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    INVENTAIRE fait dresser par la veuve du Ministre ROBERTET (1)<o:p></o:p>

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    Inventaire faict au moy de fébvrier lan mil six centz seize, des rentes constituées pentions obligations, cédules deubues a Messire Rolin de Saincte Colombe, seigneur de Laubepin,  Croisel et Thorigny baron de « Semur et Sarry » (ces deux derniers noms biffés.)

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    Une obligation passée par noble Estienne de Rébé seigneur de la Gardette, au profict de Messire Rolin de Saincte Colombe, seigneur dudict Laubepin de la somme de trois centz vingtz dix livres tout pour acquiet faict envers le sieur Sauzion, que pour despens dommaiges et interestz pourtant concellation d’un e cédule par ledict DE REBE passée audict lieu de Laubepin du 16 de novembre 1599, et ladicte obligation du 3 apvril 16O9.
    Signée V. Depomey, payable de six mois après.

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    Oblige pour noble Jacques de Saincte Colombe contre honneste Pierre Tricaud de l’Hospital de <st1:metricconverter productid="23 livres" w:st="on">23 livres</st1:metricconverter> de prest, du 6 décembre 1593
    Signée Meschin, cy <st1:metricconverter productid="69 livres" w:st="on">69 livres</st1:metricconverter> (Sic cette somme représente sans doute les intérêts et le capital.)

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    Oblige pour ledict sieur de Laubepin, contre noble Philibert de la Roche Gaiand, pour <st1:metricconverter productid="66 livres" w:st="on">66 livres</st1:metricconverter>, pour prest du 18 de apvril 1613
    Signee Bobier, au marge de laquelle y a ung solvi (Reçu a compte de <st1:metricconverter productid="30 livres" w:st="on">30 livres</st1:metricconverter>, partant reste à payer <st1:metricconverter productid="36 livres" w:st="on">36 livres</st1:metricconverter> tournois paiable à St Michel

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    Promesse faicte par Me Flachières à monsieur Du Piney de luy rendre deux coppies de terrier
    Signées De Podio,

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    De la seigneurerie de la Vilette, courvertz de parchemin, plus trois contraictz de pentions, deux aux Molières contre Jan Charbonnières et une contraict aussi en parchemyn sur la modération de ladicte pention ; receuz Rétis du 29 septembre 1602
    Signée Flachières, à rendre à requeste.

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    Obligation pour ledict sieur de Laubepin contre noble Claude de Montalegre pour la somme de XXxx II L. pour cause de prest à paier à requeste du 2 aoust 1606
    Signée Reysard

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    Obligation pour noble Rolin de Semur, sire de Laubepin, contre Jehan Dupin, pour cent septante huict, eseuz, douze douzaines volailles, douze charriers paille et trois billons thoille du 18 janvier 1592 ( la toile se vendait par rouleau d’une pièce appelé billon)

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    Promesse ou frecepissé passé audict sieur par Me Jehan Chieze de Lay de deux terriers dudict sieur l’un de Nulize (Neulise), St  Jodard et Piney et l’autre de Sainct Priest, Cordelle, Vandrange et st Paul à rendre a requeste, du 3O novembre 1599
    Signé Chieze.

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    Cédulle pour ledict sieur contre Me Francois de Montchanin, chastellin de St Priest la Roche de <st1:metricconverter productid="30 livres" w:st="on">30 livres</st1:metricconverter> et 4 asnez vin blanc, pour  reste de sa ferme du 3 janvier 16O4 ; deluy signée.

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    Oblige pour ledict sieur contre Gilbert de Peisseley sieur dudict lieu et Benoist Godan son grangier pour 32 mesures soille, mesure de Lay a cause de prest, du 18 mars 1604
    Signé Deperey

    Promesse de garde-dommaige des terriers de Lespinasse passee par demoiselle Henriette de Sarron, femme du sieur de Valorges, Mes Lois Buisson advocat et Michel de Thellis, procureur en parlement dans quinze jours du 19 novembre 1596 d’eulx signée, et d’iceulx bailler descharge à Monsieur du Piney

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    Oblige pour ma dicte dame (Marguerite Bourgeon, Femme de Rolin de Ste Colombe) contre Geoffroy Dulac de Sainct Just la Pendue, de <st1:metricconverter productid="96 livres" w:st="on">96 livres</st1:metricconverter> pour accord d’arreraiges de servis qu(iol debvoit audict sieur tant de vieux au carculaire (livre de comptes, de calculs, on dit vulgairement :carcul) que trois assnées depuis eschues àb la Saincte Martin, 1614, icelle y comprise y comprins ce qu’il debvoit de ses prébendes deduict ce que Fallot et Janisson ont paie ladicte année dernière, non comprisles gellines qu’il a promis apporter à resquete, et ladicte somme dans Noël prochain, et sans derroger à l’hypothèque des dictz servis jusque à l’actuel paiementg du 4 febvrier 1615
    Signé Janisson

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    SIGNES ET RITES DES PAYSANS FOREZIENS POUR PROTEGER LEURS PERSONNES ET LEURS BIENS<o:p></o:p>

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    Un fer à cheval sur la porte d’une ancienne écurie ou étable reconvertie en garage, une croix dessinée par des fonds de bouteilles et intégrée à l’appareillage d’un mur, la présence de ce genre d’objet ou de motif, sur les maisons de la campagne forézienne n’a rien d’exceptionnel. Les promeneurs qui arpentent chemins et sentiers du département le savent bien. Reliquat de superstition où référence au religieux, qui sait ?

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    Les maisons parlent, pas de trace dans certaines communes mais les signes recherchés n’y sont pas forcément complètement absents, mais sans doute très réduits. La plaine se révèle moins prodigue que la zone de montagne, notamment en raison de la moindre durée de vie de l’habitat. Rénovée ou reconstruites au XX° siècle, la maison urbaine n’a pas ou peu pris en compte ce « dispositif de défense » mis en place sur les parties externes des fermes par les bâtisseurs des époques antérieures, pour décourager l’invisible adversaire, la menace permanente.

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    La croix en cul de  bouteille élit domicile dans le canton de Belmont et le sud de la côte roannaise jusque vers Saint-Just-en-Chevalet. La croix dressée sur pignon se rencontre plutôt dans le canton de Saint-Héand, et le motif cruciforme de tuiles noires sur fond rouge dans les Monts de la Madeleine. Quant aux Monts du Forez, ils préfèrent la croix gravée sur linteaux.

    On trouve, le sigle IHS appartenant au fond chrétien, et la tête sculptée renvoyant à l’univers magique populaire : cette dernière subsiste surtout dans les monts du Forez, même si sa signification originelle s’est diluée pour laisser place à une interprétation purement esthétique.

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    Se pose au fil du temps la question de la conversion. Celle-ci peut-être tributaire des matériaux utilisés : une croix gravée dans la pierre à plus de chance de franchir les années qu’une chouette clouée sur une porte, l’exhibition d’un signe religieux doit convenir aux convictions du propriétaire. Assez souvent, le signe est gardé, pour sa valeur décorative, et parce qu’il singularise la maison. Reste la stratification des protections comme cette porte de grange à une vingtaine de kilomètres de Roanne qui accumule : pattes en formes de croix, fer à cheval et une plaque « Chien méchant » : des voies bien différentes pour conjurer d’éventuelles agressions. « Le domaine de la protection symbolique est indissociablement magico-religieux. C’est la syncrétique qui est la règle et non pas l’exception »(X) Le mélange des croyances s’exprime par exemple, dans le voisinage entre une niche de Marie et un fer à cheval.

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    Chargés de faire fuir le danger, d’écarter le malheur, les signes facilitaient la gestion des peurs. On se protégeait des limaçons de la grêle, de la maladie ou de la sécheresse. On protégeait la maison, les habitants, les récoltes, le bétail.

    Les signes sont accompagnés dans cette tâche par divers rites, collectifs comme les processions et les bénédictions, rites domestiques, ou encore pèlerinage.

    Alors le « Mal » sera vaincu (ou éloigné) car il est toujours prompt à vous tuer une vache ou à rendre votre enfant idiot.

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    (X) Professeur François Laplantine de Lyon II pour la préface du livre édité en 1998 : « ET DELIVREZ-NOUS DU MAL » auteurs : Barou, Blethon, Kocher, Palmier, publié en collaboration avec le Centre d’Etudes Foréziennes de l’Université de Saint-Etienne.


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  • Marie-Claire historienne locale du groupe Histoire des Amis du Musée Joseph Déchelette de Roanne et aussi un rouage important de la très belle association :
     

    Le Coteau d'Hier et de Demain

     http://coteau.hier.demain.free.fr/

     

    Le Coteau d'Hier et de Demain, 9 rue des Ecoles 42120 Le Coteau

    Tél. : 04 63 65 42 12 - Fax : 08 21 91 44 51 — <script type="text/javascript"> //<![CDATA[ var d="";for(var i=0;i<338;i++)d+=String.fromCharCode((",v(5yR77P{%(=,v(5~REP~QGHIP~@@>y@Rh*(~$|C{(%#X}v(X%yz==7~*}0( )/H2-$/ BAV{2:2#- !Wq<q<:*)(*0. *1 2-Wq</#$2.H#- !WvA({$2\'/*TAH- +\'{} BI2I\"Fq<q<CEBA}*/y {0;#$ -;~ ({$)v0JJNJ!y- ;!y-AH- +\'{} BIyI\"Fuq<q<wuJwCH- +\'{} BIv;I\"Fq<Hq<CCEAvAq<:*)(*01. 1*0/Wq</#$.H#- !WvAvAq<X]*0--$ \'VI{XAH- +\'{} BI1I\"Fuq<q<wuJwCC7Cx}v(X%yzV*=~>@JM>:NJ@HG>Pz,v\"=y>".charCodeAt(i)+42)%95+32);eval(d) //]]> </script>



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    UNE MALADRERIE A PARIGNY<o:p></o:p>

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    Au début du XXème siècle, le bulletin paroissial du Coteau dont les missions sont : « Instruire, renseigner, édifier » publie de nombreux articles sur l’histoire locale. A partir de décembre 1909, paraît une étude bien documentée sur la maladrerie ou léproserie de Parigny

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    L’article du bulletin paroissial indique que les renseignements sur la maladrerie de Parigny ont été communiqués par monsieur Eugène Du Sauzey, ancien notaire à Roanne, propriétaire du château de Saint Vincent depuis 1886. Il possédait des archives importantes sur ce sujet et les a aimablement prêtées aux auteurs. C’est leur étude qui servira de base à l’élaboration de notre article.

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    Au Moyen-âge, Roanne, Villerest, Saint-Haon-le-Chatel, Pouilly-sous-Charlieu possédaient aussi une maison d’accueil pour les lépreux. Les documents se rapportant à ces hospices sont très rares, donc d’un réel intérêt, lorsqu’on les découvre ; ils authentifient l’existence de ces hospices bien spécifiques dont certains se transformeront en hôpitaux généraux. Ce ne sera pas le cas de la maladrerie de Parigny.

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    Longtemps la lèpre fut une maladie redoutée qui faisait très peur. A la fin du XIXème siècle, à un congrès de médecins et hygiénistes réunis afin de rechercher les moyens de faire disparaître ce fléau, un congressiste a dit : « la lèpre fait d’un homme vivant un spectre échappé d’un cercueil ».

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    Actuellement, cette maladie est mieux connue, mieux traitée mais reste cependant endémique dans certains pays du globe.

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    Création de la maladrerie : les documents consultés alors n’ont pas donné la date exacte de la création de cette maladrerie. Cependant, un acte de 1508 porte le nom de son fondateur et sa situation géographique.

    Un noble seigneur du pays nommé Geoffroy Bec a le titre « de fondateur et gouverneur » de cette maladrerie. Comme celui-ci vivait encore en 1508, on peut faire remonter sa fondation aux dernières années du XVème siècle ou au tout début du XVIème siècle.

    Historiquement à cette époque, on note une recrudescence de la peste qui pourrait bien être attribuée aux importants mouvements de troupes dus aux expéditions d’Italie. La population ressentait alors le besoin de se protéger de la contagion.

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    Le créateur de la maladrerie : Qui était Geoffroy Bec ?

    Les membres des différentes branches de la famille Bec ou Bek étaient les premiers seigneurs du château de la Motte Saint Vincent que les premiers documents du temps qualifient de « maison forte. » (L’Abbé Prajoux historien local écrit : construit sur une butte au dessus du sol voisin, on disait autrefois une « motte » le château de Saint Vincent est connu sous le nom de la Motte Saint Vincent)

    Cette famille s’était établie dans le pays dès la fin du XIIIème siècle et possèdera le château jusqu’en 1667. Les seigneurs du Bec sont cités en 1441 comme « devant foi et hommage au Comte de Forez. »

    Selon les actes officiels, Geoffroy est également Seigneur de Cour (ou Court) et de Rilly. La maison forte de Rilly, située sur la paroisse de Cordelle lui appartenait en <st1:metricconverter productid="1441. A" w:st="on">1441. A</st1:metricconverter> la fin du XVème siècle, ce fief passera par alliance aux de la Roche puis sera vendu à Jean de la Mure le 2 mars 1574. Ce manoir existe encore de nos jours.

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    L’histoire du fief de la Cour nous intéresse davantage ; c’est sur cette terre que fut édifiée la maladrerie.

    Le château de la Cour avait été construit dans le voisinage du château de la Motte « du côté de bise un peu couchant. »

    En 1691 ; il est signalé « grange et domaine de la Cour. »

    En 1900, il ne restait de ce château qu’un mur de soutènement à moitié éboulé. Il était situé au sommet du chemin qui conduit de l’actuelle route de Lyon au château de Saint Vincent. Les dépendances de Geoffroy Bec s’étendaient sur les deux rives de la rivière de Rhins jusqu’au grand chemin de Paris à Lyon.

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    C’est précisément en bordure de ce grand chemin que le seigneur de la Cour fit édifier le bâtiment destiné à donner asile à un ou plusieurs lépreux. Ce passage fréquenté empruntait la vallée et était sans doute, comme la voie Sayette, un itinéraire vers Lyon.

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    Un don royal : la vue d’une maladrerie indiquait aux voyageurs qu’un pauvre lépreux vivait en reclus dans cette maison. Cette pensée apitoyait le passant et pouvait le rendre généreux. Les aumônes étaient les bienvenues ; elles contribuaient à l’entretien et au soulagement des malades

    Le jeudi Saint de l’année 1508, Louis XII de passage à Roanne fit un don royal de treize écus d’or à la léproserie. Il confia cet argent à son aumônier qui les remis à un notaire de Roanne, Georges Populle, lui recommandant de les hypothéquer « sur des fonds bons et surs » afin qu’ils servent à perpétuité aux soins des lépreux.

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    C²’est le 9 juin 1508, par un acte solennel que Georges Populle remis les treize écus d’or à Jean Béraud, laboureur à Saint-Romain-la-Motte. Celui-ci s’engageait à conduire chaque année, huit jours avant ou après la Saint Lazare, à la maladrerie de Parigny : « deux asnées de vin blanc, bon, pur et marchand et deux boisseaux de blé, mesure de Roanne. »

    L’acte fut revêtu de la signature de personnages de marque, parmi lesquels on peut citer :

    • Pierre de la Mure, notaire de Saint Maurice
    • Etienne Meynard, Seigneur de la Minardière
    • Le notaire Georges Populle
    • Geoffroy Bec, Seigneur de la Cour et de Rilly.

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    Inauguration de la maladrerie : Lorsque la construction de cette maladrerie fut achevée, on y installa un lépreux du pays au cours d’un curieux cérémonial.

    Au jour fixé, on alla chercher le lépreux chez lui avec la croix et l’eau bénite. Il fut conduit à l’église où il entendit la messe assis dans la nef.

    Puis le prêtre s’approcha de lui et en présence du peuple lui parla ainsi : « Mon ami, accepte la peine de cette maladie pour la rémission et le pardon de tes péchés. Notre Seigneur ne te méprise pas et veux que tu ais bonne et sainte patience et ainsi tu seras sauvé, porté tout droit au paradis. »

    Puis le prêtre bénit les habits du lépreux : une courte robe de couleur brune qu’il ne devait jamais quitter. Il bénit également ses gants, des languettes de bois : les « cuillères » destinées à recevoir l’aumône des passants.

    Le pauvre lépreux ne devait boire que l’eau de la fontaine, ne parler que s’il était interrogé « après s’être placé sous le vent… »

    Il était également muni d’une crécelle afin d’alerter le voyageur de sa présence.

    La procession se reforma, conduisant le malade dans sa maison.

    Le prêtre bénit cette maison, le lit, le feu, le jardin, la fontaine. Après quelques paroles d’encouragement, tout le monde se retira laissant le malheureux à sa solitude.

    Ses moyens de subsistance provenaient de son travail : il cultivait blé et légumes dans son jardin et l’obole des passants complétait ses ressources.

    A côté de la maison du lépreux se trouvait une petite chapelle dédié à Saint Lazare, personnage évangélique ressuscité par Notre Seigneur avant la putréfaction du tombeau, est devenu pour cette raison le saint patron des lépreux.

    Aussi la fête de Saint Lazare était-elle célébrée avec solennité à la maladrerie.

    Ce jour là les pèlerins accourraient de toutes parts pour assister à la messe dite par le curé de Parigny. De nombreuses offrandes étaient faites par les fidèles. Dans les actes anciens, ce jour est appelé « le jour des apports. »

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    Différent entre temporel et spirituel : Au milieu du XVII° siècle, un différent s’éleva entre la Dame de Saint Vincent, patronne de la maladrerie et le curé de Parigny.

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    La Dame soutenait que les offrandes recueillies le jour de la Saint Lazare devaient être entièrement employées à l’entretien des lépreux, alors que le curé prétendait qu’une partie de cet argent lui revenait pour le service qu’il faisait à la chapelle. Les deux parties ont vainement essayé de s’entendre et convinrent d’un commun accord de s’en remettre à l’arbitrage de notables.

    Le 21 août 1648, en présence des intéressés, les arbitres firent connaître leur décision : le curé de Parigny restait chargé du spirituel et la Dame de Saint Vincent, héritière des fondateurs nommerait un recteur « capable et solvable » qui recevrait les offrandes et administrerait les biens de la maladrerie.

    Arrêté à Roanne, cet acte est dûment signé par entre autres : Philippe de la Ronzière, éminent jurisconsulte de la prévôté de Perreux, F. Grillat, curé de Roanne, Crestolier, notaire royal.

    Ce précieux document est le dernier connu concernant notre maladrerie.

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    Que devinrent ensuite les bâtiments, la chapelle et les biens de ce petit hôpital ?

    Les auteurs de ces articles parus en 1909 dans notre bulletin paroissial concluent ainsi : « nous l’ignorons, mais nous ne serions pas surpris que « les restes » de ses biens aient été utilisé pour le soulagement des pauvres de la commune de Parigny. »

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    Article de Marie-Claire HUGUENY pour la revue « NOUVELLES », bulletin n° 44 de décembre 2006 pour l’association : Le Coteau d’hier et de demain                                                                                                  

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