• Passage de Saint François de Paule


     

    1483 – SUR ORDRE DE LOUIS XI MOURANT, ON CONSTRUIT UN CHARIOT POUR FAIRE PASSER LE COL DE <st1:PersonName productid="LA CHAPELLE" w:st="on">LA CHAPELLE</st1:PersonName> (PIN BOUCHAIN) A SAINT FRANCOIS DE PAULE.<o:p></o:p>

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    En avril 1482, Louis XI, retiré dans son château de Plessis-lès-Tours, et rongé par une maladie qu’il sent lui être fatal pense que seul un miracle peut le sauver. Selon Commynes « Notre dit roi cherchait un religieux afin qu’il fut moyen entre Dieu et lui de lui allonger ses jours »

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    Il avait entendu parler d’un ermite qui vivait en Calabre sous un rocher, se nourrissant de racines et de fruits, adonné à la prière et la méditation et opérant des prodiges à vous couper le souffle. Il lui dépêche un messager, pour le convaincre de venir au plus tôt pour le tirer des affres de la mort. Se heurtant à un refus, il faut deux interventions du Pape Sixte IV pour que cet ascète, qu’on honorera après sa mort sous le nom de St François de Paule, se décide, malgré ses 66 ans, à entreprendre ce long et fatiguant voyage.

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    Le roi, ayant tout intérêt à ce qu’il arrive en bn état, prévoit alors dans le détail les mesures à mettre en œuvre pour que  le transport se réalise dans les conditions les plus confortables. Le 24 février 1483, il écrit personnellement aux magistrats de Lyon, leur mandant de construire une voiture et une litière « pour amener ledit saint homme à son aise »  Le 27 mars un nouvel ordre leur arrive : « Quant ledit saint homme sera arrivé par delà, recevez-le et fêtez-le comme si c’était votre Saint Père, car nous voulons ainsi pour l’honneur de sa personne et de la sainte vie qu’il mène

    A Lyon où il parvient le 24 avril, tout le monde se met en quatre sachant pertinemment que le souverain paiera grassement tous les frais engagés. Le saint homme est logé chez Guyot Vachard hôtelier du Griffon.

    Le chariot qu’on a fabriqué spécialement pour son transport est  prêt. Douillettement on installe François dans ce transport improvisé qui l’amène à Tarare.

    Pour monter le col, l’état de la route est tel qu’on le presse d’utiliser la litière. L’ascension de fait avec précaution. On s’arrête à <st1:PersonName productid="la Chapelle. Le" w:st="on">la Chapelle. Le</st1:PersonName> temps est froid, on prend une boisson chaude, mais on attendra l’arrivée à l’Hôpital pour utiliser à nouveau la charrette. Après Roanne, on continue en se hâtant vers le cours supérieur de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> ou un bateau le conduit jusqu’à Tours. Arrivé à Plessis, Louis XI est aux petits soins avec lui ; le 29 juin, il écrit à son intendant des Finances au Languedoc : « Je vous prie de m ‘envoyer des citrons et des oranges douces et des pastenagues pour le saint homme… »<o:p></o:p>

    Malgré la présence de François et des nombreuses reliques apportées dans sa chambre, le souverain s’éteint « en grande santé de sens et d’entendement » et parlant « jusqu’à une patenôtre avant sa mort »

    François, fondateur des Frères Minimes, décédé en France en 1507 au Plessis, ne reverra jamais son pays.

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