• Le trésor de Lay (2° partie et fin )


     

    <st1:place w:st="on"><st1:city w:st="on">TRESOR</st1:city> <st1:state w:st="on">DE</st1:state></st1:place> LAY (2° partie)<o:p></o:p>

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    Le salaire du légionnaire

    Au début de <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname> romaine, le service militaire était une obligation pour tout homme en état de porter les armes.

    Une fois la saison des campagnes militaires achevée, ces soldats à mi-temps rentraient dans leur foyer pour reprendre leurs activités civiles.

    A partir du siège de VEIES (306 avant J.C.) Rome à la tête de « <st1:personname productid="la Ligue Latine" w:st="on">la Ligue Latine</st1:personname> » du soutenir une guerre plus longue contre les Etrusques. C’est alors que se posa pour la première fois la question des conditions de rémunération des combattants (avant, il s’agissait d’un devoir de tout citoyen)

    A la fin du III° siècle avant J.C., POLYBIUS fixa le salaire des troupes à 2 oboles par jour pour un légionnaire (soit environ 180 deniers par an), 4 oboles pour un centurion et 1 drachme pour 1 cavalier.

    Sous CESAR le salaire du légionnaire passa à 225 deniers par an, mais le prix des vêtements militaires devait en être déduit.

    Parfois la solde était payée en « sel » que le légionnaire pouvait troquer contre des biens dans la plupart des contrées occupées par Rome.

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    Le paiement de la solde en « sel » est à l’origine du terme salaire ( du latin salarium, le sel).<o:p></o:p>

    Les troupes auxiliaires, des unités spécialisées telles que les cavaliers touchaient des salaires différents, dont la « valeur » figure dans leur nom même.

    AINS THUS DUPLICARIUS ALAE ou SEQUIPLICARIUS ALAE signifient  que les unités de cavalerie touchaient une solde égale à une foie et demie ou deux fois celles des troupes équivalentes.

    La solde était payée en trois STIDENDIA (jour de paie) répartis sur trois mois : janvier, mai et septembre.

    L’empereur DOMITIEN (81 à 96) introduit un quatrième STIPENDIA et porta la solde moyenne annuelle à 300 deniers.

    Le mot STIPENDIUM a survécu, stipendier signifiant « payé pour accomplir une action »

                   JM Albertini, V. Lecomte-Collin, B. Collin ( Histoire de <st1:personname productid="la Monnaie" w:st="on">la Monnaie</st1:personname> du troc à l’Euro)

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    Mais rapprochons-nous de notre trésor de Lay. Depuis le règne de NERON (54-58) une inflation se poursuit irrémédiablement. Au début du III° siècle, le denier, auparavant composé d’argent pur, n’en contenait plus que 50%.

    C’est cette altération qui obligea CARACALLA (211-217) à créer une nouvelle monnaie d’argent : l’ANTONINIANUS valant 2 deniers, pour un poids à peine supérieur de moitié à l’ancien denier. Mais cette nouvelle pièce en argent pauvre (40%) avait une valeur réelle trop faible, elle provoqua la disparition quasi simultanée des anciens deniers de bonne qualité et du monnayage laiton et de cuivre.

    L’altération s’accéléra (en 270) l’ANTONINIANUS ne tirant plus que 3% d’argent et les pièces furent désormais frappées en cuivre, puis « saucer » » de métal précieux. Sur les ANTONINIANUS qui nous sont parvenus, l’usure a généralement fait disparaître la mince pellicule d’argent, excepté dans certaines gravures creuses ou près des lettres de légende.

    A la mort de SEVERE ALEXANDR, en 235 l’Empire sombra dans l’anarchie sous la pression des Barbares qui l’assaillaient de toute part.

    Les pièces du trésor de Lay  furent inventoriées et déterminées par monsieur TRICOU membre du Cercle lyonnais de numismatique.

    La plus ancienne était un denier de Marc Antoine Légion VI (entre 43 et 30 avant J.C.) et la plus récente de l’Empereur ALEXANDRE SEVERE qui régna de 222 à 235 après J.C.

    Il y avait quelques denier de Vespasien, Adrien, Antonin le Pleux, Marc  Aurèle, Commode, Septime Sévère (II et III° siècle).

    La plus grande partie, 327 pièces  était constituée en deniers et double deniers de CARACALLA et de son frère GELA, ELAGABAL et MARCRIN. Il y avait quelques pièces de PLAUTILLIA, femme de  CARACALLA, de JULIA DOMNA, sa mère, de JULIA MAESA grand-mère d’ELAGALGALE.

    Au-dessus de cette maison gallo-romaine se trouve une éminence arrondie d’où l’on découvre un vaste horizon.

    On peut conjecturer, les archéologiques sont féconds en hypothèses – qu’il s’agissait d'un poste militaire servant aux transmissions de signaux de sommet en sommet. Vers l’est se trouve le signal géodésique de Ronzières (<st1:metricconverter productid="559 m" w:st="on">559 m</st1:metricconverter>).

    Monsieur Fustier pense que le trésor représentait la paye d’une unité militaire.


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