• Nos sapeurs-pompiers de St-Just-la-Pendue



     

    LES SAPEURS-POMPIERS<o:p></o:p>

    DE SAINT JUST-LA-PENDUE<o:p></o:p>

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    De 1906 à 1993<o:p></o:p>

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    Autrefois, les incendies étaient fréquents, dans nos masures aux toits de chaume et aux pans de bois à colombages. Le marguillier sonnant le tocsin, les Saints-Jutois disponibles, tirés de leur occupation ou des chaudes couettes de leurs lits, se précipitaient alors avec cruches, seilles et benons, pour aller « faire chaîne » de la boutasse la plus proche jusqu’au lieu du sinistre.<o:p></o:p>

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    C’est le 18 novembre 1906 que le maire Bouvet fait approuver à l’unanimité la création d’une société de pompiers et la nomination du lieutenant qui va la diriger : Jean-Claude Bourrat, premier chef de corps ; il choisit un sous-lieutenant : J. Barras et constitue aussitôt son équipe :<o:p></o:p>

    - Sergents : ……….Boudot, Malecombe.<o:p></o:p>

    - Caporaux :……….Nigon, Fr. Pacaud, Dumas, chef de lance, Fr. Pacaud fourrier.<o:p></o:p>

    - Clairons :………..Lapoire, chef, Chambon, Cl. Filleton, Vial.<o:p></o:p>

    - Tambour :……….Goutailler.<o:p></o:p>

    - Sapeurs :………...R.Filleton, A. Michon, Lille, Malcurat, H. Giraud, Bozio, Garel,    Barge, Givre, J. Pion, R. Favre, Pothier, E. Recorbet.<o:p></o:p>

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    Dès lors aux tintements du tocsin se joindront les sonneries : « Au feu ! » claironnées aux quatre coins du village.<o:p></o:p>

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    On procède à l’achat de la première pompe à bras qui fait aujourd’hui sourire et rêver nos sapeurs.<o:p></o:p>

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    Deux ans plus tard, la commune équipe chaque « membre participant » d’un super casque dont un exemplaire trône fièrement aujourd’hui à côté de l’antique casquette sur l’un des rayons de la caserne.<o:p></o:p>

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    Le registre des comptes rendus de sorties de l’époque retrace les grandes heures des interventions.<o:p></o:p>

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         « En 1908, feu chez Mercier à Moncey et chez Gabriel à Corneys »<o:p></o:p>

         « 5septembre 1911 à 5 h du soir, incendie à l’hôtel Dumas. Un quart d’heure après l’alarme, tous les membres sont présents. En un clin d’œil, les flammes occupaient une grande partie des bâtiments. Mais après deux heures de manœuvre bien dirigée, on a pu se rendre maître du feu »<o:p></o:p>

         « Le 25 octobre, incendie au hameau de Moncey. Le 23 mai, nous sommes priés de nous rendre rapidement au château de Chenevoux à Bussières, où un incendie menace de prendre des proportions désastreuses »<o:p></o:p>

         « Le 6 août 1921, grave incendie à Néronde. Nous partons rapidement vers les 3  heures du soir, M. Monard ayant mis son auto-camion à notre disposition ; la pompe, elle, était remorquée par l’automobile de Tony Muzelle. Mais arrivés sur les lieux du sinistre, nous n’avions, cause de sécheresse, pas une goutte d’eau à notre disposition… (et le comble !) la commune de Néronde a dénié nous avoir appelés… »<o:p></o:p>

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    Ah ! Ces premiers défilés avec la clique, les haches et les casques intimidants…<o:p></o:p>

    En 1919, la commune s’équipe d’un camion à plateau sur lequel est fixée une nouvelle pompe à bras de grande capacité avec <st1:metricconverter productid="150 m" w:st="on">150 m</st1:metricconverter> de tuyaux. On achète aussi 50 seaux de toile verte sulfatisée.<o:p></o:p>

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    Lors de l’inauguration de l’Hôpital, le 28 octobre 1928, la pompe à bras autoportée était à l’honneur avec l’or de ses cuivres. On en est alors à alimenter par seaux la cuve centrale d’où les pistons, mus par des leviers à bras, chassent l’eau à pression dans les tuyaux : tâches éreintantes où se relayait essoufflés, nos sapeurs.<o:p></o:p>

    Dans les décennies qui suivent, se corps d’élite va faire preuve d’une constante progression dans la formation des sapeurs et l’équipement en matériel. Dévoués, nos pompiers interviennent dans quantités de sinistres non seulement à Saint-Just mais dans les villages voisins : Sainte-Colombe, Saint-Cyr, Chirassimont, Croizet.<o:p></o:p>

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    En 1940, les services Incendie s’organisent dans le département. Roanne, Centre principal, dépend Saint-Symphorien-de-Lay, Centre secondaire. Saint-Just devient Centre de Première Intervention.<o:p></o:p>

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    Une moto-pompe de 30 m3/h, en remorque est achetée en 1944 ; Equipée d’un groupe électrogène, elle aspire et refoule avec force l’eau pompée dans les serves et étangs voisins. L’année suivante, la compagnie s’équipe de 22 casques et, en 1946 passe sous le commandement de Pierre Berry. En 1947, on augmente de <st1:metricconverter productid="60 m" w:st="on">60 m</st1:metricconverter> la réserve des tuyaux en <st1:metricconverter productid="700 mm" w:st="on">700 mm</st1:metricconverter> de diamètre.<o:p></o:p>

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    Après le premier local-garage situé en coin de place, nos pompiers s’installent au rez-de-chaussée du Foyer Rural où ils s’agrandissent en 1988. Ils achètent un camion Dodge pour transport de la moto-pompe. Eugène Dupuis prend le commandement du corps. On complète les équipements avec 5 pantalons de drap et <st1:metricconverter productid="400 m" w:st="on">400 m</st1:metricconverter> de tuyaux dont <st1:metricconverter productid="220 m" w:st="on">220 m</st1:metricconverter> en <st1:metricconverter productid="70 mm" w:st="on">70 mm</st1:metricconverter> et <st1:metricconverter productid="180 m" w:st="on">180 m</st1:metricconverter> en <st1:metricconverter productid="45 mm" w:st="on">45 mm</st1:metricconverter>.<o:p></o:p>

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    De plus en plus sollicitée pour l’évacuation d’accidentés, de blessés et d’imprévus d’ordre sanitaire, la compagnie s’équipe en 1975 d’une ambulance. Six pompiers suivent un stage de formation au Centre de Protection Civile Départementale de Saint-Etienne en vue d’obtenir leur diplôme de secouriste et de secours routiers ; deux autres en 1977 : Maurice Monceau et Marc Arquillière.<o:p></o:p>

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    La municipalité A. Chirat crée en 1976 l’Allocation de Vétérance (<st1:metricconverter productid="200 F" w:st="on">200 F</st1:metricconverter> par an) attribuée aux anciens : J.-Cl. Duperray, J.-Cl Pelosse, Philippe Bragard, Joseph Revil. Elle structure et aménage rationnellement le grand local de l’ancien Foyer Rural.<o:p></o:p>

    On l’appelle depuis lors « la caserne des pompiers ».<o:p></o:p>

    L’incendie de l’école de fille, le 22 novembre 1977, reste dans toutes les mémoires.<o:p></o:p>

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    1952, sept kilomètres de canalisations amènent enfin l’eau du barrage d’Echanssieux. L’installation de bornes à incendie règle les problèmes vitaux de l’alimentation en eau pour la population…et pour nos pompiers.<o:p></o:p>

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    Les équipement progressent : nouvelle moto-pompe de <st1:metricconverter productid="60 m3" w:st="on">60 m3</st1:metricconverter>, tour de séchage des tuyaux, 12 pantalons de drap et 20 vestes de feu (1956) ; appareil de réanimation (1963) ; seconde moto-pompe de relais (1964) ; Dodge 18 CV (1969) ; camion Berliet (1980).<o:p></o:p>

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    Depuis 1856 une sirène remplace le tocsin.<o:p></o:p>

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    Le 16 octobre 1985 c’est la réception officielle d’un véhicule de secours aux asphyxiés et blessés qui remplace l’ancienne Estafette Renault aménagée par les pompiers. C’est en même temps, devant les Conseillers Généraux, les colonels et commandants de Saint-Etienne et Roanne, les instances municipales et associatives de Saint-Just, l’élévation de Raymond Monceau au grade de lieutenant.<o:p></o:p>

    « La qualité des hommes et du fonctionnement existe surtout parce qu’à la tête se trouve un homme, qui a l’âme d’un chef avec tout ce que cela comporte de caractère, de fermeté parfois. Vingt ans de carrière, Raymond a gravi tous les échelons, de sapeur à lieutenant… » (L. Rondepierre, maire). Il est cité à l’ordre du corps pour sa participation à la gigantesque opération de la montagne Sainte-Victoire.<o:p></o:p>

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    A côté des interventions difficiles et parfois tragiques, des manœuvres fastidieuses, des formations exigeantes, chaque année nos pompiers fêtent joyeusement entre eux le repas de la Sainte-Barbe (4 décembre). Ils participent en « actifs » à toutes les manifestations où l’on peut avoir besoin de leurs services.<o:p></o:p>

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    Les équipements ne cessent de se moderniser : tuyau Paroylis (1981), matériel de réanimation, groupes électrogènes, radio mobile et poste émetteur-récepteur, équipement antiguêpes, tronçonneuse, Les véhicules d’intervention arrivent de plus en plus spécialisés : un P.S. (Premier Secours), six places, citerne <st1:metricconverter productid="1ᅠ000 litres" w:st="on">1 000 litres</st1:metricconverter>, pompe, dévidoir mobile (1982) ; un V.S.A.B. (Véhicule de Secours aux Asphyxiés et blessés, 1985) ; un V.S.R. (Véhicule de Secours Routier) avec désincarcération, extinction, éclairage(1993) ; un V.L.O.F.F. (Véhicule de Liaison Officier). Sont également maintenues deux motos-pompes remarquables.<o:p></o:p>

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    1988 : année de couronnement pour la Compagnie. Bardés de diplômes, de coupes, de médailles et de citations, classée 1er aux concours de manœuvres d’arrondissement, et après avoir emporté la première place en finale départementale de Feurs en 1978, nos sapeurs sont retenus pour organiser ici le 54 ° Congrès de l’Union Départementale des Sapeurs-Pompiers de la Loire. Journée mémorable où sont accueillis les représentants des 2 700 membres actifs du département. Comme le souligne le chef de bataillon, Charles Bridier : « Les gradés et sapeurs de Saint-Just-la-Pendue, dirigés par le lieutenant Monceau, ont tout mis en œuvre pour la réussite de cette journée ».<o:p></o:p>

    Cette même année voit l’agrandissement de la caserne avec aménagement d’une sortie pour chaque véhicule.<o:p></o:p>

    Les activités 1993 sont éloquentes. Nos pompiers sont présents à 137 interventions, 2 à 3  chaque semaine, dont 91 à Saint-Just et 45 dans le secteur.<o:p></o:p>

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    Les chefs de corps successifs qui ont animé, entraîné, commandé sont : les lieutenants Bourrat Jean-Claude, Barras Joannès, Chanelière Jean-Baptiste, Berry Pierre, Dupuis Eugène, André Antoine, Monceau Raymond.<o:p></o:p>

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    Le chaleureux accueille que reçoivent nos pompiers chaque année « au passage du calendrier » témoigne à leur égard la reconnaissance de la population.<o:p></o:p>

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