• Le langage photographique (1895)



     

    LE LANGAGE PHOTOGRAPHIQUE<o:p></o:p>

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    Le Congrès photographique de <st1:metricconverter productid="1889 a" w:st="on">1889 a</st1:metricconverter> fixé la nomenclature des principaux termes du langage de la photographie.<o:p></o:p>

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    L’image sur verre, le cliché négatif, sont appelés le : phototype négatif.<o:p></o:p>

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    Les surfaces sensibles.- Nous n’avons parlé tout à l’heure d’une plaque de verre et d’une feuille de papier. On doit dire plus généralement qu’elles sont composées de matières étendues sur un support transparent, et que leur nature est non seulement modifié par l’action de la lumière, comme on vient de le voir, mais aussi par des agents chimiques destinés à les transformer soit en donnant de la stabilité à l’image qu’elles ont reçue (image par noircissement direct), soit en faisant apparaître l’image encore invisible (image latente).<o:p></o:p>

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    Chambre noire.- La chambre noire photographique est munie, à sa partie postérieure, d’un verre dépoli destiné à recevoir l’image de l’objet à photographier ; le verre est monté sur un dispositif qui permet de l’approcher ou de l’éloigner de l’objectif ; l’avant, qui porte l’objectif, est relié à l’arrière par un soufflet.<o:p></o:p>

    Une bonne chambre noire doit être rigide, légère pour le travail au dehors : l’avant et l’arrière doivent se trouver rigoureusement parallèles (sauf pour  certains cas particuliers, où le parallélisme peut être modifié momentanément). Le soufflet qui les réunit doit être en peau ou en toile, bien imperméable à la lumière. L’objectif est monté sur une planchette détachable pouvant se mouvoir de haut en bas et de droite à gauche.<o:p></o:p>

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    Une des meilleures, la Photo Jumelle J. Carpentier se trouve ainsi que tous les autres modèles d’appareils de photographie, au Comptoir Général de Photographie, 57, rue St-Roch à Paris<o:p></o:p>

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    Le tirage.- : est l’écartement maximum que l’on peut donner entre le verre dépoli et l’avant de la chambre noire.<o:p></o:p>

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    La mise au point.- : est l’opération qui consiste à obtenir sur le verre dépoli le maximum de netteté de l’image en rapprochant ou éloignant ce dernier du système optique.<o:p></o:p>

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    Les châssis.- : contiennent les plaques sensibles ; ils sont simples ou doubles ; à rideaux ou à volets, ouvrants ou non ouvrants. Six châssis constituent un matériel suffisant et ne représente pas un poids considérable pour le touriste qui se contente des formats compris entre le 9 X 12 et le 18 X24.<o:p></o:p>

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    Les châssis à magasin contiennent plusieurs plaques que l’on amène successivement au devant du châssis par un mécanisme spécial.<o:p></o:p>

    Les châssis à rouleaux reçoivent des bandes de pellicules sensibles, souples, enroulées sur des bobines.<o:p></o:p>

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    Les pellicules présentent pour le voyageur le grand avantage de peser un poids insignifiant, et elles n’ont pas la fragilité du verre.<o:p></o:p>

    On peut aussi employer des pellicules dans les châssis ordinaires.<o:p></o:p>

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    Les intermédiaires.- : sont des cadres en bois mince permettant l’emploi de plaques d’un format inférieur à celui du châssis.<o:p></o:p>

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    Le Pied.- : a trois branches rentrant les unes dans les autres, est destiné à supporter la chambre noire qui est fixée dessus à l’aide d’une vis de serrage. Il doit être rigide et proportionné au poids de la chambre.<o:p></o:p>

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    L’Objectif.- : est l’instrument capital ; c’est de sa qualité que dépend la valeur du résultat final. Il doit fournir une image lumineuse, nette couvrant la plaque jusque dans les angles, sans aucune déformation et être bien achromatisé.<o:p></o:p>

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    Les objectifs à portraits (combinaison Petzval) conviennent aux poses rapides (peu de profondeur de foyer).<o:p></o:p>

    Les objectifs rectilinéaires sont d’un usage courant.<o:p></o:p>

    Les objectifs simples conviennent pour les paysages.<o:p></o:p>

    Les objectifs grands angulaires, pour les intérieurs et les reproductions.<o:p></o:p>

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    Pour les poses instantanées d’objet en mouvement, choisir l’objectif rectilinéaire rapide, Euryscope, antiplanat, anastigmat, qui, avec le plus grand diaphragme, embrasse le plus grand angle.<o:p></o:p>

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    La profondeur de foyer.- : est la propriété qu’a l’objectif de donner une image nette de points situés à des distances différentes ; elle varie avec l’ouverture des lentilles, la distance des objets, et suivant la forme des combinaisons optiques constituant l’objectif.<o:p></o:p>

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    Les diaphragmes.- : (à vanne ou à iris) sont destinés à augmenter la netteté de l’image, dont ils diminuent la luminosité – le temps de pose est aussi augmenté par leur emploi.<o:p></o:p>

    Ils sont placés à l’avant de la monture pour les objectifs simples – entre la combinaison antérieure et postérieure, à une place déterminée par la nature de la construction, pour les objectifs doubles.<o:p></o:p>

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    Soins donnés aux Objectifs.- : éviter de démonter les barillets. Si cela est nécessaire les dévisser avec soins, tremper un chiffon doux dans un mélange par parties égales d’eau et d’alcool, frotter légèrement chaque face du verre, sécher avec un second chiffon, puis avec le doigt étendre une trace de vaseline, essuyer complètement avec un autre chiffon bien sec et doux.<o:p></o:p>

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    Obturateur- : c’est le dispositif permettant de restreindre l’admission de la lumière dans un objectif à un temps déterminé.<o:p></o:p>

    - Le plus simple est le bouchon garni intérieurement de velours.<o:p></o:p>

    - Pour les prises rapides les obturateurs se composent de lames minces de métal percées d’ouvertures et qui sont actionnées par des ressorts.<o:p></o:p>

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    Un bon obturateur doit s’ouvrir très rapidement, sans secousse et se refermer de même, de façon à donner l’ouverture complète de l’objectif pendant le temps le plus long possible.<o:p></o:p>

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    Il y a des obturateurs à volets, à guillotine, à lames simples, à doubles lames (les plus rapides).<o:p></o:p>

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    La place normale de l’obturateur est à celle occupée par les diaphragmes.<o:p></o:p>

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    Chargement des châssis.- : Dans le laboratoire noir, éclairé par une lanterne rouge, on place les plaques dans les châssis la face sensible vers le volet du châssis, en ayant soin de chasser toutes les poussières avec un large blaireau doux réservé à cet usage.<o:p></o:p>

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    Texte et illustration extraits de l’Almanach Hachette de 1895<o:p></o:p>

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