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LA ROUTE AUTREFOIS ENTRE ROANNE (Loire) ET LYON (Rhône)

CHANSONNETTE « EN PASSANT PAR LA LORRAINE »

LORRAINE EN PASSANT PAR
 

La marche lorraine est sans doute une des musiques les plus jouées et une des plus connues des marches françaises,  c’est aussi l’une des plus belles.

En voici l’histoire…

Catherine de Médicis et les principaux membres de la Cours des Valois sont venus à Nancy pour accompagner le duc d’Anjou, futur roi Henri III, qui venait s’être élu par les nobles de Pologne roi de leur pays en 1573.

En passant par la Lorraine, s’arrêtant à Nancy, le futur roi de France rencontra Louise de Vaudémont, cousine du duc de Lorraine Charles III. La jeune fille trouva le prince à son goût et une amourette est née entre les deux jeunes gens.

Aussi, le lendemain, accompagnée de trois jeunes filles, Louise de Vaudémont en sabots et en pèlerine se rendit en pèlerinage à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port pour prier le patron de filles à marier et marcher sur la bonne pierre qui, dit-on, assure aux jeunes filles le mariage de leurs rêves.

Peut-être par pénitence ou parce qu’elles étaient en catimini, ces demoiselles se rendaient à pieds à la cité portoise. Comme les chemins n’étaient pas très propres, leurs sabots ayant trissé de la boue le long de leur pèlerine, les belles étaient toutes crottées.

                                                                                 

LORRAINE EN PASSANT PAR 2

En chemin, elles rencontrent trois capitaines, gens de la suite du duc d’Anjou, fils du roi de France Henri II. Les capitaines les ont appelées vilaines, ce à quoi l’une des bacelles répond : « Je ne suis pas si vilaine, puisque le fils du roi m’aime. Il m’a donné pour étrenne un bouquet de marjolaines, s’il fleurit, je serai reine (symbole d’espoir ; que fleurisse l’affection du fils du roi et qu’il réponde à son amour), s’il flétrit (s’il m’oublie), je serais en peine ! S’il m’épouse, je serais reine (Henri III épousa en effet Louise de Vaudémont en février 1575).

Le roi de France s’était souvenu de son amourette lorraine. Mais un jour de 1589, le 1er août, il fut assassiné par le moine Jacques Clément d’où l’allusion du dernier couplet : « Mais s’il meurt, je perds ma peine… ».

N’est-elle pas émouvante notre cantilène lorraine ?...

                                                                           La Revue Lorraine Populaire (1974).

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