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LA ROUTE AUTREFOIS ENTRE ROANNE (Loire) ET LYON (Rhône)

Prénoms szq enfants dans le Forez au Moyen-Âge

 

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QUELS PRENOMS MASCULINS ET FEMININS DANS  LE FOREZ  <o:p></o:p>

  Du XI° au XVIII° siècle.<o:p></o:p>

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L’ambiance des premiers temps de la christianisation se lit encore aux choix « mystique » des prénoms attribués aux enfants.<o:p></o:p>

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Au XII° : AIME ou AMEDE (aimé de Dieu), BONNEFOI, CHRETIEN, DIEUDONNE, DOMINIQUE, FELIX, VITAL, qui traduisent un programme militant une affirmation de la foi ; rares sont alors les noms de l’Ancien Testament : ADA, DAVID, GABRIEL, AQUARIAS.<o:p></o:p>

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S’y ajoutent des noms chrétiens anciens, en référence aux  apôtres, leur diffusion précoce et leur popularité se lisent encore dans les noms de lieux et les dédicaces des églises ; les prénoms basés sur le culte des martyrs : MAURICE, des premiers évêques ou des fondateur d’Ordres tel FRANCOIS.<o:p></o:p>

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Les prénoms féminins obéissent alors à d’autres impératifs ; ainsi, à d’anciens noms latins (APRILA, BLANCHA, BONA ou BRUNETA) ou germaniques (ALBERTA, BERNARDA, ROBERTA, GUICHARDA ou GIRINA) s’ajoutent avec plus de variété que chez les hommes des noms chrétiens, mystiques ou de l’Ancien Testament : CHALENDA (prénom fondé sur les calendes) et les prénoms dérivés de la fête de Pâques sont légions.<o:p></o:p>

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Les Foréziennes s’appellent alors : PASCHA, PACORETA, PAQUELINA, SALOMONA, GEREMIA, HELIETA, MICHAELLA, JORDANA, ZAQUARIA, SYBILIA, SUZANNA.<o:p></o:p>

En outre inspirées des chrétiens de l’Antiquité nous trouvons chez les garçons : BARTHOLOMEA, LAURENCIA, MATHIA, PAULA, mais aussi chez les filles des COLOMBES, AGNES, BEATRIX, CATHERINE et MARGUERITE.<o:p></o:p>

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LORDELISA ou YSEUT rares et nobles sont à l’évidence inspirés de la littérature et des insignes de la royauté.<o:p></o:p>

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Aux XI° et XII° siècles en FOREZ, les noms d’origine germanique sont plus nombreux que les noms latins de l’Ancien Testament ou même que les noms chrétiens.<o:p></o:p>

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De 1200 à 1250 un rééquilibrage ; il existe désormais presque autant de prénoms Latins que de Germaniques e les noms Chrétiens l’emportent haut la main sur tout les autres réunis.<o:p></o:p>

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De 1250 à 1300, les noms Chrétiens et plus encore, les noms des apôtres sont préférés pour le baptême.<o:p></o:p>

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De 1300 à 1400 l’écart se creuse entre le stock commun des prénoms, portés tant  par les nobles que par les simples gens et les prénoms rares que seuls les premiers se hasardent à porter.<o:p></o:p>

En même temps le nombre des prénoms augmente, même s’il reste confiné à des limites que la tradition impose, le choix est plus grand.<o:p></o:p>

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Au XIII° siècle, 65 prénoms sont à la disposition des parents.<o:p></o:p>

Au XV° siècle c’est 250 prénoms dont on retrouve la trace.<o:p></o:p>

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On aimerait savoir si cette extraordinaire ouverture correspond à une évolution dans le sentiment de l’enfance ou à la montée de l’individualisme. Ce phénomène ne dure pas : dans le Forez des XVII° et XVIII° siècles le fond des noms de baptême s’est considérablement appauvri.<o:p></o:p>

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