Lillustration représente la dernière ruine restante aujourdhui et le site tel quil était dans les années 1900<o:p></o:p>
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Ruines du château du Verdier<o:p></o:p>
Ruines XIII° siècle
Cailloux de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>
A partir de Cordelle sur la route pour joindre le Château de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName>, au lieu dit le Verdier<o:p></o:p>
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</o:p> Situait sur un promontoire dominant la rive
droite de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>,
la forteresse se composait d'une tour
rectangulaire qui est actuellement de <st1:metricconverter productid="12 mètres" w:st="on">12 mètres</st1:metricconverter> de hauteur. Elle était réunie à une
tour ronde par un rempart de <st1:metricconverter productid="27 mètres" w:st="on">27
mètres</st1:metricconverter> de longueur et de <st1:metricconverter productid="7 mètres" w:st="on">7 mètres</st1:metricconverter> de hauteur. De la
tour ronde, détruite par la foudre en 1923, il ne reste que sa base. Sa hauteur
initiale a pu être estimé à environ <st1:metricconverter productid="21 mètres" w:st="on">21 mètres</st1:metricconverter>. Les amorces de remparts que l'on
pouvait voir sur cette tour suggèrent un plan quadrilatère de la forteresse.
La partie la plus intéressante est le donjon carré posé au sud de la tour rectangulaire et à laquelle il était réuni par un rempart de <st1:metricconverter productid="7 mètres" w:st="on">7 mètres</st1:metricconverter> de hauteur et de <st1:metricconverter productid="16 mètres" w:st="on">16 mètres</st1:metricconverter> de longueur. Ce donjon a <st1:metricconverter productid="7,65 mètres" w:st="on">7,65 mètres</st1:metricconverter> de côté et ses mur ont <st1:metricconverter productid="1,40 mètre" w:st="on">1,40 mètre</st1:metricconverter> d'épaisseur. Il n'a
plus que <st1:metricconverter productid="7 mètres" w:st="on">7 mètres</st1:metricconverter> de hauteur mais, lors de son arasement en 1830, sa hauteur était de <st1:metricconverter productid="21 mètres" w:st="on">21 mètres</st1:metricconverter>.
<o:p> </o:p>C'est en mars 1265, qu'un certain "donzeau" Guillaume acquit de Jean Jusses la terre de Verdier. Un texte de 129 mentionne la grangia de viridario, c'est à dire une simple exploitation agricole.
<o:p> </o:p>Guillaume de Verdier était un
homme d'armes du comtes de Forez. Il semble issu de ces paysans fieffés,
nombreux sur les limites du Forez. Son père avait du se distinguer pendant les
guerres entre Beaujeu et Forez et accéder à la noblesse.
<o:p></o:p>Guillaume devenu chevalier en
1279, ne cessa d'augmenter sa fortune et acquit des terres, biens et droits ,
dans les paroisses de Cordelle, Bully, Néronde et Balbigny.
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A sa mort, en 1292, il laissa à
son fils Guillaume II des revenus confortables et une noblesse assise.
<o:p> </o:p>Guillaume II, plus ambitieux que
son père, concentra ses achats sur
Cordelle. Il entra au service du roi. IL devint sergent d'armes en 1296. En
1300, il est Bailly royal de Velay, Vivarais et Gévaudan et en 1301 de Viennois
et Valentinois.<o:p>
</o:p>C'est alors un grand personnage qui obtint du comte de
Forez l'autorisation de construire, à la place de sa grange du Verdier, une
forteresse avec fossés, tours et remparts crénelés. Il s'intitulera dès lors
seigneur de Cordelle et du Verdier, ayant acquis aussi la juridiction dans la
paroisse de Cordelle.
<o:p> </o:p>En 1323, il devint chevalier. Il augmenta continuellement ses biens autour de son domaine en achetant des terres qu'il payait des prix hors de proportions. La seigneurie du Verdier correspondait à une seigneurie de premier ordre, telle celle de Roanne.
Après contrôle des comptes des baillages royaux, il apparu que notre Guillaume du Verdier puisait dans le trésor royal. Arrêté, il est relâché à condition de renoncé à la sauvegarde royale sur ses biens du Forez. Le comte Guy II en profita pour se faire céder les droits de fiefs. A la mort de Guillaume en 1335, le comte mis la main sur le Verdier et offrit au roi la somme qu'il réclamait , soit <st1:metricconverter productid="668 livres" w:st="on">668 livres</st1:metricconverter>.
<o:p> </o:p>En 1344, Guy VII fit faire de grosses réparations au château et l'aménagea si bien qu'il rendit digne de son séjour et de la princesse de Bourbon son épouse qui y accoucha en 1345 d'Odile de Forez.
<o:p> </o:p>A la mort de Guy VII en 1361, da veuve Jeanne de Bourbon donna la seigneurie du Verdier en arrière-fief à Jean de Changy, se réservant les droits d'hommage et de justice.
<o:p> </o:p>Les héritiers de Jean de Changy tenaient encore le Verdier en arrière-fief en 1505. Cette famille s'éteignit vers 1530 car elle n'est plus mentionnée dans les titres de l'époque.
<o:p> </o:p>En 1561, Pierre et Jean de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">la Mure</st1:PersonName>, co-seigneur de Chantois (sur Bully), achetèrent la "maison du Verdier avec cave et cour".
Pendant les guerre de Religion, Mathieu de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName>, seigneur de Bienavant et de Changy, commandant du Fort de Verdier et Jean de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName>, son oncle, occupèrent le château et empêchèrent à plusieurs reprises les protestants de pénétrer en Roannais. En particulier en 1563 ils s'opposèrent aux troupes protestantes de Poncenat , l'un des principaux officiers du Baron des Adrets.
<o:p> </o:p>Après les guerre de <st1:PersonName productid="la Ligue" w:st="on">la Ligue</st1:PersonName>, le château du Verdier fut abandonné et, vers 1666, complètement ruiné.
<o:p> </o:p>La mise en eau du barrage de Villerest a ramené sa base à quelques mètres au-dessus de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, lui faisant perdre sa hauteur initiale.
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