• Neaux


     

               

    NEAUX<o:p></o:p>

               


    Arrondissement de Roanne
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
    Superficie (ha)……...  1736
    Population (hab.)…...  446
    Recensement    1999
    Habitants : Les Nellois et Nelloises
    Surnom : Les Cochons (peurs)
    Cours d'eau : Le Gand
    Altitude : <st1:metricconverter productid="400 m" w:st="on">400 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42470

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    Origine du nom : La domination de "Novals" transformée ensuite en Neaux, pourrait être la déformation de "novales", ces dîmes perçues sur les fruits des nouvelles terres défrichées qualifiées elles-mêmes de "novalia".

    Historique : Sur une ancienne voie romaine, l'une des plus ancienne paroisse du Roannais. En 1020 un cartulaire de l'Abbaye de Savigny mentionne une "villa", appelée "noval" à proximité de l'église dédiée à Sainte Marguerite. La "villa" est à la fois domaine et village et à ses origines dans les grands domaines de l'Empire Romain. Elle fut traversée au nord ouest par la "Chaussée Sainte-Marguerite" tronçon de la route Royale de Paris à Lyon

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    Eglise  Sainte Marguerite

    1825
    au Bourg

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    La plus ancienne mention connue de l'église est 1020. La première église semble subsister, englober dans l'église actuelle ( le cœur en cul de four, la nef centrale, la chapelle sud).

    Travaux de restauration en 1731, date inscrite sur le portail; Les deux bas côtés  ont été édifiés en 1824 et 1825.

    Le clocher reconstruit en 1792, sur des bases romanes  a perdu sa flèche en 1940.

    <o:p> </o:p>Peintures murales : 12° siècle - Classé MH : 1982/25/8

    En 1996, juste quelques jours avant Noël le plafond de la nef dévolue à <st1:PersonName productid="la Sainte Vierge" w:st="on">la Sainte Vierge</st1:PersonName> s'écroule. Les beaux-arts en profitent pour faire dans les murs et au plafond plusieurs dizaines de sondages, désireux de retrouver toutes les traces des fresques. Ils ont sondé jusqu'à huit couches d'enduit qui se sont superposés siècle après siècle.

    <o:p> </o:p>Nef lambrissée : 18° siècle - Chêne - Classé MH : 1983/12/29

    Boiseries et moulure en chêne du 18° siècle habillant le bas du cœur en cul de four.

    Chaussée Sainte Marguerite<o:p></o:p>

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    </o:p>Bordée d'arbres comme autrefois, à la sortie du village, en venant vers Roanne, elle emprunte quelques centaines de mètres de <st1:PersonName productid="la National" w:st="on">la National</st1:PersonName> 7 avant de bifurquer à droite pour reprendre l'ancienne route dite "Napoléon"

    Chaussée Sainte Marguerite : cette dénomination est présente sur la carte de Trudaine. Voie romaine à l'origine de l'existence du village de Neaux, celle-ci tombe en décrépitude. Du IV° au XV° siècle elle est reprise pour devenir "le Grand Chemin Français".

    Déviée et aménagée par Sully et  Colbert "<st1:PersonName productid="la Route Royale" w:st="on">la Route Royale</st1:PersonName>" de Paris à Lyon s'ouvre confortable. Elle sera avec un nouveau tracé en 1836 la future Nationale 7

    Début de la route Napoléon<o:p></o:p>
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    </o:p>Aujourd'hui appelée Route Napoléon elle rappelle le passage,  de l'Empereur partant en exil pour l'île d'Elbe, qui s'arrête au lieu dit "Loyette"  ( panneau souvenir) entre L'Hôpital sur Rhins et Neaux pour faire un signe à sa mère  et à son oncle le Cardinal Fesch réfugiés au couvent de Pradines

    I° Chemin de fer français<o:p></o:p>

    1828 à 1834

    <o:p> </o:p>En empruntant cet échangeur routier et devant les travaux considérables d'aménagement d'une future route, qui peut imaginer que ce petit chemin de verdure qui débute au ras des travaux fut lui aussi de 1828 à 1834 le lieu d'un chantier tout aussi important à l'époque  En effet  c'est ici que passe le troisième tronçon du premier chemin de fer de France construit d'Andrézieux au Coteau, construit par <st1:PersonName productid="la Compagnie Mellet" w:st="on">la Compagnie Mellet</st1:PersonName> et Henri. Dans le canton, il traverse les communes de Neulise, Saint-Symphorien-de-Lay, Neaux et l'Hôpital-sur-Rhins. Les travaux sont gigantesques. En plus de la voie il faut construire deux tunnels (dont un de <st1:metricconverter productid="100 m" w:st="on">100 m</st1:metricconverter>) sur la commune.

    Conçue pour le transport des marchandises et surtout du charbon cette ligne fonctionnera jusqu'en1850 avant d'être remplacée sur un autre parcours par une ligne mieux adaptés


    En 1915 dan une carrière de Neaux, on y extrayait du ballast pour les lignes du front dans le secteur de Verdun. On avait installé une voie Decauville de <st1:metricconverter productid="0,60 m" w:st="on">0,60 m</st1:metricconverter>. Elle suivait la plate forme de la ligne d'Andrézieux au Coteau abandonnée une soixantaine d'année auparavant . Une tranchée avait été construite pour permettre les croisements. On formait des rames de 10 wagonnets à la fois tirées par un cheval. A l'aller pas de problème c'était en descente et au retour les bennes étaient vides. A l'Hôpital-sur-Rhins, il y avait une estacade avec un cheval qui y faisait le transbordement sur le réseau ferré PLM avec deux wagonnets à la fois.

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    Monument de la résistance<o:p></o:p>

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    Situé sur l'ancien tracé de la nationale 7 sur la droite quelques centaines de mètres  avant la traversée du bourg de Neaux en arrivant de Roanne.

    <o:p> </o:p>Plusieurs combats importants de <st1:PersonName productid="la Résistance" w:st="on">la Résistance</st1:PersonName> contre l'occupant allemand eurent lieu dans <st1:PersonName productid="la Loire. C'est" w:st="on">la Loire. C'est</st1:PersonName> un combat meurtrier, qui eut pour théâtre <st1:PersonName productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:PersonName>7, dans la traversée de la commune de Neaux, le 18 août 1944.

    <o:p> </o:p>Venus pour attaquer un convoi en partance de Roanne (libérée quatre jours plus tard), évacuant les techniciens  allemands, de l'arsenal  et de l'usine France-Rayonne. Une soixantaine de maquisards arrivés de Saint-Germain-Laval, sous les ordres de Jean Boyer chef de groupe et de son adjoint René Simon, sont surpris par une colonne allemande de la troisième section de Marine qui se rend à Fontainebleau. Forte de 160 hommes puissamment armée : elle comprend 80 véhicules dont 2 automitrailleuses et deux petits canons anti-aérien prêts à l'emploi. Elle arrive de Lyon, via Saint-Symphorien-de-Lay. L'accrochage est inévitable. Les français étonnés, mal positionnés, avec peu de points de repli  subissent de lourdes pertes malgré un long combat acharné. Les allemands restent maîtres du terrain. Ils poursuivent les maquisards dans la campagne environnante, en pillant les maisons  qui se trouvent sur le passage.

    <o:p> </o:p>Les morts du maquis : Boyer Jean Chef de groupe, Barges Georges, Blin Pierre, Corcelle Lucien, Giraud Fernand, Guesnier André, Kazemacher Jacques, Magnat Jean, Mahé Albert, Rajat Maurice, Roche Etienne, Roberton Raymond, Vaudaine Marcel, Vial André, Zbinden Henri.

    Roberton Raymond  dont le nom figure sur le monument ne fut pas tué dans l'attaque elle même mais quelques heures plus tard. Il était venu voir à Neaux ce qu'étaient devenus ses camarades de <st1:PersonName productid="la Résistance. Il" w:st="on">la Résistance. Il</st1:PersonName> était lui même un résistant notoire dont la famille avait hébergée des parachutistes de commandos anglais et américains.

    <o:p> </o:p>Les tués civils :  on en dénombre quatre ;  monsieur Martinet, un habitant de la commune de Le Coteau, il logeait  à quelques dizaines de mètres de l'embuscade. Il fut abattu sans aucun motif sous les yeux de sa femme et de deux enfants réfugiés qu'il hébergeait, par des allemands à la poursuite des maquisards. Sa maison fut pillée et incendiée entièrement sans qu'on puisse retiré son corps des décombres.

    Suite à l'assaut du matin des personnes  étrangères à celui-ci avaient, obéissant aux ordres allemands laissés leurs moyens de locomotion sur la route. Le drame éclate quelques heures plus tard au moment de les récupérer.

    Une automitrailleuse en leur tirant dessus  sans aucune raison, les prend en chasse. Trois cyclistes, accrochées au derrière d'un camion,  essayent d'échapper à  celle-ci malheureusement sans y parvenir et  sont assassinés, il s'agit de :

          -   Roberton Raymond domicilié à <st1:PersonName productid="La Pinée" w:st="on">La Pinée</st1:PersonName> à Saint-Symphorien-de-Lay.

          -    Vacheron André le gérant du magasin d'alimentation Casino de Saint-Symphorien-de-Lay.

          -    David Tony de Bussières

    Le chauffeur du camion (camion récupéré lui aussi  au même endroit)  monsieur Doupeux, protégé par les sacs de farine qu'il transporte (plusieurs balles sont fichés dans les sacs), bien que rattrapé par les occupants de l'automitrailleuse, dans un café de Neaux où il c'était réfugié,  eut la vie sauve grâce à un alsacien parlant parfaitement l'allemand  qui se trouvait là. Il expliqua que Doupeux possède un ausweiss (permission de circuler) et qu'il est là par hasard.

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