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    LE PETROLE ARTIFICIEL

     

    Après cinq années de recherche menées en coopération étroite avec les universités d’Alicante et de Valence, Bio Fuel Systems (BFS) a mis au point le premier « procédé de conversion énergétique accéléré » qui permet de transformer les rejets excessifs de CO‎‎, en un pétrole de qualité.

    Ce système repose sur les effets conjugués de la photosynthèse, de l’énergie lumineuse et des propriétés organiques du phytoplancton, mobilisé comme puissant catalyseur, pour obtenir un carburant comparable au pétrole fossile et offrant les mêmes possibilités de produits dérivés (plastiques, polymères, etc.).

    La culture intensive de phytoplancton s’opère dans des photobioréacteurs verticaux à partir de souches sélectionnées pour leur teneur en lipides et cela sans prélèvement sur la biodiversité.

    Sur 1 hectare et selon un scénario de rentabilité optimale, une usine type BFS de dépollution/valorisation, est ainsi capable d’absorber 12 000 tonnes de CO, par an et d’assurer une production continue et annuelle d’environ 5 500 barils de pétrole, voire 0,45 Mégawatts d’électricité (le COcapté peut être transformé en électricité grâce à des turbines ou des Moteurs de Combustion internes).

    Au cours du processus de transformation, de multiples coproduits et sous-produits à forte valeur ajoutée, tels les acides gras essentiels (type oméga 3 ou 6), peuvent par ailleurs être extraits du gisement de biomasse obtenu, assurant ainsi la rentabilité d’une installation-type.

    Pour produire 1 baril de pétrole BSF absorbe 2,168 Kg de CO, et neutralise définitivement 937 kg de CO, après combustion.

    Ainsi, en prenant en compte l’ensemble du type de production de l’énergie consommée, à distance parcourue égale (100 km) et à la puissance égale (135 chevaux), une voiture fonctionnant avec le pétrole BSF est la seule à avoir un bilan carbone négatif (- 48 kg de CO) largement devant la voiture roulant grâce au pétrole fossile (+ 19 kg de CO) ou encore la voiture électrique alimentée à l’énergie nucléaire (+ 0.,3kg de CO).

    De l’amont à l’aval du procédé de conversion, BSF marque une avance majeure en termes de capacité de dépollution, de rendement à l’hectare et de bilan carbone, dépassant largement les limites environnementales, économique et sociétale des biocarburants de 1° et 2° génération à base de matières premières agricoles.

    Selon la société Bio Fuel Systems, « la production en continue du pétrole BSF à un coût moindre, la qualité du combustible obtenu, son caractère propre, inépuisable et économiquement viable, offrent une véritable réponse à la raréfaction des hydrocarbures, ainsi qu’une alternative durable à la dépendance vis-à-vis des importateur de pétrole et de gaz ».

                                                             A.N.R. magazine 461 (Juillet 2012)


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