     

    XVIII

    Modérateur de l’ardente jeunesse,

    Empêche-là d’abuser des plaisirs :

    Par le travail donne-lui la sagesse,

    Et par l’étude occupe ses loisirs.

     

    XIX

    Nos mariniers sur la Loire en voyagent,

    Dans le péril auront recours à toi,

    Préserve-les de perte et de naufrage ;

    Comme à Venise anime la foi.

     

    PIÈCES

    XX

    Jeunes garçons désignés pour les armes

    Tambour battant viendront te supplier :

    Veille sur eux, et parmi les alarmes

    O grand saint Marc, devient leur bouclier.

     

    XXI

    S’il nous fallait prendre encore le glaive.

    Pour arrêter l’orgueilleux étranger,

    Marche avec nous, que ton lion se lève

    Qu’il nous anime à braver le danger.

    Évangéliste

    O saint patron

    Rien ne résiste

    A ton divin Lion.

     

    M. LERAILLE, curé de la paroisse de Saint-Rémi, à Amiens département de la Somme.

     


    votre commentaire
  • On écrit de Neulise au Lyon-Républicain :

    L’autre soir à l’église, au cours d’un office, il a été donné un probant exemple de la douceur des Frères du Sacré-Cœur.

     Le plus jeunes des Frères de l’école libre de Neulise, le nommé Bouilbol, a souffleté à plusieurs reprises, pour un léger méfait dont il n’était même pas l’auteur, le jeune Joseph Berry, élève de l’école communale laïque.

     Les coups ont été si violents que le pauvre enfant, ne pouvant étouffer ses pleurs, a dû sortir de l’église. Plaignons les familles qui confient leurs enfants à de pareils éducateurs.

     Les démarches ont été faites par les frères et par le curé lui-même auprès du père de l’enfant, du directeur de l’école communale et de M. le maire, afin que cet acte de brutalité n’ait pas de suites

     Mais malgré prières et supplications, malgré les aveux repentants du Frère Bouilbol, on nous annonce qu’une plainte a été déposé entre les mains du procureur de la République.

     Au dernier moment, nous apprenons que le frère coupable a été envoyé dans un autre poste.

     Journal « LA CALOTTE » du 11 décembre 1898.

     


    votre commentaire
  • Le café désinfectant

    On lit dans le « Courrier médical » : J’ai lu dans un des derniers numéros de votre intéressant journal, une petite note ainsi conçue : D’après un médecin allemand, le café aurait…  « des propriétés désinfectantes… » etc.

     Je croyais le fait acquis à la science, car pour mon compte, il y a dix ans que je le connais et que je m’applaudi d’en faire usage.

     Il y a dix ans donc que je faisais dans un cabaret à Machézal (hôtel du Perroquet) l’autopsie d’un cadavre de trois à quatre jours ; la chaleur était forte et l’infection telle, que j’allais perdre cœur et faillir à la justice, lorsque M. Ardaillon, juge d’instruction à Roanne se fit apporter une poignée de poudre de café qu’il répandit sur le corps et dans la chambre… instantanément l’odeur disparut et complétement. J’étais stupéfait et remerciai l’honorable magistrat sans oser lui demander où il avait appris ce moyen.

     Depuis lors, je m’en suis servi plus de cinquante fois dans des opérations de médecine légale ou autres, et je n’ai jamais rien senti que… le café.

     Le café torréfié et pulvérisé (on le trouve partout devra toujours être employé :

    Dans les autopsies ; dans les morgues et amphithéâtres de dissection ; dans les exhumations.

     Comme embaumement provisoire dans les enterrements différés.

     

     

    Le Petit Journal, en date du 5 avril 1867.

    DOCTEUR C. BARBIER A SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY (LOIRE)


    votre commentaire