L’historique
Marmande
À la Belle époque
Curieux petit tiré à part sous la forme d’une double page de journal, publié par le « REPUPLICAIN » pour annoncer la manifestation, organisée par l’ASSOCIATION ETOILE D’ARGENT les 21 et 22 août 2010.
Nous pouvons y trouver, plusieurs photos (couleur sépia) et d’intéressants renseignements sous la forme d’articles courts.
Je vous en livre quelques lignes.
Les dictons du jour : « Je suis le mois où nul loisir on ne peut prendre ou séjourner ; mais faucher, faner par plaisir, mettre engranger, battre et vanner ».
« Pluie de la Saint-Fabrice, ne rend pas le paysan riche ».
« Belettes blanches de Saint-Symphorien, annonce que l’hiver est en chemin ». (Attention il ne s’agit pas de notre Saint-Symphorien à nous mais celui du département de la Gironde).
L’Histoire de l’AUTOMOBILE…….. en quelques DATES……
LE COIN DU CURIEUX
C’est permis, mais avec..permis
Amis fou du volant n’oubliez pas que depuis 1899 un certificat de capacité spécial, délivré par le Ministère des Travaux Publics est indispensable pour conduire sur route une automobile… (à 30 km /h et à 20 km /h en ville). Il faut désormais respecter un code de la route : l’accroissement de la vitesse (en ce début de siècle on peut dépasser les 100 km/h, une folie) et du nombre de véhicules (3000 en France) nécessite à l’évidence une réglementation de la circulation.
Rappelons que c’est le sieur Léon Serpollet qui passa le 1° examen de conduire sur un tricycle à vapeur de sa conception, 10 ans auparavant, le 8 juin 1889.
C’est possible ils l’ont fait : l’écologie avant le mot …
Le 24 octobre 1904 : incroyable mais vrai, à l’initiative du sous-secrétaire d’État aux Postes et Télégraphes, l’Hôtel des Postes de Paris inaugure un nouveau service de transport de la correspondance par automobile à traction électrique !
Après une semaine d’essais concluants, 12 véhicules ont fait ce matin leur apparition. Conduits par un seul chauffeur, ils ont le grand mérite d’être silencieux et plus maniable que les engins à moteur à explosion.
L’école
Les écoles n’étaient pas mixtes. Il y avait une école séparée pour les filles et une pour les garçons. Les garçons avaient un maître et les filles une maîtresse. Il n’y avait pas de cantine : la maîtresse faisait réchauffer le repas sur le poêle.
L’habillement
Les gens avaient des vêtements en droguet : c’est un tissu de laine épais, chaud et qui est presque imperméable. Les femmes portaient des robes longues et les filles aussi. Sur le dos, elles mettaient des châles et, sur la tête, des bacheliques : sortes de capuches enveloppant la tête et le cou. Aux pieds, elles portaient des souliers, des bottes en cuir et surtout des sabots de bois garnis de paille.
Le courrier
Pendant plusieurs années, c’était un homme qui apportait le courrier. Il partait le soir en voiture à cheval avec une lanterne à bougies. A cette époque, les gens écrivaient beaucoup, par exemple, ils s’envoyaient des cartes au 1° avril.
Les déplacements
Il n’y avait pas de téléphone au village. Si l’on avait besoin du médecin, pour une naissance, une maladie, on allait le chercher et on le ramenait de la ville voisine. Le plus souvent les gens se déplaçaient à pied, en bicyclette ou alors en voiture à cheval. Il y avait des breaks, des omnibus tirés par des chevaux.
A la maison
Elles s’éclairaient avec des bougies ou avec des lampes à pétrole. Pendant la guerre de 1914-1918, chaque maison n’avait droit qu’à un litre de pétrole par mois.
A la veillée les hommes allaient dans la grange battre le blé et préparé le glui : c'est-à-dire la paille pour couvrir les maisons. Ils s’éclairaient avec les lanternes à bougie, il fallait faire très attention au feu.
Les repas
Ils mangeaient beaucoup de lard, de la volaille, des galettes et de la bouillie de sarrasin.
A cette époque-là, il n’y avait ni réchaud à gaz, ni cuisinière, la cuisine était faite sur le feu de cheminée. Ils mangeaient beaucoup de pain.
Le linge
Le linge était frotté dans un lavoir, on le mettait, dans une grande cuve en bois posée sur une sorte de trépied : le cuvier.
On mettait des morceaux de bois disposé en croix puis, par-dessus de la cendre dans un vieux drap. On ajoutait des brins de lauriers et des oignons de lys pour que le linge sente bon. On faisait bouillir de l’eau et on remplissait la cuve, ensuite on la vidait et on recommençait plusieurs fois.
Le lendemain on allait rincer le linge.
LES GLOIRES LOCALES
Photographies et cartes postales à l’appui on apprend que :
Il continuera jusqu’en 1914, date de son départ à la guerre. Quand il reviendra en 1918, son affaire a disparu et il se lance dans la construction d’un avion qu’il appellera aussi « Elan » (Elan II exactement), et simultanément dans une tournée de cinéma à la campagne, une carte postale d’époque le montre au volant de son automobile nous pouvons y lire : Un groupe électrogène Automobile 30 H.P. du cinéma parlant. Sur le haut du toit « Electric Ciné Phono Scène ».
Toutefois il gagnera sa vie jusque dans les années 50 en tenant son garage pour vélos et motos toutes marques. Son fils Jean poursuivra son garage et la tournée de cinéma (parlant alors) jusqu’en fin des années 80.
L’INTEGRALITE DES FONDS RECOLTES LORS DE CETTE MANIFESTATION SERA REVERSEE A L’UNITE DE RECHERCHE CONTRE LES MOUVEMENTS ANORMAUX DE MONTPELLIER (URMA)
(Association loi 1901 Lutte contre la dystonie parrainée par Joël Jeannot, Pierre Richard et Luciano Berruti.