•  

    LE RELAIS POSTE DE L’HOPITAL SUR RHINS<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p style="font-weight: bold; text-decoration: underline;"> </o:p>Noms de personnes ayant servies la poste :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Les maîtres de poste :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>1578 : Blaise Tricaud est qualifié de "chevaucheur tenant la poste à l'Hôpital pour notre sire le roy".

    <o:p> </o:p>Entre 1675 et 1725 : Jean Joseffe Blanchet tenant la poste<o:p></o:p>

                           : Claude et Séraphin Girardet (Postillons)<o:p></o:p>

                           : Mathieu Girardet (Postillon)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>En 1724 : Charles Ferrier, maître de Poste à l’Hopitâl-sur-Rhin achète Bussière et ses droits seigneuriaux. Cette famille a donné à Notre-Dame-de-Boisset : un curé Charles Ferrière de Bussière et deux maires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Entre 1725 et 1800 : Claude Billiaud est maître de Poste aidé par Antoine Denis<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>De 1796 à 1803 : André Marie François Gouttenoire est maître de poste au relais de l'Hôpital, il sera nommé à ce même poste en 1803 au relais de Saint-Symphorien-de-Lay, courrier du 10 Prairial An II de la République, en remplacement de monsieur Grangard, le relais de l'Hôpital étant supprimé.<o:p></o:p>

    Postillons : <o:p></o:p>

    Claude Bataille, Benoît Servabeaut, François Marvallin<o:p></o:p>

    1814 :  Jean Denis <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>Au temps des Romains c'est un carrefour important du chemin Lyon-Autun. A cet emplacement  il a existé soit : une maison hospitalière où les voyageurs attardés ou fatigués avaient le droit de s’y reposer la nuit, et d’y prendre le repas du soir et du matin. Les soins et l’hospitalité étaient donnés gratuitement grâce à des fondations faites par des gens charitables.<o:p></o:p>

    Soit une maladière ou maladerie voir même une léproserie ou ladrerie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Sur les terriers des XIII et XIVème siècle, le hameau de l'Hôpital dépens du village de Saint-Cyr-de-Favières, il se nomme "Hospitium"ou "Hospitali Pètre Fortune" qui devient : Hôpital de Pierre Fortunière, appellation païenne du vocable chrétien de l'Hôpital de Saint-Fortunat.

    <o:p> </o:p>Le relais poste fait la fortune du mas de l'Hôpital, autour de lui, l'agglomération devient si importante  qu'on lui attribue un service religieux.

    <o:p> </o:p>C'est en 1783 que fut abandonné le relais poste de l'Hôpital d'abord momentanément, il reprit du service sous la Révolution et l'Empire avant sa suppression définitive en 1832.

    <o:p> </o:p>A la Révolution la Communauté religieuse des Minimes  de Roanne, possède une habitation située au premier étage des écuries de l'ancien relais poste de l'Hôpital.

    <o:p> </o:p>En 1668 le relais poste existe à <st1:metricconverter productid="200 m│tres" w:st="on">200 mètres</st1:metricconverter> après le pont actuel sur le Gand, il se trouve alors sur la commune de Neaux. Il est positionné le long d’un incroyable tracé, large de <st1:metricconverter productid="2,50 m│tres" w:st="on">2,50 mètres</st1:metricconverter> rocheux et cahoteux, ou glaiseux et ruisselant, empruntant tantôt les vestiges de l’ancienne voie romaine, tantôt des raccourcis abracadabrants notamment pour descendre tout droit sur le relais de la poste aux chevaux situé alors presque à l’entrée actuelle du tunnel de chemin de fer de l’Hôpital.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Pour monter de l’Hôpital à Neaux, il fallait franchir le « Bois des morts » à quelques centaines de mètre du départ de cette montée. Dans ce sens ce n’était pas dangereux, mais à la descente assez forte, la ligne droite était brusquement interrompue par un caprice du sol. A la traversée de la profonde « goutte des morts » il y avait de nombreux accidents et quelques embuscades.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Mais avant 1732 l’ingénieur Deville et ses collaborateurs crées une belle route du Coteau à Tarare. Ils en profitent pour aménager la portion entre l’Hôpital et Neaux et la aujourd’hui «  vieille route » est telle que nous la connaissons : montée de l’Hôpital par le pont de la Goutte au mort, les bois de Loyette, le plateau de la Pirotte, le virage des Mouillères d’où l’Empereur partant pour l’île d’Elbe fit adieu à sa mère réfugiée au monastère de Pradines  (Un panneau  neuf, vient de remplacer celui posé par les Chemins du Passé il y a de nombreuses années) La chaussée Sainte Marguerite bordée  de ses magnifiques platanes enfin bientôt le bourg de Neaux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Il faudra attendre 1836 la nouvelle route royale qui faillit être à péage et qui deviendra la RN 7 pour contourner l’obstacle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>En 1732 il est transféré à L’Hôpital dans la maison des demoiselles « Coquard » ensuite maison « Car » cette maison dispose d’une grande cour avec puit ; une partie vient d’être abattue en 2004 à l’angle de route de Roanne et de la route de Régny


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique