• Une religieuse chez les Maoris


     

    Une religieuse française chez les Maoris<o:p></o:p>


    Suzanne Aubert  nait dans le village  de LAY en 1835, malgré de grandes réticences familiales elle entre en religion et part chez les Maoris en Nouvelle-Zélande. Elle fut à la fois missionnaire, infirmière, traductrice, botaniste, enseignante... Elle est encore aujourd'hui une icône nationale.<o:p></o:p>

     Jeune religieuse lyonnaise de bonne famille, Suzanne Aubert embarque en 1885 dans un baleinier pour un voyage de 4 mois. Sa nouvelle mission : <st1:PersonName productid="la Nouvelle-Zélande" w:st="on">la Nouvelle-Zélande</st1:PersonName>, à Auckland.

    Plongée au cœur de la vie des Maoris Suzanne s'habitue très vite à sortir du couvent et à rencontrer la population locale. Elle est d'abord enseignante auprès des enfants Maoris.

    Suite à l'arrivée d'un nouvel évêque qui ne souhaite plus sa présence, elle change de mission. Là, à l'Est du pays, elle devient "sister doctor". Infirmière en France, elle étudie avec les Maoris les plantes médicinales et compose des médicaments "biculturels" efficaces. Des épidémies et maladies alors incurables sont éradiquées.

    A l'époque, de plus en plus de colons débarquent en Nouvelle-Zélande. Colons et autochtones ne se comprennent pas. Elle entreprend alors la rédaction d'un lexique franco-maori et d'un guide de conversation. Les ouvrages, depuis adaptés, ont été utilisés pratiquement tels quels par les Universités jusque dans les années 50. Suzanne Aubert participe ainsi à la sauvegarde de la langue maorie et permet aux colons et autochtones d'apprendre la langue de l'autre.

    Une nouvelle mission l'attend ensuite à Jérusalem, ville de Nouvelle-Zélande, où le responsable la demande : elle doit redonner vigueur à une fondation religieuse. Elle créera ainsi un dispensaire, une école, un couvent, une église... Pour être plus libre encore dans son engagement auprès du peuple maori, elle fonde une nouvelle congrégation : les sœurs de <st1:PersonName productid="la Compassion." w:st="on">la Compassion.</st1:PersonName>

    A sa mort en 1926, la ville entière fonctionne autour de la congrégation. Elle aura droit à des funérailles nationales. La mère Teresa des Maoris est encore aujourd'hui une héroïne de l'histoire de <st1:PersonName productid="la Nouvelle-Zélande" w:st="on">la Nouvelle-Zélande</st1:PersonName>.

    Aujourd'hui des démarches pour sa canonisation sont entreprises près du Vatican et notre bonne Suzanne Aubert va certainement devenir la première Sainte de Nouvelle-Zélande.

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