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Saint-Victor-sur-Rhins
SAINT-VICTOR-SUR-RHINS<o:p></o:p>
Arrondissement de Roanne
Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
Superficie (ha) .1143
Population (hab.) .872
Recensement : 1999
Habitants : Les Gouâtreurs (govatrons)
Cours d'eau : Le Rhins, le Marmanton
Altitude : <st1:metricconverter productid="554 m" w:st="on">554 m</st1:metricconverter>
Code Postal : 42630<o:p> </o:p>Origine du nom : Romaine : on trouve en 946 " in villa Madalia, donamus una vinea Sanctis Victori.."
<o:p> </o:p>Historique: Au temps de Charlemagne le village est situé en "Ager Tolvedunensis", dont le centre est Touvéon. Il fait partie du Pagus Masticonensis, occupant la zone qui sera rattachée au Beaujolais, et où les sires de Beaujeu créeront la châtellenie de Thizy. L'abbaye de Cluny est fondée en 910. Les moines construisent leur monastère, puis sont envoyer dans la campagne pour y porter la bonne nouvelle. Ceux de Cluny s'installent à Charlieu et Thizy, puis plus modestement à Régny et Saint-Victor. Un écrit de 998 de Rodolphe, roi de Bourgogne, confirme à L'Abbaye de Cluny : "la possession de Saint-Victor, du Comté de Forez". Dès leur arrivée les moines bâtissent leur maison et leur chapelle et sont placés sous la conduite d'un responsable le prieur. Ce sanctuaire qui devient "le doyenné" puis le "prieuré" il est placé ici sous la protection de Saint Victor : officier romain qui n'hésite pas à s'opposer à l'Empereur Maximilien qui arrive à Marseille pour persécuter les chrétiens. Avec une foie inébranlable, Victor subit, humiliations, tortures et châtiments. Il confond le tyran en démontrant la vanité des idoles et la divinité du Christ. L'Empereur lui fit couper un pied ensuite il fut placé sur la meule d'un moulin pour être broyé, mais la machine se brisa, pour en finir, on lui trancha la tête. En traversant les siècles le nom du village est resté inchangé en 994 "concedo Sanctum Victorem constitutum super fluvium Remis", en 1219 "Capellanus de Sancto Victor", au 14° siècle "Prior Villenove et Sancti Victorid" en 1513 "Prioratus Sancti Victoris", sur la carte de Cassini "St-Victor", en 1789 Saint-Victor-sur-Reins". Aujourd'hui la commune offre encore un ensemble industriel textile important, un artisanat développé et des associations activent.
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Eglise Saint-Victor<o:p></o:p>
<o:p></o:p>1877 - 1879
Architecte DURAND de Roanne
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En style néo-gothique du Moyen-Age (emploi de la voûte sur croisée d'ogives qui entraîne des conséquences sur la structure de l'édifice : report des poussées sur les supports d'angle, allègement des murs, agrandissement des fenêtres.
<o:p> </o:p>Elle a remplacé un premier édifice qui était également l'église d'un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Cluny construit en 998
Des éléments de cette première église subsistent à l'est de l'église actuelle.
<o:p> </o:p>OBJETS REMARQUABLES DE LEGLISE :
- <o:p> </o:p>Vierge de pitié : 16° siècle - pierre - Eglise Saint-Victor (provenant de lancienne église) - Inscrit MH : 1978
- Vierge à l'enfant : 18° siècle - Bois peint et doré - Eglise -Saint Victor (provenant de lancienne église).
- <o:p> </o:p>Bannières pour les processions<o:p></o:p>
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- La rosace de la porte dentrée et le Christ en bois (du 16ème siècle).<o:p></o:p>
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- Maître-autel de, marbre de
J.B. PICAUD, 1877, 1891.<o:p></o:p> Style néo-gothique
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</o:p>BREVIAIRE<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Fin 13° siècle
Parchemin
mairie
Inscrit MH : 29.12.1906<o:p></o:p><o:p>
</o:p> Le bréviaire de Saint-Victor-sur-Rhins constitue de par sa rareté, sa beauté et son exceptionnel état de conservation, un témoin fabuleux du « scriptorium » (lieu ou les moines chargés des enluminures et manuscrits travaillaient) de lAbbaye de Cluny dont dépendait le prieuré de Saint-Victor-sur-Rhins<o:p> </o:p>
Ethymologiquement, le mot « bréviaire » vient du latin "brévarius - abrégé". Cest condenser un document contenant toutes les offices de l'année. A partir du XI° siècle, le bréviaire est nécessaire pour les communautés réparties dans toute <st1:PersonName productid="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> et qui n'ont pas une riche bibliothèque, comme dans les abbayes. Il est en même temps : lectionnaire (livre de textes latins), psautier (livre de cantiques) et antiphonaire (inscription musicale des chants).
<o:p> </o:p>Le bréviaire est en général un livre contenant tous les offices de l'année liturgique. Celui-ci porte comme inscription : « donné à léglise de Saint Victor en 1317, par Dom Guillaume de Montagny », alors sacristain de Cluny et patron de cette maison. Pour le salut de son âme et à charge pour les moines de célébrer à perpétuité, chaque semaine une messe à son intention.
<o:p> </o:p>Il est constitué de 625 folios de manuscrits sur parchemin. Plus de 60 peaux de moutons ont été nécessaires pour sa confection. Les dimensions du document sont de 340 x 240 et l'épaisseur est d'environ <st1:metricconverter productid="150 mm" w:st="on">150 mm</st1:metricconverter>. Le texte est écrit sur deux colonnes par folio ayant 31 lignes manuscrites. L'écriture gothique, est très régulière et datée du XIIIème siècle. La notation musicale est carrée et se fait sur quatre lignes rouges et aux chants grégoriens. Les majuscules sont rouges ou bleues ornées de filigranes. Certaines sont décorées de miniatures, représentant des scènes bibliques en couleurs, rehaussées d'or (enluminures). Un passage concerne le coutumier ; ce texte règle les différents rapports entre le curé de la paroisse et le prieur du prieuré de Saint-Victor.
<o:p> </o:p>Le bréviaire de Saint Victor est resté très longtemps à lécart des chemins fréquentés par les historiens. Il a été étudié dans le mémoire présenté par Pascal Colomb, mais auparavant Joseph Déchelette (historien et archéologue, fils dEugène Déchelette) et Joseph Folliet ont signalé ce chef duvre classé « monument historique » depuis déjà 1906.
Pour ce qui est de la date de rédaction de ce livre, la datation a été faite en examinant en détail sa composition. Lindice principal est labsence de la fête de Saint Louis. Ce roi de France ayant été canonisé en lan 1300. Il est donc indéniable que lexécution de cette uvre a été faite avant cette date.
Ce travail nécessitant des années, on peut dire avec certitude que le bréviaire de Saint-Victor-sur-Rhins date de 1285/1295, soit du XIIIème siècle.
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FOUR CABIN<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>Fin XVIII° siècle
Pierre bois tuiles
Sur la route de Thizy à quelques centaines de mètres de Saint-Victor
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</o:p> L'établissement a fonctionné de la fin du XVIII° siècle au début du XX° siècle, permettant la fourniture de briques et de tuiles à un usage exclusivement local au cours des 3 à 4 cuissons annuelles.<o:p> </o:p>Cette production à l'échelle du hameau s'explique par une présence humaine nombreuse.
<o:p> </o:p>En 1846, le hameau de Cabin comptait 32 personnes pour 5 familles.
<o:p> </o:p>La concurrence des tuileries mécaniques et le développement des transports ont mis fin à cette activité semi-agricole. La fabrication des tuiles comportait plusieurs étapes : extraction de l'argile, malaxage et corroyage à proximité du four, moulage à la main, démoulage et séchage, chargement du four et cuisson. Cuisson à très petit feu durant 36 à 40 heures, puis à grand feu durant 24 heures. Le refroidissement complet du four demandait plusieurs jours avant la récupération du produit fini.
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</o:p>Viaduc du chemin de fer
<o:p></o:p><o:p> </o:p>1870
A l'entrée du bourg
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</o:p> Deux embranchements prennent naissance à Saint Victor la ligne de Cours (Rhône), avec le viaduc en pierre, est privée (Compagnie du chemin de fer de St-Victor à Cours), construite par des industriels fabricants de couvertures de la de la vallée de <st1:PersonName productid="la Trambouze. Elle" w:st="on">la Trambouze. Elle</st1:PersonName> fonctionne jusqu'en 1969.<o:p> </o:p>Le "tramaillou" ligne de chemin de fer routier de Saint-Victor à Thizy (Rhône), longue de <st1:metricconverter productid="7 kilomètres" w:st="on">7 kilomètres</st1:metricconverter> est ouverte en 1881. Elle est alors équipée de trois locomotives 03OT, deux Cail et une Pinguely, pour le transport de voyageurs et des marchandises (toiles de "Vichy"). Les machines sont remplacées au début du XX° siècle par des Corpet-Louvet plus lourdes et plus puissantes.
<o:p> </o:p>La machine n° 1 baptisée "le Rhône" est depuis 1968, au musée des Transports urbains installé depuis 2002 à Colombes (92).
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La gare S.N.C.F de Saint-Victor<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>En ce début de XXI° siècle l'association les "Amis du Rail du Forez" a mené une action pour sauvegarder l'abri de quai central PLM de la gare de Saint-Victor, la rénovation de cet ancien bâti est aujourd'hui terminée.
Anciennes bâtisses de Ronchevol ou Roncheval<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Sur la route entre Saint-Victor et Amplepuis
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Ancienne maison forte datée environ du XIV° siècle, vestige du fief des Ronchevol où RonchivolLes bâtiments, en pierre, d'où émerge une grosse tour carré, sont répartis autour d'une cour fermée.
Dans la partie habitation subsiste une "bretagne" sorte d'aménagement d'une imposante cheminée permettant le chauffage des pièces adjacentes.
<o:p> </o:p>Dans une salle des communs, un cuvier avec à la base une tête sculptée servant de bonde, un four existait, ainsi qu'un puits. Mais plus de trace du souterrain.
<o:p> </o:p><st1:PersonName productid="La Seigneurie" w:st="on">La Seigneurie</st1:PersonName> de Ronchevol fut réunie au fief de Cucurieux, dont elle devint une possession. Elle fut ainsi nommée d'une famille forézienne établie à St-Cyr (Saint-Cyr-de-Favières) dès le XIII° siècle.<o:p>
</o:p> En 1277, Guichard de Ronchevol possède fief et mouvance au territoire de St-Cyr. A la même époque vivaient Guillaume de Ronchevol et Jehan de Ronchevol. En 1404, Robert de Ronchevol fait hommage au sire de Beaujeu pour sa maison de St-Cyr-de-Favières.Par la suite le domaine auquel cette famille avait donné son nom fut réuni à <st1:PersonName productid="La Seigneurie" w:st="on">la Seigneurie</st1:PersonName> de Cucurieux.
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