• Visite des Historiens à Régny


     

    REGNY, DU PASSE AU PRESENT

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    Visite de la section Histoire des Amis du Musée Déchelette de Roanne en septembre 2005<o:p></o:p>

    Le groupe culturel régional des Chemins du Passé, dont le siège social est à Saint-Symphorien-de-Lay, organisait samedi une visite commentée de la petite ville de Régny.<o:p></o:p>

    C’est André Devis qui était le maître de cérémonie. Les 37 visiteurs présents, arrivant de tout le Roannais ont d’ailleurs pu remarquer qu’il est intarissable dès qu’il s’agit d’histoire du passé.<o:p></o:p>

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    La visite a débuté par l’histoire du Prieuré. Vers 865, le comte Silvald créa, sous le vocable de Saint Martin, ordre des bénédictins, un prieuré à Régny avec 5 moines et un prieur. Chaque jour devaient y être célébrées deux messes, une grande et une petite. En 870, Charles II, dit le Chauve, nomme le duc Boson, son beau-frère, gouverneur du Lyonnais-Mâconnais. En 871, ce dernier s’empare de plusieurs abbayes dont Régny, ce qui lui permet de bénéficier de revenus. En 879, il est à Charlieu et tombe malade. Craignant de mourir et sur les conseils des moines, il donne au monastère de Charlieu, l’abbaye de Régny et l’église de Saint-Martin-d ‘Estrat. Il meurt en en 887 et son testament devient exécutoire.<o:p></o:p>

    Au cours des âges, le prieuré connut de nombreux épisodes et de nombreux tracas. Par exemple en 1368, Germain Pommiers s’installe à Lay et occupe le prieuré faisant de gros dégâts aux bâtiments.<o:p></o:p>

    En 1377, c’est encore l’occupation  par des bandes anglo-saxonnes. A la suite de ces épreuves, les religieux et les habitants décident de construire une enceinte autour du prieuré. Les travaux débutent en 1378 et seront terminés en 1425. A l’ »intérieur se trouve 100 familles, deux églises, une halle centrale, des petits jardins. Assez vite, hors des murs s’élèvent de nouvelles constructions groupées autour d’une grande chapelle baptisée Saint-Julien. Hélas les guerres de religion arrivent et des soldats en 1594, séjournent à Régny et font encore de gros dégâts.<o:p></o:p>

    Il faut encore noter que l’église prieurale Saint-Martin devint bien national et fut vendue en 1796 et l’autre église à l’intérieur des murs fut vendue le 7 thermidor de l’an IV (25 juillet 1796). Elle fut démolie sous le Premier Empire. Sur son emplacement se trouve l’actuelle mairie.<o:p></o:p>

    Les visiteurs ont, au cours de la promenade, trouvé les tours, l’emplacement des portes, le pont sur le Rhins, l’emplacement du bief du moulin… Il faut aussi indiquer que les fortifications étaient entourées de douves sèches.<o:p></o:p>

    Jusqu’a la fin du XV° siècle, les habitants de Régny vivent de l’agriculture mais voient apparaître le commerce et naître l’industrie.<o:p></o:p>

    Au XVIII° siècle, l’industrie est florissante, les maîtres tisseurs fabriquent des toiles de fil, de coton, du linge de table. En 1813, il existe une filature avec 53 ouvriers. En 1855, c’est la création des crayons Conté et en 1871 la fondation du tissage Binder-Jalla.<o:p></o:p>

    Il faut aussi noter qu’au début du XX° siècle une mine de charbon (anthracite et antimoine) fut ouverte. La concession couvrait un espace de 440 ha.<o:p></o:p>

    Enfin Régny devint canton en janvier 1790. Six communes en font partie mais le canton disparaît en 1801.<o:p></o:p>

                                           Le Pays Roannais du 16/09/5005<o:p></o:p>

    Vous pouvez voir quelques photographies de cette sortie dans la section photos <o:p></o:p>


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