• « DES SAPINES A LA ROYALE… »

     

    EN MARGE DE LA CONFERENCE :

     

    « DES SAPINES A LA ROYALE… »


          Pour l’association "Le Coteau d'Hier et de Demain", Claude et Guy Blanchard, évoquent cette période de l'histoire, où la plus grande partie des produits foréziens ou transitant par le Forez étaient transportés sur des bateaux fabriqués à Saint-Rambert ou à Roanne.



               Ce commerce était important, de grandes familles, comme les Berry-Labarre ou les Mellet-Mandard, ont fait fortune, alors que la faillite ruinait d'autres marchands. A travers le destin de quelques hardis aventuriers qui ont fondé des maisons de commerce florissantes, M et Mme Blanchard narrent  les difficultés du transport des marchandises, les accords commerciaux ainsi que les usages en vigueur.



               Après "La Loire forézienne, des hommes, des bateaux, du charbon" et "La Loire, un fleuve de vins", les auteurs Guy Blanchard et Henri Nochez, avec "Des sapines foréziennes à la Royale et au delà ...", invitent à une nouvelle immersion dans les XVIIIème et XIXème siècles industriels au cour du commerce de la quincaillerie et des armes stéphanoises qui ont parfois servi de monnaie d'échange pour l'achat d'esclaves en Afrique. Des fusils fabriqués à Saint-Étienne ont voyagé sur la Loire,  avant d'être embarqués pour équiper les soldats engagés dans la guerre d'indépendance des colonies anglaises d'Amérique.



               Guy Blanchard, très attaché au pa­trimoine forézien, est le président-fondateur du musée de la ferme forézienne, à Saint-Bonnet-les-Oules.


                Si en chemin vous empruntez le pont de la Loire ou les quais des Balmes ou de Pincourt, dites-vous qu'en 1839 vous y auriez encore vu des dizaines de sapines, des bateliers et des voituriers par eau, car :


     "En novembre, il est arrivé 453 bateaux chargés. Il en est parti 408 chargés, savoir 1 d'esprit de vin, 32 de vin, 5 de fer, 365 de charbon, 2 de bois et trois de planches. On sait que les bateaux de départ prennent à Roanne un chargement presque double qu'à l'arrivée. 62 bateaux vides ont aussi descendu la Loire".

     

              ("L'écho de l'arrondissement de Roanne" du 8/12/1839).

    Le vice-président  Pierre Durand


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