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LA ROUTE AUTREFOIS ENTRE ROANNE (Loire) ET LYON (Rhône)

SOCIETES SAVANTES

 

 

SOCIETES SAVANTES ET CULTURELLES

 

   Après un rappel des nombreuses activités de l’année écoulée, Mlle Viallard se pencha plus spécialement sur les problèmes de l’information. On sait qu’il existe un bulletin paraissant deux fois l’an, mais il paraît maintenant insuffisant pour diffuser les renseignements intéressant l’ensemble des sociétés ; aussi a-t-il été décidé de le doubler par des feuilles mensuelles lorsque le besoin s’en fera sentir. La collaboration de tous a été sollicitée pour lui donner vie.

 

Furent annoncées également la prochaine assemblée générale, en 1977, à la Diana à Montbrison cette fois, ainsi que trois réunions d’arrondissement : une à Saint-Etienne, à la fin de ce trimestre, au siège des Amis du Vieux Saint-Etienne ; une à Saint-Rambert, en mars, chez les Amis du Vieux Saint-Rambert, et une à Roanne où l’accueil sera assuré par le groupe de Recherche archéologique.

 

   Un point important revint souvent au cours de cette assemblée : celui du développement des relations extérieures. Ouverture vers tous ceux qui cherchent des informations culturelles plus ou  moins spécialisées. Contacts avec les sociétés savantes de la Haute-Loire et les sociétés bourguignonnes. Relations avec le tourisme qui sont déjà bien entamées. Accueil de nouvelles sociétés, comme ce fut le cas ce samedi pour le CESAME de M. Tcherter, spéléologue et correspondant des Antiquités préhistoriques. Collaboration enfin entre les sociétés pour l’organisation d’expositions.

 

LARGE EVENTAIL D’EXPOSITIONS

 

   A ce sujet, un certain nombre de participants ont annoncé leurs projets, et notamment les expositions qu’ils vont présenter au cours de 1977. Nous avons noté :

 

  • Les Amis de Saint-Galmier : souvenirs de la guerre de 14.
  • Saint-Symphorien-de-Lay : « Les heures dorées », avec collections de pendules, montres, sabliers, mais aussi jeux et jouets anciens.
  • Société d’Histoire de Firminy : au château des Bruneaux, en avril, un peintre et un sculpteur, puis le costume et ses attributs, et enfin une rétrospectives sur la société, qui fêteras ses dix ans.
  • Aux Archives départementales de Saint-Etienne : la conquête des libertés syndicales.
  • A Balbigny : en juin, les résultats de dix ans de fouilles au Crêt-Chatelard.
  • A Roanne : « 2000 ans de traditions de potiers », au printemps 1977.
  • A Aurec : l’Artisanat agricole du 20 juin au 15 septembre 1977.
  • A Bourg-Argental : évocation de la Belle Époque en novembre 1977.
  • Au musée de Feurs : l’Éthiopie avec des collections du Musée de l’Homme (de novembre 76 à mars77) et les origines de l’homme (d’avril à septembre 77).

 

Il faut rappeler aussi que le musée de la Diana s’est enrichi de très belles pièces, que le musée de Montbrison présente jusqu’au printemps les oiseaux du monde et la peinture océanienne, en plus des poupées.

 

Enfin Annie Bertrand, pour l’A.P.R.A.C., a monté une pièce : « Peg de mon cœur » (donnée à Coise les trois derniers dimanches de janvier) et sur laquelle elle a greffé une étude sur les romans anglais des années 1920.

 

LES PROBLEMES DE LA CONSERVATION

 

Melle Gonon mis l’accent sur les périls qui menacent l’outillage agricole témoin  d’une civilisation paysanne née vers l’an mil et qui est en train de mourir. Elle élargit la question au problème de la conservation de tous les objets et à celui de leur classement. Elle cita l’exemple de Daniel Pouget qui a créé un système de fiches qui pourrait servir de modèle. M. Perrichon suggéra d’y adjoindre les fiches archéologiques pour les sites. Melle Viallard exposa le projet régional de regroupement des associations, des sous-groupes, en vue de participer à l’entreprise lancée pour la première fois en France, dans la Région-Alpes sur le développement de la recherche des sciences humaines ; un essai de collaboration entre le C.N.R.S. et le Conseil régional.

 

Cette recherche s’effectuerait dans trois directions : sauvegarde des archives privées, constitutions d’archives orales, et archéologique industrielle, pour préserver le patrimoine architectural. Autant de pistes sur lesquelles vont se lancer nos sociétés savantes, comme toujours avec grande foi et chaleureuse conviction.

 

                          Article de presse de SUZARU le 17 octobre 1976

 

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