• Saint-Symphorien-de-Lay


    SAINT-SYMPHORIEN-de-LAY
    <o:p></o:p>

               
    Arrondissement de Roanne
    Chef-lieu de canton
    Superficie (ha)……...  3357
    Population (hab.)…...  1489
    Recensement : 1999
    Surnom : les Poulains
    Cours d'eau : le Gand
    Altitude : <st1:metricconverter productid="440 m" w:st="on">440 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42470   

     Historique : c'est à cause d'un changement de tracé d'itinéraire  demandé par  Louis XIV  que Saint-Symphorien modeste bourg de route a supplanté la  riche ville de Lay  éloignée alors d'un kilomètre Chef-lieu de canton, sur le flan occidental des Monts du Beaujolais, le plateau de Saint-Symphorien-de-Lay occupe depuis des millénaires une position clé entre Lyon et les plaines du Roannais. Voie romaine, grand chemin de Paris à Rome, route royale, avec leur cortège de vieux métiers, y ont fixé un peuple franco-provençal. Une des premières lignes de chemin de fer française passa sur le canton pour desservir l'activité industrielle qui était  depuis longtemps importante, celle du textile surtout. Traversée par <st1:PersonName productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:PersonName> 7,  la commune adopte depuis quelques années une politique d'expansion touristique marquée par la réhabilitation de bâtis anciens (relais poste, rues, chapelle, vieilles maisons) et la création d'équipements de loisirs comme le site de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> ( étang, boules, restaurant, promenades pédestres, chevaux). Pour les amateurs de marches, des circuits de randonnées pédestres car depuis 100 ans la concentration urbaine a joué et les crises de l'industrie traditionnelle ont transformé en migrant du travail près de la moitié des habitants.

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    Eglise Saint-Symphorien

    <o:p> </o:p>12ème siècle et 1825

    Architecte DESAULE Roanne

    Au bourg

    En style néo-classique du XIX° siècle qui s'est inspiré de l'architecture classique du  XVIIème siècle : voûtes d'arêtes, supports carrés, décor à l'antique, (chapiteaux corinthiens imités de l'art gréco-romain), fronton central en façade encadrés d'ailerons incurvés

    Sous son clocher aux fenêtres jumelles; subsiste l'essentiel de l'ancienne église romane ( croisée du transept, le chœur, la chapelle latérale sud) siège du prieuré bénédictin autour duquel s'est peu à peu aggloméré le bourg.

    Aménagée et dotée au XVème siècle du portail qui orne toujours le parvis actuel, elle avait subit de gros dégâts sous <st1:PersonName productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName>  et devenait trop petite. A l'initiative de la paroisse et aux seuls frais des paroissiens, une grande église néoclassique inspirée de l'architecture du XVII° siècle fût accolée à l'ancienne par simple destruction de l'absidiole romane nord et réutilisation de l'espace de l'ancien cimetière, déménagé hors des murs pendant <st1:PersonName productid="la Révolution." w:st="on">la Révolution.</st1:PersonName>

    Les plans de cette transformation, réalisée entre 1825 et 1828, pour un coût de <st1:metricconverter productid="40 000 livres" w:st="on">40 000 livres</st1:metricconverter>, sont signée de l'architecte Desaule.

    <o:p> </o:p>Elle conserve un mobilier classé important : verrières, autels, fresques de Zacchéo, boiseries et stalles, grands tableaux de l'Ecole  Française issus de la collection du Cardinal Fesch, ancien Archevêque de Lyon.

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    Tableaux peints de l'Ecole Française<o:p></o:p>

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    Peintures officielles du  17 et 18° siècle - Huile sur toile.

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    Selon la tradition offerts par le Cardinal Fesch (oncle de Napoléon I°) et grand collectionneur, il  séjourna plusieurs fois  à l'Abbaye de Pradines.

    <o:p> </o:p>D'après les archives de la paroisse ces 5  tableaux  ont été acquis vers 1860 par l'abbé Roux, curé de Saint-Symphorien-de-Lay . Elles étaient parmi les toiles saisies dans les églises et les couvents à <st1:PersonName productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName> et racheté en bloc par <st1:PersonName productid="la Grande Aumônerie" w:st="on">la Grande Aumônerie</st1:PersonName> Impériale dirigé par le Cardinal Fesch, aussi Archevêque de Lyon. Une quantité considérable de tableaux est alors envoyée à Lyon et reste entreposée à la cathédrale St-Jean et à l'archevêché. C'est probablement en ce dernier lieu que l'abbé fit cet achat

     Le tableau "Jésus guérissant les malades", est une huile sur toile, par Charles POERSON le fils, 17° siècle. Il est connu comme le May de 1685 pour Notre-Dame de Paris ( chaque année, la corporation des orfèvres offrait à la cathédrale un grand tableau dit "le May").
    <o:p> </o:p>7 des tableaux présents dans l'église de Saint-Symphorien sont classés.

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    La cure<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Bâtiment du 18° siècle

    En face de l'église

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    Relais Poste de <st1:PersonName productid="la Tête Noire" w:st="on">la Tête Noire</st1:PersonName><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Fin 15°, début 16° siècle

    Rue Tête Noire

    Inscrit MH : Toiture et façade en 1996

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    Sur l'ancienne route royale de Paris à Lyon, c'est une des maisons de poste établit par Louis XI dès 1464. Le bâtiment rénové était le "logis noble" réservé au hauts personnages. Son aménagement débute au XV° siècle se poursuit au XVI° et au XVII°

    Sous cette enseigne, ont défilé nombre de personnage célèbres : Charles VIII, Louis XII  Anne de Bretagne, François I°, Henri IV, Mazarin, Molière, Louis XIII Louis XIV d'Artagnan, J.J Rousseau, Napoléon, le Pape Pie VII, Victor Hugo. 

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    </o:p>Décors peints : 16° et 17° siècle - peintures - Locaux de <st1:PersonName productid="la Tête Noire" w:st="on">la Tête Noire</st1:PersonName> (1° étage).

    • la "Nativité"<o:p></o:p>
    • scène mythologique de "Psyché et Cupidon" 
    • poutres décorées   <o:p></o:p>

    <st1:PersonName productid="La Maison" w:st="on">La Maison</st1:PersonName> des Mansardes<o:p></o:p>

    Vers1698

    Rue Tête Noire

    <o:p> </o:p>Dominant le carrefour de l'ancien marché, <st1:PersonName productid="La Maison" w:st="on">la Maison</st1:PersonName> des Mansardes est l'une des plus belle demeures du bourg.

    Point d'attache de l'inspection des Toiles du Beaujolais créer par Colbert en 1690 pour assurer le développement et le contrôle de l'activité textile de la province (pendant un siècle cinq inspecteurs se succédèrent).

    Après avoir servi de foyer à la corporation des façonniers et ouvriers, <st1:PersonName productid="La Maison" w:st="on">la Maison</st1:PersonName> des Mansardes revint sous <st1:PersonName productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName> à la famille de Thomé de St-Cyr (de Valorges).

    Au XIX° siècle, cette maison devint maison de rapport : une devanture fut percée et un magasin établi. Echappant de justesse à la destruction en 1885 elle accueillit entre 1965 et 1995, plusieurs exposition du groupe culturel régional "Les Chemins du Passé".

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    Le second Relais de <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:PersonName> aux Chevaux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Environ 1836

    Sur <st1:PersonName productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:PersonName>7

    <o:p> </o:p>Un des derniers relais poste construit en France. C'est un grand bâtiment de deux étages percées de plusieurs larges et hautes ouvertures vitrées. Il se reconnaît facilement avec ses 7 immenses fenêtres en arc de cercle de pierres dorés au niveau du rez-de-chaussée de la nationale et dans une rue descendante adjacente.

    Quand on arrive par la direction de Lyon on peut encore lire à gauche en haut du mur en pierre " Poste aux Chevaux"

    .

    Le viaduc de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName>

    <o:p> </o:p>Milieux XX° siècle

    rhyolite de teinte bleutée

    En contrebas de Saint-Symphorien-de-Lay

    Site de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName>

    <o:p> </o:p>Le viaduc de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> fut édifié sur le Gand  de 1912 à 1922. Haut de <st1:metricconverter productid="30 mètres" w:st="on">30 mètres</st1:metricconverter> et long de <st1:metricconverter productid="300 mètres" w:st="on">300 mètres</st1:metricconverter>, il a la particularité d'être en pente  et son tracé forme un "S" Ses piliers supportant 16 arches en béton sont en rhyolite, roche volcanique de teinte bleues, extraite de la carrière creusée sur le flanc de la colline. Chaque pierre fut taillée à la main.

    Cette ligne CFC (Chemin de Fer du Centre), Régny-Bussière-Saint-Just-En-Chevalet  fut ouverte au public le 15 juin  1923. Elle est l'œuvre de deux personnes : Mercier et Borie Elle était  empruntée par le tacot à voie métrique qui fonctionnait déjà depuis plusieurs décennies entre Vichy et <st1:PersonName productid="la Côte Roannaise." w:st="on">la Côte Roannaise.</st1:PersonName> Le tacot franchissait l'étang de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> par le viaduc et grimpait jusqu'au bourg de St-Symphorien-de-Lay où une gare fut construite au bord de <st1:PersonName productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:PersonName>7. IL rejoignait ensuite Régny par un second viaduc sur l'Ecoron, au pied du village voisin de Lay. Le tacot bien trop onéreux cessa de fonctionner suite à une décision du Conseil Général de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> en date du 10 mai 1939.

    C'est ce même Conseil Général qui avait décide d'essayer une automotrice à moteur diesel (Micheline) sur cette même ligne entre le 27 mars et le 20 avril 1935 avant d'abandonner le projet.

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    Site de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Au fond de la vallée, la rivière du Gand alimentait depuis le XVIII° siècle des installations nombreuses : moulins, féculeries, filatures, blanchisseries, teintureries pour les toiles de chanvre, puis de coton. L'eau du Gand grâce a sa pureté et à son débit suffisant, pouvait assurer la force motrice nécessaire à toutes ses exploitations.

    Les moulins existent encore, ainsi que quelques bâtiments construits au XIX° siècle pour la grande usine de filature de <st1:PersonName productid="la Roche. Le" w:st="on">la Roche. Le</st1:PersonName> plus grand d'entre eux a été transformé en salle d'exposition et en restaurant, les abords en aires de jeux pour les enfants. Près du plan d'eau dédié à la pêche, un terrain de camping avec des chalets en dur est ouvert. Le vieux chemin de St-Symphorien à Neulise, qui descend traverse la rivière à gué au pied de la cascade la ou la route départementale la traverse par un pont  C'est aussi ici que se croisent plusieurs des beaux itinéraires  de randonnées du canton.

    Les deux chemins de fer successifs qui on desservi St-Symphorien passaient par <st1:PersonName productid="la Roche. Le" w:st="on">la Roche. Le</st1:PersonName> premier ligne Andrézieux - Le Coteau y eut sa gare "au Dépôt", après avoir descendu depuis le seuil de Neulise la "goutte du désert" avant de poursuivre au nord-ouest via Neaux et l'Hôpital.

    Le second après la "Grande guerre" piquant au nord par le viaduc s'en allait rejoindre Régny.

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    Château du Peray<o:p></o:p>

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    Sur la route de Saint-Symphorien à Neulise à gauche <st1:metricconverter productid="1 km" w:st="on">1 km</st1:metricconverter> avant Neulise
    <o:p></o:p>Façades et toitures (Classé MH : 1994 -20-02).

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    Chapelle  Sainte Anne de Montcizor<o:p></o:p>

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    1872

    Sur l'ancienne RN7  en sortant de Fourneaux au hameau de Montcizor

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    <o:p></o:p>Cette chapelle a été construite en 1872 aux frais d'Antoine Lafay . Elle est bénite le 8 septembre 1872 par M Roux, curé de Saint-Symphorien-de-Lay.

    En 1866, la visite canonique précise qu'on y célèbre  la messe une fois l'an et que les fidèles du quartier y font le mois de Marie.

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    <o:p></o:p>Les cartes postales du début de siècle indiquent  sur le chemin près de la chapelle une grande croix d'environ <st1:metricconverter productid="5 mètres" w:st="on">5 mètres</st1:metricconverter> de hauteur aujourd'hui remplacée par une stèle de pierre plus modeste. La façade par ailleurs comportait au-dessus du portail, une inscription encadrée "St Anne" sous une niche abritant la statue de la mère de <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName> tenant Marie. Le clocheton au bâti de pierre chapeauté d'une flèche curviligne recouverte de zinc est surmonté d'un globe planté d'une croix. Les encadrements de la porte et des fenêtre sont taillés dans la chaude pierre dorée.

    A l'intérieur Sainte Anne dans une niche du chœur accompagne <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName> jeune adolescente. Des statues, , portraits et bas reliefs, tableaux sont déposés autour et sur l'autel. Un lustre à ornementation de fleurs de lys complète l'équipement.

                                          

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  • Commentaires

    1
    mpy
    Mercredi 29 Mars 2017 à 11:59
    pourquoi sommes nous surnommés les poulain?
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