Une fois de plus elle est encore annoncée, plus précisément pour le 21 décembre 2012 selon le calendrier Maya.
Heureusement depuis la naissance du Christ, les dates des calendriers ont changé tellement souvent, de jours, de mois, d’années qu’il est impossible d’être formel sur cet évènement.
Le calendrier Maya ? Oui mais par rapport à quoi ? Voilà la question, sachant qu’avec
LA FIN DU MONDE
AIR : Aimé de la belle Ninon.
Saint Antoine et son compagnon
Saint Roch, son chien, Loth et ses filles.
Par les pères de la chanson
Virent illustrer leur famille
Si depuis la création,
Ou chansonna tout à la ronde,
Moi, pour ma récréation,
Je vais chanter la fin du monde.
Vous le savez, mes chers amis,
Par la vertu de ses lunettes,
Certain grand homme dans Paris
Dirige le cours des comètes :
Inspiré par Mathieu Lansberg ,
Sur lequel son savoir se fonde,
De temps en temps cet homme expert.
Renouvelle la fin du monde.
D'après ces calculs effrayants,
A tant de dangers il nous livre,
Que nous ne vivrons pas longtemps
Pour peu que Dieu le laisse vivre.
Il menace soir et matin
Notre pauvre machine ronde,
Et je ne vois plus que sa fin
Pour empêcher la fin du monde.
On s'en souvient, le vingt-cinq mai,
Par un décret astronomique,
De notre globe consumé,
Nous devions voir la fin tragique ;
La veille de ce jour sans fin
La terreur était sans seconde :
Mais personne le lendemain
Ne crut plus à la fin du monde.
Rassurons-nous, malgré Mathieu,
Malgré Jérôme et ses lunettes :
Cet accident-là n'aura lieu,
De longtemps, que dans les gazettes
Dans la ville et dans les faubourgs
Les deux sexes, sans qu'on en fronde,
Travaillent trop bien tous les jours
A retarder la fin du monde.
Si pourtant nous voyons un jour,
Par des changements salutaires,
Régner la constance en amour,
La bonne foi dans les affaires :
S'il faut, chez les gens délicats,
Qu'avec l'or le crédit abonde,
Oh! Mes amis ! N’en doutons pas,
Ce sera bien la fin du monde.
VlEILLARD.
Heu! Rendez vous samedi matin, pour continuer notre petit bonhomme de chemin sur notre bonne vieille planète la terre, que nous aimons bien (Bernard)