Refonte de l'Italie après les victoires de Bonaparte<o:p></o:p>
A Turin, Bonaparte se satisfait de l'alliance du roi de Piémont-Sardaigne avec <st1:PersonName productid="la France. A" w:st="on">la France. A</st1:PersonName> Gênes, un soulèvement des Jacobins locaux lui permet de transformer <st1:PersonName productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName> sénatoriale en une «République ligurienne» aux institutions calquées sur <st1:PersonName productid="la France." w:st="on">la France.</st1:PersonName>
A Modène, le 16 octobre 1796, des représentants de Reggio, Ferrare et Bologne proclament une «République Cispadane» (sous-entendu : de ce côté-ci du Pô par rapport à Rome). Même processus à Milan où se crée une éphémère «République Transpadane».
Le 29 juin 1797, Bonaparte réunit ces deux républiques en une «République Cisalpine» (sous-entendu : de ce côté-ci des Alpes par rapport à Rome).
Cette république-soeur de <st1:PersonName productid="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> adopte Milan comme capitale et calque ses institutions sur le modèle français. Elle se donne un drapeau tricolore (vert, blanc, rouge) imité du drapeau français (il sera repris par l'Italie unifiée).
Le 25 janvier 1802, <st1:PersonName productid="la Cisalpine" w:st="on">la Cisalpine</st1:PersonName> prendra le nom de «République italienne» (une appellation inédite et révolutionnaire). Le Premier Consul Napoléon Bonaparte en deviendra le président, après le Congrès de Lyon du 26 janvier 18O2<o:p></o:p>
(Le 17 mars 1805, pour se conformer au nouveau courant politique, elle se transformera en «Royaume d'Italie». L'empereur Napoléon 1er en deviendra le roi et Eugène de Beauharnais, son beau-fils, le vice-roi.)
Bonaparte dans une lettre à Joseph du 7 janvier 1802 lui signale son départ pour Lyon, le jour suivant « Je ne resterai que onze à douze jours ».
Le 13 janvier dans un courrier au consul Cambacérès il lui signale que : « Jai mis soixante heures pour arriver à Lyon ; de Lyon à Paris tout est couvert de gel. »
Le 26 janvier il signale dans un courrier adressé à Cambacérès et Lebrun :
« Je pars demain à sept heures du matin, jirai coucher à Roanne, afin davoir le temps de voir lemplacement du pont »
Le 27 janvier Bonaparte quitte Lyon accompagné de Joséphine et dune escorte peu nombreuse. Sa lourde berline arrive à Roanne à la tombée de la nuit. Le maire monsieur Jars au nom de la municipalité, complimente son illustre visiteur et lui présente « les hommages et ladmiration » des roannais.
La ville de Roanne mit alors à la disposition du Premier Consul des appartements et lui offrit un excellent repas préparé avec soins par le traiteur Vianney. Celui-ci pour la somme globale de 720 francs composa un menu qui pour son règlement souleva de nombreuses difficultés. Voici dailleurs ce que dégustèrent à Roanne Bonaparte et sa suite :
· 2 potages
· 2 relevés de potage
· 10 entrées
· 2 grosses pièces de poissons
· 4 plats de rôts
· 10 plats de douceurs
· 4 plats de légumes
· 30 assiettes de dessert
· 1 fromage à la glace
· 20 bouteilles de vin ordinaire
· 8 bouteilles de vin boucané
Après ce festin Bonaparte eut le loisir dadmirer de splendides illuminations, le jour suivant il se rendit sur ce fameux pont sur <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> indispensable pour le commerce les messageries et le courrier et qui donnait tant de soucis aux autorités roannaises et dont la finition traînait en longueur (il faudra 40 années pour le construire. »
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>