LERE DES GRANDS TRAVAUX SUR LA ROUTE DU BOURBONNAIS<o:p></o:p>
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Le premier grand coup fut frappé avec la nouvelle route de Tarare au Pin Bouchain, pour effacer définitivement la montagne de Tarare.
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On attribue souvent à Napoléon la réalisation de ce projet, mais en réalité, si les travaux furent bien adjugés en 1813, la route ne fut ouverte au roulage quen novembre 1820 et les dépenses ne furent entièrement soldées quen 1824.
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Pour ce chantier de <st1:metricconverter productid="8 kilomètres" w:st="on">8 kilomètres</st1:metricconverter>, le montant (initial) était de 485 000 francs, y compris 45 000 francs dindemnités de terrains.
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Au lieu de monter directement à lassaut de la montagne, la route sélève régulièrement et doucement à flan de coteau, en surplombant le petit lac barrage de Joux, construit depuis lors pour alimenter la ville de Tarare ; les principaux vallons secondaires sont franchis au moyen de petits ouvrages dart et de virages serrés. Mais il est inutile de décrire plus longtemps ce tracé puisquil est exactement encore celui de la RN 7 et risque de le rester pendant longtemps.
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Sur le versant Loire, des améliorations étaient faites simultanément, entre Fourneaux et la Fontaine, puis dans la traversée de Saint-Symphorien-de-Lay qui fut complètement rectifiée selon son tracé actuel.
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« EN LACUNE »<o:p></o:p>
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En consultant la statistique des Routes Royales au 1° janvier 1836 on apprend que lune des sections dites « en lacune » sur la route du Bourbonnais était la suivante :
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Définition officielle de la route « en lacune » : « Celle où la circulation est interrompue ou fortement entravée, soit que la route nexiste pas, soit quelle existe encore quen terrain naturel, soit enfin quelle existe seulement en létat de chemin vicinal très imparfait dont il faudrait changer le tracé, le relief et les dimensions ».
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Toujours est-il que dans les années suivantes toutes ces sections « en lacune » allaient disparaître de lHôpital-sur-Rhins à Neaux, de La Fontaine au Pin Bouchain.
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Dans tous les cas, le principe est le même : à des sections à peu près rectilignes et en pente plus ou moins forte, on a substitué des sections très sinueuses et en pente douce, parfaitement adaptées à la circulation hippomobile de lépoque.
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Bientôt des routes à « lacets » fleurissent partout elles diminuent la pente en augmentant sa longueur. Nous pouvons constater un allongement kilométrique de nombreuses routes de France entre 1789 et 1851.
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A partir de 1830, les routes sont jalonnées de bornes kilométriques et parfois hectométriques. La RN 7 était même à son origine jalonnée par des bornes espacées de 10 en <st1:metricconverter productid="10 mètres" w:st="on">10 mètres</st1:metricconverter> quelques-unes sont encore subsistantes.
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Aujourdhui :
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Quand à la route de 1840, il est parfois difficile de la retrouver lorsque les crédits ont permis den adoucir ou supprimer de nombreux virages, au prix de terrassements importants, ces aménagements se faisant pratiquement sur place avec destruction de la route précédente. Cest le cas par exemple entre lHôpital-sur-Rhins et Neaux.
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Mais la modernisation la plus grandiose a été faite entre Saint-Symphorien-de-Lay, Fourneaux et La Fontaine, où le nouveau tracé file droit au milieu des roches dures, permettant à larchéologue de retrouver sans difficulté de part et dautre les tronçons épars des routes antérieures !
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Sur la route Royale N° 7, tout était en ordre avant 1850, cest à dire au moment où le chemin de fer allait la ruiner pour un siècle.
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