Illustration : produits :
PÂTISSERIE MARCELLIN
13 rue Tête Noire 42470 Saint-Symphorien-de-Lay <o:p></o:p>
On travaille en famille à la pâtisserie Marcellin. Didier a succédé à son père Maurice en 1988 et son fils Benoît s'est lancé dans la fabrication des Macarons.
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Tous les gourmets de la région et même au-delà connaissent les goûts des extraordinaires macarons de chez Marcellin et nhésitent pas à se déplacer à Saint-Symphorien-de-Lay pour satisfaire leur gourmandise ou faire plaisir aux amis.
De nombreuses villes de France revendiquent la paternité de la fabrication, mais il semble que la ville de Nancy soit la première.
Les macarons de Nancy furent inventés au XVIII° siècle par les surs du St Sacrement.
Daucuns veulent même que lorigine en soit plus ancienne et quelle remonte à la fondatrice même de labbaye de Notre Dame de la Consolation, Catherine de Lorraine, lestomac de cette princesse étant fort délabré, on se serait ingénié à fabriquer pour elle cette pâtisserie légère et de digestion facile, selon la légende.
Il semble plutôt que quand Catherine de Vaudémont, fille du Duc de Charles III, devenue abbesse de Remiremont, fonda au coeur de Nancy le monastère des Dames du Saint Sacrement, la stricte règle y interdisait la consommation de viande comme aliment.
Aussi, les soeurs confectionnèrent-elles une grande variété de pâtisseries dont le fameux Macaron ...
Quoi quil en soit, en 1790, une religieuse, Marie de Saint-Mélanie de Gormand, quitta le couvent pour se réfugier dans la maison paternelle, 10 rue de la Hache, à deux pas du monastère.
Lors du décret de suppression des congrégations religieuses (5 Avril 1792), les Soeurs Marguerite et Marie-Elisabeth trouvèrent refuge chez le Docteur Gormand, médecin de la communauté, au numéro 10 de la rue de la Hache. La mère Gormand reçut chez elle les deux surs converses : Marguerite-Suzanne Gaillot et Elisabeth Morlot qui pour payer lhospitalité reçue ? fabriquèrent les macarons, les mirent à la vente et devinrent célèbres sous le nom : les surs macarons.<o:p></o:p>
Sur Suzanne mourut, et Elisabeth Morlot appela auprès delle sa nièce et le mari de cette dernière, qui, devenus pâtissiers achetèrent la maison de la rue de la Hache, comprise dans la succession des Gormand.
Cette maison fut transmise à leurs descendants, lesquels continuent à se servir du secret de celle quon nommait : « la tante Bonbon ».
En 1952, la ville de Nancy a honoré les Soeurs Macarons en donnant leur nom à la partie de la rue de la Hache où prit naissance la fabrication du Véritable Macaron de Nancy.
Depuis cette date, le Macaron des Soeurs est entré dans le patrimoine gastronomique des Lorrains d'origine ou de coeur !<o:p></o:p>
LIntermédiaire des Chercheurs et Curieux (Juillet 1922) et journaux divers<o:p></o:p>
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