• Dans l'Est : les égayoirs


     

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    Illustration : l’égayoir du village de THONS (Vosges)

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    LES EGAYOIRS<o:p></o:p>

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    Quel est au juste le travail du postillon :<o:p></o:p>

    Il consiste à mettre en hâte les chevaux sur une voiture qui s’en vient, puis à mener au trot le plus raisonnable celle-ci jusqu’au relais suivant. , C’est à dire faire ainsi de deux à cinq lieues au plus : entre 8 et <st1:metricconverter productid="20 kilom│tres" w:st="on">20 kilomètres</st1:metricconverter> (Une lieue <st1:metricconverter productid="4 km" w:st="on">4 km</st1:metricconverter> environ) <o:p></o:p>

    A l’origine les relais sont espacés de 7 lieues (<st1:metricconverter productid="28 km" w:st="on">28 km</st1:metricconverter>) on se souvient des bottes de postillon que le « Petit Poucet » a emprunté à l’ogre dans le conte de Charles Perrault.<o:p></o:p>

     Se trouvant parvenu là, il est alors de bon ton que les voyageurs lui donnent un pourboire qu’on appelle « les guides. »<o:p></o:p>

    Il reste à dételer les chevaux, à boire un verre pour se désaltérer (le coup de l’étrier) puis à ramener doucement  ses bêtes dans un parcourt au pas qu’on appelle « haut le pied » tout en les faisant « rafraîchir » les bêtes reviennent  au relais précédant doucement, tranquillement, en reprenant des forces et c’est pendant ce retour que le postillon peut faire passer ses chevaux dans l’égayoir s’ils en existent sur le trajet.<o:p></o:p>

    Qu’est-ce qu’un égayoir : Nom en Lorraine de cette sorte de mare que l’on creuse pour y baigner les chevaux.<o:p></o:p>

    Les égayoirs sont nombreux dans le grand Est. A titre d’exemples nous pouvons citer ceux de : Montmirez-la-Ville sur le cour de <st1:PersonName productid="la Brizotte" w:st="on">la Brizotte</st1:PersonName>, de Peintre en direction d’Auxonne, de Grézilles (Meurthe-et-Moselle), de Bouhan (Haute-Saône).<o:p></o:p>

    Une particularité dans la localité de Hautvillers(70) : une fontaine-lavoir est construite en 1823, qui se prolonge à partir de 1832 d’un égayoir à chevaux et en 1842, la mairie du village est bâtie au-dessus du lavoir-fontaine. « Ainsi pendant que les hommes réglaient fort sérieusement les problèmes du village, au dessous, les femmes pouvaient se distraire (sous…surveillance) en lavant le linge.<o:p></o:p>

    Chaque postillon n’a donc à sortir même en cas de presse que pour deux courses l’une le matin, la seconde l’après-midi et une fois sur trois après le soir tombé.<o:p></o:p>

    Au lendemain de ces nuits là le maître de poste reconnaît au postillon le droit de ne point descendre à l’aube pour penser les chevaux.<o:p></o:p>

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