• Machézal

               

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    MACHEZAL<o:p></o:p>

               

    <o:p></o:p>Arrondissement de Roanne.
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay.
    Superficie (ha)……...  1388
    Population (hab.)…...  363
    Recensement    1999
    Habitants : les Malécazaliens
    Surnom : les Martins (boucs)                           
    Altitude : de 473 à <st1:metricconverter productid="885 m" w:st="on">885 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42114

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    Origine du nom : "MALE KASALIS"  mauvaise métairie le mas (ferme) et le lieu dit de Chézal sont regroupés

    Historique : le territoire de la commune fut défriché par les Ligures en 2000 avant J.C. Machézal est une des plus anciennes paroisses connues  du canton, grâce à un document de 967  "la 28ème année du règne de Conrad, roi de Bourgogne, un dénommé Milo donne à l'Abbaye de Cluny, l'église Saint Julien dans le village de Machézal". En effet jusqu'aux VIIème siècle les églises rurales appartenaient à des laïcs.

     Avant 1846, Mas-Chézal était un hameau de Chasal-Symon (Chirassimont). En 1791, le premier cadastre de la commune fait état du pré Bouchain (du nom de son propriétaire). La propriété s'étendait sur la cime ou le service topographique de l'Armée retint comme point géodésique le pin, qui à l'aplomb du col, en marquait le sommet à <st1:metricconverter productid="885 mètres" w:st="on">885 mètres</st1:metricconverter> d'altitude. Site remarquable  le col du Pin Bouchain,  sur <st1:PersonName productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:PersonName>7, reste redouté des automobilistes surtout l'hiver par ses neiges précoces et son brouillard fréquent.

    <o:p> </o:p>Coutume : Une coutume ancienne ramène chaque année, à l'époque de <st1:PersonName productid="la Saint Jean-Baptiste" w:st="on">la Saint Jean-Baptiste</st1:PersonName>, fête locale, une espèce de foire spéciale pour les domestiques des deux sexes ; les maîtres viennent faire leur choix et dès qu'il l'on fixé, celle ou celui qui est engagé prend un petit rameau qu'il place, le garçon à son chapeau ou la fille à son côté pour éviter une nouvelle demande.<o:p></o:p>

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    Point de vue : Sur l’ancienne RN 7 un point de vue, signalé par un panneau permet d’aligner sur une même ligne visuelle,  les clochers de Machézal Chirassimont et Saint-Just-la-Pendue

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    Eglise Saint Jean-Baptiste

    1857 à 1862
     architecte Gilbert MICHAUD de Roanne<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Elle a remplacé un premier édifice dont la plus ancienne mention connue est du 10ème siècle et qui se trouvait à un autre lieu dans le village.

    <o:p> </o:p>Le clocher a été achevé en 1869.

    <o:p> </o:p>En style néo-gothique ; style qui, au 19ème siècle s'est inspiré du gothique du Moyen-Age, emploi de la voûte sur croisée d'ogives qui entraîne des conséquences  sur la structure de l'édifice : report des poussées sur les supports d'angles, allégement des murs, agrandissement des fenêtres.

    Sur le tympan du portail principal, St Jean-Baptiste patron de la paroisse : prophète annonciateur de la venue du Christ ; vêtu de la tunique de peau de bête de l'ermite du désert, levant la main dans un geste de prédication, tenant une croix avec banderole.

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    L'intérieur est richement meublé autant en vitraux qu'en mobilier.<o:p></o:p>

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    Vitraux du Chœur de l'église Saint Jean-Baptiste <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Milieu 19ème siècle - maître-verrier : Emile THIBAUD de Clermont-Ferrand

     Les vitraux centraux du cœur de l'église, réalisés de 1865 à 1868, représentent des scènes de la vie de Jésus, de Saint Jean-Baptiste, patron de la paroisse, et de <st1:PersonName productid="la Vierge." w:st="on">la Vierge.</st1:PersonName><o:p>

    </o:p>Chaire

    <o:p> </o:p>pierre et marbre, dessinée par Bossan
    (exécutée dans ses ateliers vers 1877)

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    Livres des Evangiles entouré des symboles des quatre Evangélistes.
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    </o:p>Confessionnal
    <o:p></o:p>Chêne et Châtaignier, 1887
    par Lafond menuisier-ébéniste du village de Le Cergne (Loire)
    style néo-gothique

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    Monument aux morts <o:p></o:p>

    de la guerre 14-18 (le village ne possède que celui-ci).<o:p></o:p>
    de E. Picaud, de Roanne
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    Autel de St Joseph et St Jean Baptiste

    <o:p> </o:p>Marbre, de Bottinelli, dessiné par l'architecte Michaud, 1863.
    Statue de Saint Joseph à l'Enfant-Jésus, plâtre peint, fin 19ème  de H. Nicot de Vendôme.
    Décoration murale d'Etienne Zacchéo.

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    Ancien Relais poste de <st1:PersonName productid="la Fontaine" w:st="on">la Fontaine</st1:PersonName><o:p></o:p>

    Ancienne "Auberge des trois Rois"
    Fin 16ème siècle
    Ancienne RN7 hameau de <st1:PersonName productid="la Fontaine" w:st="on">la Fontaine</st1:PersonName> sur la route de Machézal

    <o:p> 
    </o:p>Vers 1570 le relais s'installe à <st1:PersonName productid="la Fontaine. Il" w:st="on">la Fontaine. Il</st1:PersonName> sera signalé sur tous les guides comme Relais Royal et poste pour les chevaux.

     
    Sur la façade côté  nord-ouest magistralement restaurée par les propriétaires, le large avant toit soutenu par des corbeaux abrite la console servant à hisser les bagages directement à la hauteur de la chambre.

    <o:p> </o:p>Ce bâtiment porta longtemps l'enseigne "l'Auberge des trois 3 rois" s'y sont arrêtés : Henri IV, Louis XIII et Louis XIV.

     On peut voir au bas de la façade, dans la partie herbeuse,  des restants de pavés : c'est  le "pavé du roi" courte portion de route aménagée avant l'arrivée au relais pour que les voyageurs ne se salissent pas  en descendant  des véhicules hippomobiles.

     De l'autre côté, Il subsiste sur la façade sud, une demi-tour enchâssant  les escaliers qui accédaient aux appartements nobles munis de fenêtres à meneaux en  pierres dorées

    <o:p> </o:p>Dans la cour de vastes écuries pavées pouvaient abriter une trentaine de chevaux. Deux autres bâtisses aux larges et hautes entrées étaient utilisées  pour réparer les voitures, ferrer les chevaux  et pour garer les carrosses, berlines et diligences.

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    Relais poste du Pin Bouchain

    Fin 18ème siècle
    Sur l'ancienne RN7, <st1:metricconverter productid="2 km" w:st="on">2 km</st1:metricconverter>, versant Roanne, avant d'arriver au Col du Pin Bouchain

    <o:p> </o:p>Aujourd'hui le tronçon de <st1:PersonName productid="la Route Royale" w:st="on">la Route Royale</st1:PersonName> qui traversait la propriété est devenu privé. On peut y  remarquer un buste de Napoléon qui surmonte un panneau de l'Association les Chemins du Passé ( Groupe d’Histoire locale du canton de Saint-Symphorien-de-Lay fondé en 1966 par Antonin Bécaud et toujours aujourd’hui très actif), indiquant les passages de l'Empereur.

    <o:p> </o:p> Pour des raisons inconnues Claude Viallier encore maître de poste au relais de <st1:PersonName productid="la Fontaine" w:st="on">la Fontaine</st1:PersonName> en 1778, va quelques années plus tard s'installer plus haut au Pin Bouchain.

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    C'est là que sa fille Sophie, née en 1792,  elle sera une femme au fort caractère.

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    Servant une omelette à Napoléon, elle lui donnera la réplique sur la « cherté » des œufs  " les œufs ne sont pas rares Sire, mais les empereurs oui".

    <o:p> </o:p>La « Sophie » dont le curé de Machézal disait :

    « C’est une sacrée bonne femme. Elle vaut bien deux hommes et pas n’importe lesquels ! », régente avec autorité et compétence ce relais ou s’affairent valets, postillons et servantes.

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    Sophie VIALLIER : née à Machézal, de Claude Viallier, maître de poste et de Marie Buffeton, son baptême est inscrit sur le registre de catholicité de la paroisse en date du 29 janvier 1792.

    Jeanne-Pierre-Sophie a pour parrain Jean-Pierre Buffeton bourgeois demeurant en la paroisse de Ste Foy de Lyon et pour marraine Demoiselle Jeanne-Marie Bauvoir Veuve de sieur Jean-Baptiste Birrochon liquoriste à Lyon.

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    Toute sa vie qui se déroulera dans ce relais, va être marquée d’un certain nombre de rencontres avec des célébrités que <st1:PersonName productid="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> a connues entre <st1:PersonName productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName> et le Second Empire, et plus particulièrement avec Napoléon Bonaparte.

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    En 1797, toute gamine, elle put le voir passer entouré de ses généraux, Berthier, Murat, Lannes, Marmont, futurs maréchaux d’Empire aux uniformes chamarrés et chargés de la moisson de victoires qu’ils venaient de glaner en Italie. La presse de Lyon et de Roanne, relate l’accueil enthousiaste et délirant des citadins.

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    Quelques années plus tard, c’était dans les premiers jours de 1802, le 30 Pluviôse, An X, Bonaparte Premier consul voyageait dans une lourde berline qu’il occupait seul avec Joséphine. Une escorte restreinte accompagnait la voiture. Après un arrêt à Tarare où la municipalité leur a offert une superbe coupe de mousseline, fait un arrêt au Pin-Bouchin. Tandis que laquais et postillons s’affairent pour assurer la relève des chevaux, le couple prend un rafraîchissement à l’auberge, avant de rejoindre Roanne ou la municipalité ayant à sa tête le maire, monsieur Jars, le complimente et lui présente les hommages et l’admiration des habitants.

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    Un épisode va se produire, qui restera gravé dans la mémoire de Napoléon. Vers la fin de son règne, se rendant à Lyon, sa berline aborde le col couvert d’une neige épaisse en plein brouillard. Il n’est pas question d’entreprendre la périlleuse descente sur Tarare.

    « Sophie » qui connaît les moindres détails de l’impossible chemin, propose alors de conduire les chevaux. L’Empereur, pressé accepte cet aventureux périple.

    Quelques semaines plus tard, une des malles-poste impériales assurant le trajet régulier de Paris à Lyon, déposait au Pin-Bouchin un paquet contenant six tasses en argent gravées au nom de Sophie Viallier.

    <o:p> </o:p>Leur dernière rencontre se fera lors du départ en exil vers l’Ile d’Elbe, le 22 avril 1814. Mais a-t-elle pu approcher l’Empereur ? Le remercier de son  cadeau ? .

    <o:p> </o:p>Elle succédera  à son père en obtenant un Brevet  Royal de Maître de Poste en date du 13 septembre 1824

    <o:p> </o:p>Contrairement à une idée reçue, elle ne restera pas « vieille fille ».

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    <o:p></o:p><o:p></o:p>Stèle de la chapelle de Sienne

    1969
    pierre
    Sommet du col du Pin Bouchain (appelé autrefois Col de <st1:PersonName productid="la Chapelle" w:st="on">la Chapelle</st1:PersonName>)

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    </o:p>Il y avait autrefois ici une auberge dans cette  petite bourgade avec une maison forte,  bien connue de François I°, et une chapelle dédiée à Notre Dame de Sienne. (Chapelle ruinée sous <st1:PersonName productid="la Terreur" w:st="on">la Terreur</st1:PersonName>)

    <o:p> </o:p>La stèle édifiée par <st1:PersonName productid="la Société" w:st="on">la Société</st1:PersonName> d'Archéologie et d'Histoire de Monts de Tarare, rappelle par quatre plaquettes sculptées de : François I°, Jacques V d'Ecosse, Rabelais, l'Aigle Impérial, ce haut lieu chargé d'histoire.

    <o:p> </o:p>L'inscription est tirée des "Mémoires de guerre" de Martin du Bellay :

    <o:p> </o:p>"En 1536, en haut de la montagne de Tarare où il y avait une chapelle appelée Sienne, le roi François I°  étant à dîner reçut le roi Jacques V d'Ecosse qui après force civilité lui demande la main de sa fille Madeleine"<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Quelques mois plus tard, Jacques V épousait Marie de Guise-Lorraine, de cette union dont naquit une reine très célèbre Marie Stuart<o:p>


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    Tumulus ou motte féodale

    Environ VI° siècle
    Circonférence : <st1:metricconverter productid="100 mètres" w:st="on">100 mètres</st1:metricconverter>
    Hauteur : <st1:metricconverter productid="10 mètres" w:st="on">10 mètres</st1:metricconverter>
    Près du Col du Pin Bouchain, vers l'auberge du Perroquet
    <o:p></o:p>Au cret Chatelard à Bourrière

    <o:p> </o:p>Il pourrait s'agir d'une chambre sépulturale de 8 à <st1:metricconverter productid="9 m2" w:st="on">9 m2</st1:metricconverter> d'un chef celtique, sous un tumulus.. A l'intérieur du monticule un mur vitrifié de granit de <st1:metricconverter productid="4 mètres" w:st="on">4 mètres</st1:metricconverter> de long, haut de <st1:metricconverter productid="1,50 mètres" w:st="on">1,50 mètres</st1:metricconverter> et de 0,45 d'épaisseur Des fouilles sans précautions entreprises en 1872 révèlent : des débris de vases, un fer de lance, 4 fers à cheval, une pointe de flèche barbelée, les ossements d'un cheval.

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