• Relais Poste et Trésors


     

    RELAIS POSTE ET TRESORS<o:p></o:p>

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    Jusqu’à une époque relativement récente, la circulation des biens et des valeurs se faisait sur les seuls axes routiers nantis de ces fameux « relais »,, ou il était possible de stationner pour une ou plusieurs nuits, de remplacer des chevaux fourbus par des montures fraîches…<o:p></o:p>

    De nos jours, le réseau des relais de poste a complètement disparu. Les anciens bâtiments tombent en ruines, ou bien sont devenus de simples fermes, et les terrains qui les environnaient sont tombés à l’abandon.<o:p></o:p>

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    De très nombreux trésors monétaires (surtout enfouis au cours de la Révolution), ont été découverts dans les terrains attenants à ces relais, les quelques lignes qui suivent expliquent pourquoi.<o:p></o:p>

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    Les chercheurs de trésors signalent que trois type de bâtiment anciens donnaient, à eux seul, la majeure partie des découvertes de « beaux trésors » fortuitement réalisées.<o:p></o:p>

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    « Beaux trésors », parce que les espèces en question sont toujours de bonne et franches monnaies royales, et que les espèces d’or ou d’argent entrent pour la plus grande partie dans leur composition.<o:p></o:p>

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    « Beaux trésors » encore, parce que cachés « à l’abri », dans des murs, des caves, sous des planchers. Bref, au sec, là où les métaux ne s’altèrent pas. Les pièces qui sortent d’un tel endroit « sec et frais » sont toujours de très bel  aspect.<o:p></o:p>

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    Les trois types de bâtiments capables de délivrer des magots en un tel état de conservation sont :<o:p></o:p>

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    ·        Les moulins : parce que les meuniers thésaurisaient les espèces avec lesquelles ils étaient réglés par leurs clients.<o:p></o:p>

    ·        Les presbytères, parce que les curés de paroisse vivaient le plus souvent sur leur basse-cour… et sur le pays. Ils étaient économes des moindres espèces qu’ils recevaient.<o:p></o:p>

    ·        Les relais de poste, pour des raisons que nous allons vous expliquer, sont eux aussi, de grands pourvoyeurs de trésors de bonne qualité.<o:p></o:p>

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    De fait, la restauration d’anciens moulins, presbytères et relais poste, est très souvent, à l’origine de la découverte d’importants trésors (important non pas par leur volume, mais par la valeur intrinsèque des espèces qui les composent).<o:p></o:p>

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    Les trésors d’émigrés<o:p></o:p>

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    Très souvent, l’anecdote suivante, parfaitement authentique, me revient. Elle a pour cadre un ancien relais de poste de la route de Varenne en Argonne, précisément celle que suivit Louis XVI pour fuir la capitale enfiévrée, comme, des milliers d’autres émigrés entre 1789 et 1794 !<o:p></o:p>

    Là un prospecteur oeuvrant dans les près boisés attenant au relais, eut, en 1977 ou 1978, la surprise de découvrir de vieilles malles de bois complètement pourries, enfouies en lignes à peu de profondeur. Défonçant le couvercle de la première d’entre elles, il entr’aperçut de l’argenterie, dans la suivante des costumes pourris, dans d’autres, des chandeliers, des masses informes d’objets putrescibles, des sacs de peau encore intacts etc.<o:p></o:p>

    De son détecteur de métaux, il dessina au sol la surface totale du dépôt : plusieurs mètres carré ! Il ne déterra pas son trésor, se tint coi, et, dans les mois qui suivirent réalisa l’acquisition du vieux relais de poste tombé en ruine. L’achat réalisé, il fit l’extraction de l’ensemble.<o:p></o:p>

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    Rien ne lui permit de reconnaître à qui avait appartenu ce trésor d’une extraordinaire importance, car composé de très belles pièces d’orfèvrerie. Chose certaine, compte tenu des éléments disparates : il avait été caché sous la Révolution.<o:p></o:p>

    Il n’en fallu pas plus à notre homme pour « supposer » qu’il s’agissait là du « trésor de Louis XVI », ce relais de poste ne se trouvait-il pas sur la route empruntée par la famille royale ?<o:p></o:p>

    Or, l’on sait que différents chargements suivaient le Roi à distance. Lorsque les conducteurs de ces convois apprirent, comme le retour d’une vague, l’arrestation de la famille royale, quelques dizaines de kilomètres plus à l’Est, ils prirent le parti pour sauver leur tête d’enfouir ces chargements qui, à ce jour, n’ont pas été encore retrouvés.<o:p></o:p>

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    Dire que le trésor particulier à ce relais de poste, bien qu’il soit d’une extraordinaire importance a « fait parte du convoi de Louis XVI » est aller un peu vite en besogne, et oublier que des centaines de riches émigrés ont suivi la même route entre 1789 et 1794, eux aussi encombrés de leurs biens.<o:p></o:p>

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    Il est à noter que, dès 1792, la situation aux frontières rendait presque impossible leur traversée à un homme conduisant un aussi énorme convoi.<o:p></o:p>

    Les sans-culottes de toutes régions savaient c²e qu’ils faisaient. Ils ne retenaient pas les émigrés, même bien voyants, et les laisser filer…mais seulement les mains vides !<o:p></o:p>

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    Un émigré était automatiquement porté sur une liste, et l’ensemble de ses biens (châteaux, fermes, terre, moulins, champs, pâturages et rivières) étaient aussitôt saisis comme « bien nationaux », et porté en enchères publiques ; enchères durant lesquelles, précisément, les bons révolutionnaires les achetaient pour rien, tout au plus quelques assignats dévalorisées, se logeant à bon prix dans la coquille de l’animal chassé.<o:p></o:p>

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    On comprend qu’a ce prix, la « Nation » n’avait nul intérêt à retenir des nobles ou des prêtres qu’elle avait tout fait pour effaroucher et décider au départ. A condition, cependant, qu’ils partent les mains vides !<o:p></o:p>

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    C’est ainsi que, bon nombre de grands noms de France découvrirent sur la route du départ combien les contrôles s’intensifiaient au fur et à mesure que l’on s’approchait des frontières. Tous prirent le parti de cacher, avant que de perdre la tête, les biens matériel qu’il leur restait (peu de chose en comparaison de la vie sauve) Et c’est dans de telles conditions, sans doute, que fut caché le trésor de notre relais de poste.<o:p></o:p>

    Pour celui-ci, découvert sur l’aire où l’on faisait reposer les chevaux, combien d’autres restent cachés ?<o:p></o:p>

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    On peut penser que le comte de Provence frère de Louis XVI et futur Louis XVIII, fut bien avisé de quitter Paris (la même nuit que le Roi, qui lui fut arrêté), « les mains apparemment vides ». En fait, il transportait une somme fabuleuse, mais transformée en diamants faciles à cacher !<o:p></o:p>

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    ( à suivre…)<o:p></o:p>


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