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    BARRAGE DE VILLEREST A ROANNE (1° partie)<o:p></o:p>

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    A la suite de la lecture de l’article de presse ci-dessous, il semble intéressant de  faire connaître à nos lecteurs, quelques arguments  avancés par Écologie 78 –Loire, contre la construction du barrage de Villerest, dans son ouvrage « La Loire Défigurée » en voici donc la première partie. (Bernard)<o:p></o:p>

    Article PROGRES DE LYON  du jeudi 24 avril 2008 <o:p></o:p>

    Des fuites inquiétantes sur les vannes du barrage de Villerest

    Le barrage de Villerest devra bientôt subir de lourdes réparations, des problèmes d’étanchéité au niveau des vannes ayant été identifiés <o:p></o:p>

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    On savait bien que cela devait arriver un jour. Quand on « naît » barrage hydroélectrique et que l’on est conçu pour accueillir 138 millions de m3 d’eau, la vie de barrage n’est pas toujours un long fleuve tranquille. En effet, EDF, l’exploitant du site, a récemment signalé, lors de la remise de son rapport d’activité annuel au propriétaire, l’Établissement public Loire (EPL), que lors de ses différentes inspections quotidiennes de l’ouvrage, cinq pertuis de mi-fond équipés de vannes segment de <st1:metricconverter productid="41ᅠm3" w:st="on">41 m3</st1:metricconverter> régularisant les eaux du barrage, accusaient des problèmes d’étanchéité. Une expertise subaquatique a confirmé ainsi que la dégradation des joints censés assurer une fermeture hermétique de ces portes immergées engendrait des fuites conséquentes en aval. Saisie du dossier, la Direction départementale de l’équipement s’est alors chargée de dresser un procès-verbal mentionnant ces réparations qui seront lourdes de conséquence pour les années à venir.<o:p></o:p>

    Face à l’intervention — certainement la plus sensible depuis la mise en service de ce barrage type poids arqué —, l’EPL planche désormais pour trouver une solution de réparation. Il a ainsi lancé un appel d’offres européen, en attendant le démarrage du chantier, fin 2009. Avec une prévision de cinq années de travaux, l’idée d’assécher le lac pour effectuer cette remise en état est d’ores et déjà bannie, le lac se devant d’assurer ses missions d’écrêtement de crues pour parer tout risque d’inondation, ainsi que d’étiage, pour un soutien de certaines installations stratégiques ou technologiques en aval du Roannais. L’option retenue serait de construire un bâtardeau — une sorte de second barrage accolé à l’ouvrage —, permettant d’assécher la surface destinée à être réparée. La mise en place d’un tel caisson étanche de soixante-dix tonnes ne sera pas simple. Et bien avant les contraintes de mise en place par un système de grutage, se posent déjà les problèmes d’acheminement de l’édifice ou de circulation des riverains durant la durée des travaux.

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    A propos du barrage de Villerest : extrait tiré de l’ouvrage : « La Loire défigurée » écrit en 1978 par des écologistes<o:p></o:p>

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    Parler de Villerest à Roanne était invariablement s’entendre répondre « mon père en causait déjà…mon grand-père… » Et il n’y aurait eu personne pour contredire le grand-père si celui-ci avait dit que son trisaïeul était déjà au courant.<o:p></o:p>

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    En effet, sous Henri IV ; il existait déjà un projet de barrage à Villerest.<o:p></o:p>

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    Un décret d’utilité publique en 1931 donnait droit à la ville de Paris à la construction d’un barrage à Villerest. Si celui-ci ne fut pas construit, il y eut pourtant tout au long des trente kilomètres de la future retenue des dizaines d’exploitations agricoles vendues à la Ville de Paris, laissant ainsi retourner à la friche des centaines d’hectares et permettant l’abandon et l’arasement des constructions.<o:p></o:p>

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    A nouveau, aux alentours des années 1963, le projet de barrage était repris par l’E.D.F. pour une exploitation hydroélectrique et c’est à partir de l’année 1967, que l’Association Nationale pour l’Étude de la Communauté de la Loire et ses affluents (A.N.E.C.L.A.) se prend d’intérêt pour le site.<o:p></o:p>

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    L’A.N.E.C.L.A. comme son nom l’indique, a pour vocation l’étude et l’aménagement de la Loire et, à priori, cet organisme semblait tout désigné pour d’éventuelles constructions de barrages. Pourtant  en partir de 1975, c’est l’Institution Interdépartementale pour la protection du Val de Loire contre les inondations qui devient maître d’ouvrage pour la construction d’un barrage à Villerest.<o:p></o:p>

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    Pour arriver à ce résultat, il faut comprendre que la lutte a été chaude au sein de ces organismes, car celui qui décrochait la construction du premier barrage avait la suite de l’aménagement de la Loire.<o:p></o:p>

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    C’est à partir de cet instant que l’on comprend mieux pourquoi Villerest est réclamé à cor et à cris.<o:p></o:p>

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    Faire Villerest, c’est avoir la maîtrise de tous les travaux futurs sur les <st1:metricconverter productid="1ᅠ000 kilom│tres" w:st="on">1 000 kilomètres</st1:metricconverter> de la Loire ainsi que sur ses principaux affluents<o:p></o:p>

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    Le drame pour nous autres habitants du Roannais et riverains des gorges est que Villerest a été choisi en premier, non parce qu’il sera plus utile qu’un autre mais simplement parce que E.D.F. et la Ville de Paris avaient déjà fait des études sur le site. Prétexte qui s’est avéré bien futile, puisque la Ville de Paris, déboutée de ses droits, n’a pas fourni les dossiers et que toutes les études ont dû être refaites.<o:p></o:p>

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    Il fallait donner une raison d’être à la construction du barrage, et les crues de la Loire ayant une vilaine réputation, elles devenaient un sujet en or pour l’exiger.<o:p></o:p>

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    Si la lutte contre les crues par ce simple barrage devient à l’analyse très vite discutable. L’A.N.E.C.L.A., en son temps, puis l’Agence de Bassin-émanations de l’Institution Interdépartementale se mirent à charger Villerest de fonctions les plus diverses, voire contradictoires, et des plus grandes vertus qui peuvent se rencontrer dans une synthèse de barrage.<o:p></o:p>

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    Villerest devenait la solution miracle pour toute la population ligérienne, soit 10 millions d’habitants.<o:p></o:p>

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    En plus de la lutte contre les crues, Villerest devenait un souteneur d’étiage, un producteur d’électricité, un site touristique avec aménagement sportif. Il permettait de pomper l’eau pour les agriculteurs de Cordelle et Bully ; avec un barrage à la hauteur de Pinay, c’était l’irrigation de la plaine du Forez, c’était une lutte contre la pollution, un meilleur tracé des voies de communications, des assurances de distribution d’eau.<o:p></o:p>

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    Cette panacée, l’Agence de Bassin, l’appela : « barrage à buts multiples ».<o:p></o:p>

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    Cependant, au milieu de cette profusion de vertus, hautement claironnées, naissait dans le Roannais une opposition quant à la construction d’un barrage à Villerest. Le Comité de Défense des Gorges de la Loire se rassembla très vite derrière le Professeur J. Thierry qui, inlassablement se mit à démonter la superbe panoplie des vertus de « Villerest ».<o:p></o:p>

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    Les trois fonctions du barrage<o:p></o:p>

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    On résumera le fonctionnement du barrage à trois points principaux

    • Soutien des étiages (étiage : niveau le plus bas d’un cours d’eau).
    • Lutte contre les crues
    • Production d’électricité et refroidissement des centrales nucléaires.

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    Ce qui donne deux niveaux d’utilisation :

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    Soutien des étiages :

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    Une cote 316 représentant le niveau maximal de la retenue pour le soutien des étiages et correspondant à une capacité de <st1:metricconverter productid="128 M" w:st="on">128 M</st1:metricconverter> m3 (millions de m3). Ce cubage stocké à l’automne et au printemps, est destiné à être redistribué à partir de juin et surtout juillet-août.

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    Cette distribution intervenant en période estivale, il devient évident que l’aménagement touristique est, de ce fait, une douce rigolade, baignades et sports nautiques n’étant guère pratiqués sous nos latitudes au mois de janvier.

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    Lutte contre les crues :

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    Avant de rentrer dans le mécanisme des crues, force nous est de constater qu’il existe deux sortes de crues : les petites, qui, tout compte fait, sont plutôt utiles par le rôle d’épurateur qu’elles jouent et, les grandes crues catastrophiques telles que les a connues le siècle dernier.

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    A moins de rentrer dans les chiffres, il faut comprendre qu’une crue catastrophique n’est en fait, que la conjonction des crues ayant lieu sur les <st1:metricconverter productid="1ᅠ000 km" w:st="on">1 000 km</st1:metricconverter> de la Loire ainsi que de l‘ensemble de ses affluents.

    Il a été calculé que pour atténuer sensiblement la portée dévastatrice  d’une grande crue ce sont <st1:metricconverter productid="2ᅠ000 M" w:st="on">2 000 M</st1:metricconverter> de m3 qu’il faudrait retenir (une seconde cote d’exploitation se situe au niveau 320 : niveau du déversoir ; représentant de 316 à 320 un cubage de 110 Mm3 : portant la capacité totale à 238 Mm3. Ce cubage de 110 Mm » étant censé être maintenu vide est destiné à emmagasiner les crues. Ces fameuses crues de la Loire).

    Même si l’on considère que le quart de ce chiffre écrêterait d’une manière positive la crue, ce n’est pas le barrage de Villerest, avec ses <st1:metricconverter productid="110 M" w:st="on">110 M</st1:metricconverter> m3 qui résoudra le problème comme il l’a été proclamé si fort.

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    Par contre, il y a une chose qu’il faut bien souligner, on peut dire d’une crue qu’elle est catastrophique, grande, moyenne ou petite que lorsque que celle-ci est terminée. Cela est une évidence. Est une évidence également que prévoir le débit d’une crue à l’avance reste du domaine des prophètes et autres mages. Seulement voilà « Villerest » étant le seul barrage écrêteur de crue, c’est à lui qu’il appartiendra de stocker les eaux même si la ou les crues en formation se trouvent en dehors de son bassin de versant. En d’autre termes, qu’une crue soit annoncée sur l’Allier, le Cher, le bassin du Morvan, l’Orléanais ou la Mayenne, c’est au barrage de Villerest qu’il appartiendra d’arrêter la Loire afin de permettre aux eaux de l’aval de s’écouler.

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    Ce qui se traduira par l’immersion de la plaine du Forez, chaque fois que ce produira une crue tout au long du parcours de la Loire.

    Et la situation se complique dangereusement pour le Forez et le Roannais, si, pendant le plein du barrage, il survient une crue sur le bassin Cévenol, à ce moment, il faudra, soit accepter l’effet de refoulement et inonder Balbigny et Feurs, soit vidanger le barrage de Villerest et inonder Roanne (Les digues et ponts de Roanne ne pouvant contenir et absorber que 6000 m3/s, le lâchage des eaux à 8 500m3/s sera assez spectaculaire.

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    Après ce très rapide examen du processus des crues et l’efficacité dérisoire de « Villerest » face à ce problème, il est important de souligner que la construction du barrage a été « décrochée » en Conseil des ministre grâce à ces arguments : « la Loire a des crues catastrophiques centenaire, cela fait plus de cent ans qu’il n’y en a pas eu, il faut faire d’urgence Villerest pour protéger les habitants du Val de Loire ». C’est ce genre d’arguments qui a permis de faire financer « Villerest » à 70 % par le Ministère de la qualité de la vie, et ceci est vraiment le fin du fin lorsque l’on découvre que le deuxième rôle important du barrage constitue à lâcher de l’eau en été pour le refroidissement des centrales nucléaires.

    Le cercle est bouclé et le tour de passe-passe effectué, il reste encore au contribuable le droit de payer la note.

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    Production d’électricité et refroidissement des centrales nucléaire.<o:p></o:p>

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    Quant à la production d’électricité par turbinage de la chute, les lâchers d’exploitation sont si peu fonction de la demande d’électricité que E.D.F.  a refusé de participer au financement de l’ouvrage. Ce qui devient un paradoxe, E.D.F. étant d’un autre côté maître d’œuvre du barrage.

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    Une usine est prévue au pied de l’ouvrage où E.D.F. turbinera les apports de la Loire, librement en hiver en respectant les cotes de la retenue, et le débit garanti à Roanne, et en été les lâchers fixés le jour en fonction des débit naturels en vue de maintenir le débit d’étiage.

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    La puissance de l’usine sera de 63 mégawatts environ et sa production annuelle de l’ordre de 160 millions de Kilowatts heure

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    En fait, la protection, les crues, et le soutien des étiages ne sont pas les seules raisons justifiant le projet du barrage. La raison importante du projet  étant la protection et le refroidissement des centrales nucléaires de la basse Loire, située à des centaines de kilomètres de la région de Villerest.

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    Ce comité du Bassin Loire-Bretagne prenait acte des projets envisagés par E.D.F., sur les bords de la Loire et constatait que les centrales nucléaires avaient pour la plupart des réfrigérant du type circuit fermé qui limite les prélèvements en eau et évite d’avancer les quantités de chaleurs importantes dans le fleuve, mais remarquait que les installations de refroidissement en circuit fermé évaporent des volumes importants qui ne peuvent qu’aggraver les difficultés déjà existantes à l’étiage. Il rappelait donc à ce sujet l’impérieuse nécessité d’activer la construction des barrages de régulation.

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    Il convient de noter l’importance et le nombre des centrales nucléaires situées le long de la Loire (Dampierre-en-Burly, Saint-Laurent-des-eaux, prochaines tranches de Chinon et autres prévue dans le Maine-et-Loire et dans le Cher).

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    Rappelons qu’une centrale électrique est avant tout une énorme machine à réchauffer ou à évaporer l’eau. Les deux tiers de l’énergie contenus dans le combustible (pétrole ou nucléaire) sont dissipés dans l’eau ou l’atmosphère. En circuit ouvert une centrale nucléaire de 4 X 1 000MW prélève 2OO m3/s d’eau pour la rejeter réchauffée de <st1:metricconverter productid="10ᄚC" w:st="on">10°C</st1:metricconverter>. En circuit fermé  c’est-à-dire avec des aéroréfrigérants (140m/170m) il faut prélever 12 m3/s dans le fleuve, 2 m3/s sont évaporés et 10 m3/s sont rejetés réchauffés de <st1:metricconverter productid="15ᄚC" w:st="on">15°C</st1:metricconverter>.

    Dans un cas comme dans l’autre, il faut rejeter dans l’environnement l’équivalent de la chaleur de…….. 8 millions de fers à repasser. Or le débit d’étiage de la Loire est faible : en août 48 m3/s à Nevers, 95 m3/s à Tours. Il est même descendu à 12 m3/s à Gien en août 1949 et à 5 m3/s à Orléans en juillet 1870 !

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    Les écologistes ne peuvent accepter de cautionner ou de favoriser une politique de l’énergie nucléaire, aussi s’élèvent-ils avec force contre le barrage de Villerest.<o:p></o:p>

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    « JOURNAL DU GRAND ROANNE » mois d’octobre 2003<o:p></o:p>

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    La sécheresse et le lac de Villerest :<o:p></o:p>

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    Villerest sauve la France du « Black-out »<o:p></o:p>

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    La formule, si elle est osée n’est pas éloignée de la réalité.<o:p></o:p>

    Si les barrages de Villerest et de Naussac n’avaient pas été là cet été  pour assurer un débit minimum du fleuve, les cenrales nucléaires en bord de Loire auraient-elles pu continuer à assurer la production électrique nécessaire à la nation ? Rien n’est moins sûr.

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    Pour Marc Place conseiller communautaire délégué à l’hydraulique, c’est une évidence : « le lac de Villerest après écrêtement des crues de fin <st1:metricconverter productid="2002, a" w:st="on">2002, a</st1:metricconverter> encore une fois montré son extrême utilité pour le val de Loire et au-delà pour le territoire nationale. Non seulement pour le refroidissement des deux centrales en bord de Loire mais pour l’alimentation en eau des collectivités qui puisent dans la nappe alluviale du fleuve et pour l’irrigation des cultures. Hélas, c’est au détriment du développement local car la cote extrêmement basse du lac cet été n’a certainement pas favorisé la saison touristique ».

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    En effet le barrage de Villerest appartient à l’Établissement public Loire (EPL) et ses rôles premiers d’écrêtement des crues et de soutien d’étiage impliquent une gestion de l’eau de la retenue qui fait passer au second plan l’objectif touristique.

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    Il faut dire que depuis sa mise en eau il y a 20 ans, on n’avait jamais connu ça. Début juillet, le niveau du lac était déjà de <st1:metricconverter productid="7 m│tres" w:st="on">7 mètres</st1:metricconverter> en dessous de sa côte habituelle et il était descendu en tout de <st1:metricconverter productid="15 m│tres" w:st="on">15 mètres</st1:metricconverter> à la fin de l’été. Les ports de la Caille à Saint-Jean Saint-Maurice et de Bully au pont de Presle se sont retrouvés à sec et au bout d’une plage à l’étendue inhabituelle la zone de baignade de la plage de Villerest était réduite à la portion congrue.

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    La solidarité doit jouer dans les deux sens <o:p></o:p>

    Ainsi pour Marc place, il est clair que la solidarité entre territoire doit s’exercer dans les deux sens :

               « Le rôle majeur que jouent pour tous les bassins aval les barrage de Villerest et de Naussac, implique pour les collectivités bénéficiaires de ces équipements un retour de solidarité au travers de l’EP Loire afin de soutenir les projets environnementaux et touristiques du roannais ».<o:p></o:p>

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    « Cet été au-delà de la situation du lac, les difficultés d’alimentations en eau potable qu’on connues nombre de communes du Roannais, et qui ont rendu nécessaires des arrêtés de restrictions d’utilisation de l’eau, doivent attirer notre attention sur la fragilité de la ressource en eau, et la nécessité impérieuse de la sauvegarder même dans une région comme la notre, plutôt favorisée par la nature ». En effet, si l’alimentation en eau potable n’est pas de la compétence du Grand Roanne, qui s’occupe lui de l’assainissement des eaux usées, de l’hydraulique, c’est-à-dire du suivi des cours d’eau,et de la revalorisation du fleuve Loire et du lac de Villerest tout est cependant lié.

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    Concilier valorisation et préservation de l’environnement <o:p></o:p>

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    « Nous devons porter une attention accrue à la protection des rivières et des nappes phréatiques, ainsi qu’au milieu naturel du fleuve Loire, conclut Marc Place, C’est notamment le but de l’étude que nous avons lancée sur le fleuve Loire de trouver comment l’occupation humaine et notamment les projets de valorisation touristique de ces espaces peuvent être en harmonie avec leur préservation environnementale »<o:p></o:p>

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    Nota : aucun mot sur les algues vertes à l’odeur si parfumée.<o:p></o:p>

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