Illustration : études sur le loup de BOEL Pieter (Musée du Louvre)
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1798 - LES LOUPS DANS NOS COLLINES OÙ NOUS SOMMES « LES POULAINS » (surnom des habitants de Saint-Symphorien-de-Lay).<o:p></o:p>
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Cétait le temps où les loups hantaient encore nos forêts. Jusquau 19° siècle, ils révélaient dramatiquement leur présence à proximité de nos bourgs.
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Le « Petit chaperon Rouge » raconté par nos grands-mères , la menace des mamans à leurs gamins désobéissants : « Si tu nobéis pas le loup te mangera ! » (Jeune enfant javais peur le soir daller chercher de pommes de terre à la cave, il est vrai quil fallait sortir dehors dans »le noir » et sur larmoire aux bouteilles de vin, un dessin très bien encadré, assez grand, représentant ce redouté personnage en tenue dhumain, me faisait « froid » dans le dos).
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Çà nétait pas de la frime ! Les sommets de nos collines boisées abritaient plusieurs meutes craintes de nos bergers dont ils étranglaient les bêtes.
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Le conseil municipal symphorianais réuni le 10 floréal de lan 6 (1798) reçoit « une longue lettre de lAdministration Centrale de la Loire » accompagnée de deux mandats ci-joints « constatant la destruction de loups par des citoyens de Fourneaux dans les bois de Chatain et qui ont concouru à la destruction des ces animaux voraces »
« nous avons envoyé deux mandats au profit de Jean Goutaillers et autres citoyens de ce bourg pour la destruction faite par eux dun loup et dune louve pleine Nous vous invitons citoyens à soutenir le zèle des chasseurs qui se vouent à ce genre de guerre Salut et Fraternité.. »<o:p></o:p>
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En 1824, à Amplepuis, Jean Foray est gratifié dune prime de 12 francs par la sous-préfecture de Villefranche « pour avoir abattu un loup ».
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En 1833, Louis Fessy, maire de Fourneaux, voit débarquer « les sieurs Giroudon Gilbert, Truche Jean-Claude, Fayot Etienne, Peillon François », avec la dépouille dune louve « quils ont déclaré avoir tuée aujourdhui dans les bois de Lorme dépendant de Sarron ».
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Sainte Colombe-sur-Gand est, avec Néronde et Violay le secteur où ont été éliminés le plus grand nombre de ces carnassiers. Ce nest pas pour rien que, dans le blason local où les villages ont été baptisés des caractéristiques les plus frappantes de leur histoire, les St Colombins ont été appelés : « les Loups ».