• Vendranges un lion à la gare


     

    UN LION EN LIBERTE A <st1:PersonName productid="LA GARE DE" w:st="on">LA GARE DE</st1:PersonName> VENDRANGES

    C’est un véritable safari qui eut lieu à Roanne le jeudi 21 décembre 1905.

    La veille au soir, le cirque Juliano, avait chargé à Saint-Etienne, les sept cages de sa ménagerie sur les wagons du train de marchandises qui arrive à Roanne vers 1 heure du matin.

    A Balbigny, on s’aperçut qu’une des cages avait été éraillée au passage d’un tunnel mais personne ne s’inquiéta et tout alla bien jusqu’à Saint-Jodard.

    A la sortie de la gare, le toit d’une des cages heurta la voûte du tunnel mais personne ne vit l’incident et c’est seulement arrivé à Roanne que l’on s’aperçut qu’il manquait un des lions.

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    La chasse s’organisa sur les voies du P.L.M. en gare de Roanne et les trois lions restants : Pacha 1, Pacha 2 et Maccada eurent une triste mort : ils furent fusillés par les gendarmes comme à l’abattoir, sans même se défendre..

    Le quatrième lion : Ménélick, avait donc disparu et on se mit à sa recherche.

    C’est à Vendranges, dans le jardin de la maison du brigadier poseur Trabach que le fauve fut signalé. Tombé du train et passablement étourdi, le pauvre Ménélick, après avoir erré le long de la voie faisait les cent pas derrière une barrière de passage à niveau comme il avait l’habitude de la faire dans sa cage du cirque Juliano.

    Entouré par les gendarmes et les chasseurs de gibier des environs, il sera bien vite abattu à son tour. 

    Pauvre patron de cirque, son avenir fut bien compromis ce jour-là. Les quatre lions de l’Atlas (nés cependant en ménagerie) étaient le fleuron de son petit cirque et devaient servir à une exhibition où un cycliste effectuait le Cercle de <st1:PersonName productid="la Mort" w:st="on">la Mort</st1:PersonName> au-dessus de la cage des fauves.

    Le Journal de Roanne du 24 décembre 1905 se fait l’écho de cet incident et ouvre largement ses colonnes aux différents témoins de ce fait divers.

    Selon la rumeur la dépouille de ce lion passa chez un taxidermiste et rentra dans les collections d’animaux empaillés du lycée Jean Puy à Roanne.

    Toujours selon la rumeur certains « potages » n’hésitaient pas à placer la dépouille dans une classe pour effrayer la femme de ménage qui venant très tôt le matin, en ouvrant la porte et allumant la lumière se retrouvait face à face avec l’animal.

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