• INCIDENTS DE PARCOURS

    A GAUCHE : - C'est la roue de la diligence qui est cassée. Il est 9 h du matin et le postillon m'a dit que nous repartirons qu'à 1 h du soir.

    A DROITE : - Ce n'est rien... le chauffeur change le pneu...affaire de 5 minutes. Nous sommes à Melun... nous irons coucher à Strasbourg.

     

    INCIDENTS DE PARCOURS

     

    Roanne : la route de Paris est si étroite, à l’endroit de l’angle du Loup enchaîné, qu’une voiture qui avait un chargement un peu large en balles de coton, a entraîné le cornet de descente de la maison Cortay, qui fait l’autre angle (1). Malgré cette nouvelle observation, nous sommes persuadez que la Route Royale, nommée ci-devant de Paris à Rome, ne sera pas élargie de sitôt. Craindrait-on le Loup quoique Enchaîné » ?

    On signale aussi que dimanche dernier, toujours près de cette même église paroissiale, à l’issue de la messe, une femme a été renversée par le choc d’une voiture de poste qui allait grand trot. On a été obligé de la porter à l’hôpital ; on la dit en danger. Le postillon est descendu, dit-on, pour voir si cette malheureuse avait beaucoup de mal, s’est empressé de remonter sur son siège et de piquer des deux pour échapper au danger d’être poursuivi.

    L’on fait bien des règlements de police, mais s’ils ne sont pas exécutés, c’est comme s’ils n’existaient pas.

    E.L.L. Juillet 1835

     

    Accident :

     

    Un évènement déplorable et qui se rencontre trop souvent, à eu lieu, dimanche 17 courant, entre Droiturier et La Palisse, à la descente du Pont-de-la-Vallée : le nommé Roche, conducteur des diligences dites Messageries Royales, descendit de la voiture pour mettre le sabot, précaution fort utile, dont s’abstiennent trop souvent les conducteurs.

     

    Après s’être assuré que le sabot emboitait bien la roue, il dit à son postillon de marcher comme d’habitude, il saisit la courroie à l’aide de laquelle on monte sur la voiture, le pied lui ayant manqué, il fut renversé sous la voiture, eut le pied broyé et la jambe opposée cassée.

     

    Il a été confié aux soins de M. Duliquier. Il laisse dans l’affliction une jeune épouse et trois enfants dans l’âge le plus tendre. Espérons que son administration qui est toute paternelle viendra à son secours, et que l’administration des ponts et chaussées, par des remblais, rendra moins rapides les pentes d’une des principales routes de France.

     

     L.E.R du 30 juillet 1836.

    (1) Aujourd’hui place Louis Flandre, angle avenue de Paris et rue Alexandre Roche, bien entendu les bâtiments incriminés ont tous disparus.

     


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