• Le relais poste de Roanne (Loire)


     
    LE RELAIS POSTE DE ROANNE<o:p></o:p>
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    « Bientôt nous voilà à ROANNE les voyageurs arrive par le futur faubourg de Paris qui émerge peu à peu des marais qui l’environnent.<o:p></o:p>

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    Le relais est déjà installé en 1540, date à laquelle est mentionné "Jehan Dumas, chevaucheur pour le Roy" ( "le boys de Jehan Dumas, chevaucheur pour le Roy, notre seigneur" Archives départementales de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> : B 2162 n°6).<o:p></o:p>

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    Ses descendants lui succèdent  dans cette charge( dates des registres paroissiaux) nous trouvons :<o:p></o:p>

    -         Le 17 octobre 1574 : " noble Jehan Dumas, controrolleur général des postes"<o:p></o:p>

    -         le 13 avril 1580 "ce noble homme Jean Dumas écuyer tenant la poste pour le roy en la ville de Roanne"<o:p></o:p>

    -         Le 8 juin 1581, baptême de Henri, fils de "honorable Jehan Dumas écuier tenant la poste en ce lieu de Roanne".<o:p></o:p>

    -         Le 25 avril 1583 " Jehan Dumas, chevaucheur pour le roy à Roanne".<o:p></o:p>

    -         Le 3 févier 1594 " feu Jehan Dumas de son vivant écuier pour le roy, tenant la poste à Roanne".<o:p></o:p>

    -         Le 12 février 1597 "honorable Jean Dumas écuier ou chevocher pour le roy en ce lieu". <o:p></o:p>

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    Un acte du 10 septembre 1597 devant monsieur Jean Trinière, notaire à Roanne, confirme la création d’un bief traversant le pré de Jean Populle pour desservir le moulin de Jean Dumas, avocat au parlement, tenant la poste pour sa majesté à Roanne. (Archives Médiathèque de Roanne : papiers Chassain de <st1:PersonName productid="la Plasse" w:st="on">la Plasse</st1:PersonName> et Révérend Dumesnil.)<o:p></o:p>

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    Comme il est peu probable que Jehan Dumas qui tenait en 1540 soit le même qui mourut avant février 1594, nous avons trois Jean Dumas successifs tenant la poste à Roanne.<o:p></o:p>

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    Tout un personnel de postillons était à la disposition des usagers, les registres paroissiaux de Roanne indiquent :<o:p></o:p>

    -         en 1577 "Benoist le postillon"<o:p></o:p>

    -         en 1586 "Benoit Perret, postillon"<o:p></o:p>

    -         en 1592 "Pierre du Chemin", postillon".<o:p></o:p>

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    Au milieu du XVIII° siècle sous le règne de Louis XV, le maître de Poste de Roanne se nommait G. Bilhaud, le relais de la ville de Roanne était un des plus importants de la région, c'est par cette ville "grand entrepôt de commerce" que se faisait presque tout le trafic entre le Midi et le Nord de <st1:PersonName productid="la France. La" w:st="on">la France. La</st1:PersonName> traversée de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, avec ou sans pont était obligatoire. Il fallait calculer pour fournir le nombre de chevaux nécessaire à un service régulier dans une quantité de directions dont Roanne était le centre, et pour donner satisfaction aux nombreux voyageurs passant journellement : courrier du roi et des ministres d'Etat, ambassadeurs, grands seigneurs avec leurs suites, généraux, officiers, financiers, marchands etc..<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>A sa fonction principale G. Bilhaud  ajoute celle, avec la participation de deux associés,  d'étapier des troupes de sa Majesté.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Ce rôle "d'étapier" créait bien des difficultés, parce que les paysans des environs, refusaient de vendre leurs vivres et s'opposaient aux réquisitions et ils devenaient tout à fait hostiles lorsqu'il s'agissait d'approvisionner de fourrage les chevaux de la cavalerie. Pour toutes ses raisons les troupes de passage étaient mal ravitaillées, ce qui   portait les soldats à multiplier les vexations et à se livrer à des voies de faits contre les habitants pour les obliger à donner leurs provisions.

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    En mai 1776 dans l’inventaire des meubles du « Logis du Loup » une auberge de Roanne, le propriétaire est Jacques Bayon,  Maître de Poste qui a aussi des biens à Riorges et Renaison.

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    " La poste aux lettres est tenue alors, jusqu’en 1787,  1788, par le sieur Fricot qualifié de directeur, la poste était située rue des Bourrassières, c'est à dire dans la rue tendant de la chapelle du Collège (chapelle du Lycée) au carrefour" dans un immeuble démoli aujourd’hui.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>En 1787, un édit de Louis XVI réunit la poste aux chevaux et la poste aux lettres, installées à proximité du pont (sur <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>En 1790, il y a 23 chevaux  pour ce service. L'année suivante, il est question de faire passer la malle Lyon-Bordeaux par Roanne à partir du 1° janvier 1792. Aussi le maître de poste Barbier adresse-t-il un mémoire à la mairie pour signaler que le nombre de chevaux doit être augmenté. Il semble que cela soit fait car les difficultés de ce courrier le 3 janvier 1792, ne viennent pas de là. Ce jour-là, la malle poste Lyon-Bordeaux arrive à 3 heures du matin au bord de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> et doit attendre jusqu'à 5 heures du soir. Le bac ne peut pas la prendre en charge a cause d’une crue de <st1:PersonName productid="la Loire. Finalement" w:st="on">la Loire. Finalement</st1:PersonName> quelques mariniers assurent le passage au prix fort.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Vers 1810 le maître de poste se nomme Jacques Flandre, il est natif de Saint-Symphorien-de-Lay où son frère aîné  est lui aussi maître de poste. Le relais est alors situé au début  de la rue Impériale (Jean Jaurès aujourd’hui). Le  22 avril 1814, Napoléon couchera à l’Hôtel de <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:PersonName>, escorté vers son minuscule Royaume de l’Ile d’Elbe.<o:p></o:p>

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    Avec l’amabilité d’un de ses descendants,  de Jacques Flandre, nous avons des renseignements assez précis sur les biens que possédaient celui-ci et son épouse Marguerite Pichon, grâce à l’adjudication immobilière de la succession faite en 1855.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Les biens du maître de poste et de son épouse sont situés à Roanne, Briennon, Mably et <st1:PersonName productid="La Bénisson Dieu." w:st="on">La Bénisson Dieu.</st1:PersonName> <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Le total des actes notariés dépasse les 80 pages, la fortune de notre homme est importante. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>A Roanne il possède deux maisons contiguës situées aux n° 7 et n° 9 de la rue Impériale (Jean Jaurès.)<o:p></o:p>

    Le 7 anciennement Hôtel de <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:PersonName> se compose d’un rez-de-chaussée avec 2 magasins,  et trois étages. <o:p></o:p>

    Le numéro 9 : d’un rez-de-chaussée avec deux magasins, deux étages plus un grenier.<o:p></o:p>

    Entre les deux maisons il y a un portail qui donne accès aux cours remises et écuries.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>La mise à prix pour ce lot fut fixée à 40 000 francs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Le second lot composé de la maison et du domaine de Briennon fut mis à prix  100 000 francs.<o:p></o:p>

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    LES AUBERGES A ROANNE : la ville comporte de nombreux hôtels et auberges : Le bras d’Or, La garde de Dieu, l’Hôtel Saint Germain, le Loup de Midy, <st1:PersonName productid="la Porte" w:st="on">la Porte</st1:PersonName> d’Or, Les Trois Moines, Le bout du Monde, Le Chapeau Rouge, le Coq Hardi, <st1:PersonName productid="la Galère" w:st="on">la Galère</st1:PersonName> etc..<o:p></o:p>

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    </o:p>Le pont du Coteau ou de Roanne traversé nous voilà partis en direction de l’Hôpital-sur-Rhins  point de départ de la fameuse  et crainte "Montagne de Tarare."<o:p></o:p>


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