• Le peintre Antoine Barbier

     

    Le peintre Antoine Barbier

     Présenté par sa fille Marie-Monique Bisson-Barbier (Magali Butelle)

     

    Pour la Journée du Patrimoine du 19 septembre, Les Chemins du Passé décident de faire revivre quelques heures, à Lay ; 1 personnage important de chacun des 16 villages du canton de Saint-Symphorien-de-Lay. Un membre de l’association déguisé le représente et il est chargé de lire un petit texte sur son état aux visiteurs qui se présentent.

    Quatre groupes sont formés : Ballade postale, ballade préhistorique, Ballade Layoise et ballade au cœur de LACIM.

     

    Groupe 1 : Ballade postale

    SAINT VICTOR SUR RHINS : un prieur

    SAINT CYR DE FAVIERE : un chevaucheur royal

    MACHEZAL : Sophie VIALLIER

    VENDRANGEs : Louis RANVIER  

     

    Groupe 2 : Ballade préhistorique

    NEAUX : un homme préhistorique

    REGNY : Nicolas CONTE

    NEULISE : Bonpart DE LORGUE

    PRADINES : Mme de BAVOZ

     

    Groupe 3 : Ballade layoise

    SAINT PRIEST LA ROCHE : Un Seigneur de la Roche

    SAINT JUST LA PENDUE : Jean DUPUIS

    SAINT SYMPHORIEN DE LAY : Suzanne AUBERT

    LAY : Antoine BARBIER àprésenté par sa fille (Marie Monique Bisson-Barbier)

     

    Groupe 4 : Ballade au cœur de LACIM

    FOURNEAUX : un seigneur de l’Aubépin (époque Henri IV)

    CHIRASSIMONT : Le Géant àprésenté par le père du géant

    CORDELLE : Source Victoire avec l’âne 

    CROIZET SUR GAND : Mme Claude CHARLAT

     

    Antoine Barbier

     

         Antoine BARBIER, de son vrai nom Jean Marie François à l’état civil, fils du docteur Claude Barbier, naît à St Symphorien de Lay le 10 mai 1859.

     

         Ses études primaires l’emmènent au petit séminaire de St Jodard, voyage qu’il effectue à pied. Tout jeune déjà, il possède naturellement les dons d’écrivain et de peintre. A l’âge de 13 ans, il rejoint seul son frère en Algérie. Topographe et professeur de français lors de son séjour dans ce pays, il devient ensuite intendant en Turquie.  S’adonnant à la décoration sur ses divers lieux, il va alors séjourner en Grèce, en Bulgarie où il devient peintre du tsar, en Égypte, ceci jusqu’en 1895, année où il se fixe à Paris.

     

         Ornemaniste, poète, écrivain, ses talents sont multiples. Débutant alors une carrière officielle de peintre, il expose  régulièrement au salon des artistes français à Paris, ainsi qu’au salon annuel de la Société Lyonnaise des Beaux Arts dont il est membre actif.

     

         Avant la première guerre mondiale, il vit entre Paris, Lyon et Lay, où il vient fréquemment se reposer dans la résidence de sa sœur, au point du jour. Son sens artistique de la décoration est déjà reconnu localement puisqu’il est retenu pour la décoration de l’autel à la Verpillière lors du Congrès Eucharistique de 1913 qui, rappelons le, rassembla plus de 15000 personnes dans le chef lieu de canton.

     

        La période de l’entre deux guerres le ramène à Lyon où, aquarelliste réputé, il forme de nombreux élèves en dirigeant des cours d’aquarelles d’après nature en France, Suisse et Angleterre. Sa renommée internationale se confirme par la fondation, en 1934, avec Eugène Villon, de la Société des Aquarellistes Lyonnais, Société toujours active aujourd’hui et qui organise de nombreuses expositions.

     

        L’œuvre de ce peintre entièrement autodidacte est très variée. Avec son épouse Lucie, dont aura trois enfants, Luc, Jean et Marie-Monique et qui est également musicienne et peintre sous le pseudonyme de « Tinam », ils formaient un couple hors du temps, voire anachronique, d’une extrême fantaisie, toujours à la recherche d’ailleurs pour découvrir la lumière sous d’autres cieux.

     

         Antoine BARBIER fut membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, de la société historique, archéologique et littéraire de Lyon, de la société lyonnaise des beaux arts.

     

        Après une longue vie consacrée à la peinture, il s’éteint à Lyon le 8 février 1948, à l’âge de 89 ans. Ses enfants, peintres et aquarellistes également appréciés, continueront la tradition, en particulier Luc, aquafortiste de talent.

     

         Dans les délibérés de la séance du 26 mai 2008, le Conseil Municipal de Lyon donne son nom à une rue : « voie nouvelle située dans le prolongement de la rue d’Hanoï, entre la rue de Genève et la rue Louis Guérin à Lyon (6ème). »

     

         Le musée Carnavalet à Paris, les musées, de St Etienne, Calais, Roanne, Alger, Anvers, Le Caire, Berne, Oxford… la chambre de Commerce de Roanne conservent des œuvres d’Antoine BARBIER. Avec une telle réputation artistique internationale reconnue, il mériterait amplement d’être plus connu sur son lieu de naissance.     

     

     

     

     


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