SAINT-JUST-la-PENDUE
<o:p></o:p>Arrondissement de Roanne
Canton Saint-Symphorien-de-Lay
Superficie (ha)
.1988
Population (hab)
..1466
Recensement : 1999
Habitants : les Sanjustois
Surnom : les Milans (milhans)
Cours d'eau : Le Gand
Altitude : <st1:metricconverter productid="434 m" w:st="on">434 m</st1:metricconverter>
Code Postal : 42540
<o:p> </o:p>Origine du nom : sans doute de Saint Just, évêque de Lyon de 374 à 381, choisi comme protecteur de la paroisse ou de l'apendu, le perché, le village est construit sur une colline dominant la région. Une légende récente veut qu'une femme pendue à tort soit toujours vivante au bout de 5 jours et le bois de cette pendaison porte toujours le nom de "<st1:personname productid="La Pendue" w:st="on">La Pendue</st1:personname>".
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</o:p>Historique : dès le XI° siècle le Cartulaire de Savigny rappelle "l'ecclesia de sancto justo la pendua". Le premier document concernant le village est un traité de paix signé en 1222 entre Guy II de Forez et Guichard IV sire de Beaujeu. On trouve en 1238 : Ad Lapendua, en 1315 : Santus Justus <st1:personname productid="la Pondua" w:st="on">la Pondua</st1:personname>, 1369 : Parrochia Sancti Justi Lapenderria, en1555 : Sainct Just <st1:personname productid="La Pendue" w:st="on">la Pendue</st1:personname>, <st1:personname productid="la Pendue. Il" w:st="on">la Pendue. Il</st1:personname> est fort probable qu'au milieu du XIX siècle de nombreux manants furent pendus et cet endroit devint une référence toponymique
L'industrie principale est le tissage. Dès le 17°siècle on tissait le coton, puis au 19° la mousseline et au 20° les fibres artificielles et synthétiques. Aujourd'hui on tisse encore de beaux tissus de soies naturelles et en quelques années une imprimerie est sortie du stade artisanal pour devenir une des plus modernes d'Europe.
<o:p> </o:p><o:p></o:p>La légende : Le nom de Saint-Just-la-Pendue a beaucoup intrigué les voyageurs, elle reprend une tradition orale, à savoir la pendaison d'une femme pour cause d'adultère, pendant 4 jours au bout desquels "elle tomba à terre pleine de vie" preuve incontestable de son innocence.
Bien sur il s'agit d'une légende et de rien d'autre, même si par le passé les édiles locaux ont cru bon de composer une réponse appropriée, en latin d'abord, traduite en français ensuite et annexée sur la page de garde d'un registre communal au XIX° siècle
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</o:p> Transport :Pour l'anecdote citons monsieur Muzelle Jean Marie qui dès 1910 monta à Saint-Just une société de transport pour voyageurs ; il acheta aux établissements Rousson une automobile carrossée en break de 14-16 HP (3600 cm3 4 cylindres) 8 places qui consommait <st1:metricconverter productid="10 litres" w:st="on">10 litres</st1:metricconverter> d'essence et <st1:metricconverter productid="2 litres" w:st="on">2 litres</st1:metricconverter> d'huile aux <st1:metricconverter productid="30 kilomètres" w:st="on">30 kilomètres</st1:metricconverter>.
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<o:p> </o:p>1850-1852<o:p></o:p>
Architectes BONNARD Père et Fils de St Maurice sur Loire et CORNU
Hauteur : <st1:metricconverter productid="15 mètres" w:st="on">15 mètres</st1:metricconverter>, Largeur : <st1:metricconverter productid="20 mètres" w:st="on">20 mètres</st1:metricconverter>, Longueur : <st1:metricconverter productid="45 mètres" w:st="on">45 mètres</st1:metricconverter>
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</o:p>C'est en 1849, que le maire, Boulat-Biton présente au Conseil Municipal les plans et devis d'une réédification partielle de l'église trop petite, proposée l'année d'avant par <st1:personname productid="la Fabrique." w:st="on">la Fabrique.</st1:personname>
<o:p> </o:p>Architecture de style néo-gothique, style qui, au 19ème siècle, sest inspiré du gothique du Moyen-Age (lemploi de la voûte sur croisée dogives qui entraîne des conséquences sur la structure de lédifice : report des poussées sur les support dangle, allègement des fenêtres). Elle remplace un premier édifice dont la plus ancienne mention connue est du 11ème siècle.
<o:p> </o:p>La construction fut agrandie au Levant avec le terrain de l'ancien cimetière et une partie d'un jardin des Religieuses de Saint-Joseph.
Il s'agissait de construire le cur, deux travées dans chaque nef et le clocher, l'ancien devant être démoli parce qu'il formait obstacle à la jonction du nouvel édifice avec l'ancien.
<o:p> </o:p>Les travaux sont terminés à la fin de l'année 1850. Ils reprennent l'année suivante, mais on n'élève pas le clocher, tout au plus commence-ton l'embase pour y loger le beffroi ou l'on suspend les cloches. Sur le tympan des trois portails : statue de St Just patron de la paroisse, en habit darchevêque de Lyon ; scène représentant un ange gardien avec un enfant, Vierge de Pitié.
<o:p> </o:p>Il faut attendre 3/4 de siècle pour que l'église soit surmontée de son clocher avec 4 flèches gothiques, uvre de l'architecte Roannais Cornu et cela grâce à la générosité de madame Perraud une Saintjustoise d'origine marié avec un industriel de Bussière.
<o:p> </o:p>Deux cloches sont classées MH depuis 1956, lune datant de 1542, lautre de 1781.
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</o:p>Saint Just Patron de la paroisse et une originalité, le clocher qui abrite un château d'eau intérieur de <st1:metricconverter productid="50 m3" w:st="on">50 m3</st1:metricconverter>.
<o:p> </o:p>Dans léglise :<o:p></o:p>
18° siècle - Bois peint- Classé MH : 1970/01/06
<o:p> </o:p>Christ aux liens dit "Christ à la colonne" où "Ecce homo" cette statue entièrement en bois représente une scène de la flagellation du Christ attaché à une colonne.
La chaîne, à la particularité d'être taillée d'une seule pièce.
<o:p> </o:p>Cette statue, sauvée des flammes à <st1:personname productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:personname> par le sacristain de l'époque : Léonard Chaize, qui l' avait protégée dans son patrimoine familial a été redonnée en fin de XX° siècle par une de ses descendantes, à l'église de Saint-Just-la-Pendue.
Milieu XIII° siècle
Place de la chapelle dans le bourg<o:p></o:p>
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</o:p>L'appellation rappelle la petite ville de Liesse, près de Laon où plusieurs rois de France ont fait des pèlerinages.<o:p></o:p>
Elevée, sans doute après la peste de 1457, le plus ancien document écrit remonte à 1459. En 1670 le curé Duvivier fait remplacer le vieux bâtiment par un nouvel édifice surmonté d'un clocher.
<o:p> </o:p>Aujourd'hui on distingue deux constructions. La plus ancienne à l'Orient comporte une partie du mur, surmonté du clocher, deux transepts et le cur. Côté Ouest l'édifice a été allongé avec une toiture surbaissée. Cette partie comprend le mur de façade dont le pignon supporte une Vierge moderne à l'aplomb d'un portail à fronton triangulaire, tronqué et flanqué à chaque extrémité d'un acrotère ou repose une sphère.<o:p></o:p>
Au portail on relève sur les claveaux de pierre dorée, les marques des tâcherons qui les ont taillés, et, sur la clé, la date de 1690.
Fin 17ème début 18ème - Marbre polychrome, bois sculpté polychrome et doré, fer forgé
- Classé MH : 1982/30/12<o:p></o:p>
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</o:p>C'est en 1670 comme l'indique la date portée sur le linteau de la grille du cur que le curé Duvivier fait tapisser le cur d'un retable et de boiseries magnifiques. Des villages voisins on vient admirer le chef d'uvre et faire dévotion auprès de saints dont les statues naïves symbolisent la vie. <o:p></o:p>
Comme il l'avait souhaité le curé Jean Duvivier y sera inhumé le 9 mai 1694
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<o:p></o:p><st1:personname productid="La France" w:st="on"></st1:personname>
Granite rouge
Hameau de Turin
<o:p> </o:p>Construite pour commémorer l'apparition de <st1:personname productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:personname>, le 30 juillet 1849, à la petite Marie Mathelin qui garde des animaux.
<o:p> </o:p>Après enquête l'autorité religieuse ne retient pas la réalité de cette apparition, malgré quatre guérisons après pèlerinage.
<o:p> </o:p>Elle est à mis pente de la verdoyante vallée qui, du bourg descend vers le hameau. Bâtie en pierres du pays, elle s'élève à quelques mètres du premier oratoire édifié sur la "pierre de l'apparition". L'intérieur est bleu, couleur de la vierge. Le cur formé de panneaux à arcs brisés dont les nervures convergent à la hauteur de la nef, met en honneur une Vierge couronnée portant l'enfant Jésus et encadrée de deux statues : Saint Joseph à gauche, le Sacré cur à droite, dans lesquels sont accrochés des ex-voto.
<o:p> </o:p>Deux vitraux éclairent largement la petite nef représentant d'un côté le bon Pasteur, de l'autre <st1:personname productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:personname> de l'apparition. Une toile peinte sans doute : Saint Jérôme complète le tout.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>Fer
Un mètre
Lieu dit Métérange à environ <st1:metricconverter productid="500 mètres" w:st="on">500 mètres</st1:metricconverter> du bourg sur la route de Néronde
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</o:p>Menhir christianisé ou Croix de Métérange
<o:p> </o:p>Le Conseil Municipal de Saint-Just en parle le 8 novembre 1834, c'est l'une des quatre à jalonner l'ancien chemin transversal de Pinay à Lyon par Tarare.
Très typée, haute d'environ un mètre, son embase de ferrure est sertie au sommet d'une curieuse pierre menhir.<o:p>
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<o:p> </o:p>Milieu 19° siècle
Fer et pierre<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>C'est la toute première citée dans les documents. En effet en 1369, Viaud Geoffroy, tenancier du seigneur Louis de Lorgue, doit des cens et servis, pour les prairies qu'il a au territoire de <st1:personname productid="la Croix." w:st="on">la Croix.</st1:personname>
Celle d'aujourd'hui, sur son cartouche du croisillon supérieur, indique la date de sa réfection :1842.
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</o:p>Sur une parcelle de terrain donnée par MM Raffin et Mauger un petit monument surmonté d'une Vierge à l'enfant en pierre uvre de H. Keller
Cet oratoire est inauguré et béni par le Cardinal Gerlier, Evêque de Lyon le 13 septembre 1959.
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