• Collier en métal pour chevaux



     

    COLLIER METALLIQUE<o:p></o:p>

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    Pour chevaux de trait et de voiture<o:p></o:p>

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    Chacun sait l’importance considérable du collier au point de vue de la facilité et de la puissance de traction du cheval : c’est lui, en effet, qui supporte toute la partie de cette traction par la résistance qu’il trouve dans le garrot de l’animal.

    Il doit donc, tout en présentant des conditions de solidité tout à fait sérieuses, ne gêner en rien les mouvements et la marche du cheval.

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    Jusqu'à ce jour on avait adopté généralement le collier en cuir rembourré dont les inconvénients sont bien connus de tous ceux qui emploient des chevaux. Dans le collier en cuir, le rembourrage se déplace assez vite, fait des bourrelets, des bosses, et la surface de contact avec les épaules se déforme, le cuir durcit, se racornit, produit des échauffements de l’épaule et occasionne des plaies qui interrompent le travail de l’animal. Le collier doit alors être fréquemment retaillé, modifié, réparé, rapiécé ; il cause avec de nouvelles blessures des dépenses fréquentes. Le collier en cuir est fait pour un seul cheval, sur mesure et ne peut servir qu’à lui seul ; il est lourd et par sa composition même devient, en cas d’épidémie, un réceptacle des germes morbides.

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    Le nouveau collier en tôle d’acier, représenté par les dessins ci-dessus (fig 1 et 2) se compose de deux flasques semblables en forme d’U, réunies à la partie supérieure par une arcade et à la partie inférieure par une ferrure portant l’appareil de fermeture : les deux flasques latérales portent les crochets de traction et les guides de rênes.

    La conformation de la partie des flasques en contact avec les épaules a été déterminée à la suite d’une étude approfondie de l’anatomie du cheval. Les surfaces de contacts sont zinguées ; leur poli onctueux, leurs formes arrondies, leur inaltérabilité rendent toute blessure impossible. La nature du métal, acier de toute première qualité, et la forme même des flasques latérales assurent à ces colliers une grande résistance et en même temps une certaine élasticité qui a pour effet d’amortir les chocs résultant de tout effort soudain et violent. Enfin le même modèle de collier peut s’ajuster à plusieurs chevaux ayant à peu près la même encolure ; c’est un avantage considérable.

    La fabrication est faite mécaniquement, suivant les procédés de M. E. Lhomme, l’ingénieur métallurgiste distingué, par une série graduée d’étampages et de recuits ; toutes les pièces sont rigoureusement contrôlées au moyen de gabarits et sont toutes interchangeable.

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    La facilité d’ouverture et de fermeture du collier en tôle d’acier, sa légèreté, sa grande surface d’empreinte des épaules, sa solidité, son bon marché et avant tout son élasticité et la certitude de ne jamais blesser le cheval, sont autant d’avantage qui l’on fait adopter par la Compagnie générale des omnibus de Paris dont on connaît la compétence et qui possède les plus surs moyens d’étude et de contrôle.

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    Cette invention méritait donc d’être signalée autant par ses avantages économiques que pour les facilités qu’elle donne au cheval à une époque où le bien-être des animaux est l’objet de tant de sollicitude.

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                L. Knab  Ingénieur des arts et manufacture  (vers1890)

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