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Au dos de l’illustration se trouve le texte ci- dessous :<o:p></o:p>
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Méditons sur le texte de Machiavel<o:p></o:p>
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En ce début d’année 2009<o:p></o:p>
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« L’amour que nous portons à notre patrie, nous a d’abord poussé à nous réunir et maintenant nous fait venir devant vous pour parler de ce mal qui et déjà grand et ne cesse de croître dans notre république…<o:p></o:p>
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La commune corruption de toutes les cités d’Italie a corrompu et continue de corrompre notre cité… Les hommes malfaisants sont loués comme industrieux et les bons blâmés comme sots. Et vraiment, dans les villes d’Italie, tout ce qui peut corrompre et être corrompu se ressemble…Ce qui est le plus pernicieux, c’est la façon dont les principes et les objectifs des partis se déguisent sous le langage de l’honnêteté ; car étant tous des ennemis de la liberté, qu’ils soient du parti populaire ou de la noblesse, ils l’oppriment sous couleur de la défendre.<o:p></o:p>
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Parce que ce n’est pas la gloire d’avoir libéré la cité qu’ils désirent en récompense de leur victoire, mais la satisfaction de l’avoir emporté sur les autres et de s’être emparé du pouvoir. Une fois qu’ils l’ont en main, ils ne reculent devant aucune cruauté ou injustice. Les décrets et les lois ne se font plus pour le bien de la république mais en vue de leur intérêt personnel. Les guerres, les paix, les alliances ne servent plus à la gloire de la commune mais à la satisfaction de quelques-uns.<o:p></o:p>
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Et si les autres cités souffrent de ces désordres, la nôtre en est encore plus atteinte, car les lois, les statuts, les règlements y ont toujours été dictés, et continuent à l’être, non dans le respect de la liberté mais pour satisfaire les ambitions du parti au pouvoir ».<o:p></o:p>
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Machiavel, Histoire de Florence, 1525<o:p></o:p>
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Note : Victor Petit que je connais depuis mon premier emploi au A.R.C.T. en 1964, est une figure locale du syndicalisme roannais.<o:p></o:p>
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Avec ses cheveux argentés, les yeux pétillants de malice, la voix puissante et claire, haute perchée, la répartie très facile : douce pour ses amis ou acerbe voir acide, pour ceux qui l’attaque injustement ; notre homme est « droit dans ses bottes », sur de ses convictions, intègre, ne reniant ni ses origines modestes, ni sa condition d’ouvrier.<o:p></o:p>
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Militant actif, passionné, courageux, ne craignant rien ni personne, il se dévoue année après année, inlassablement pour défendre et améliorer les conditions de travail et de vie de la classe ouvrière.<o:p></o:p>
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Amoureux d’Histoire on le rencontre souvent à la médiathèque de Roanne et dans les expositions de la région. Il œuvre (avec d’autres) pour que se perpétuent les souvenirs de luttes roannaises : Les Archives Nationales du Monde du Travail (Roubaix) conservent, dans dix boîtes d’archives, une série d’objets d’apparence hétéroclite : petites bouteilles de parfum en plastique, souliers d’enfants, écharpe rouge, bobines de fils (ARCT bobines Fausse torsion), tee-shirts imprimés (Vie en pull) et même des billets de banque factices, etc. Collectés en 2003, ils constituent pourtant un ensemble étonnant d’objets dits “ de grève ”. Généralement fabriqués par des ouvriers grévistes pendant des périodes d’occupation d’usine, ils se distinguent des produits manufacturés courants par leur forme, le plus souvent singulière, par les conditions de leur conception et fabrication, ainsi que par leur fonction.
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Il est également à l’origine du timbre de la « Denise ouvrière ».<o:p></o:p>
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« Gavroche » adulte du XX° siècle, aujourd’hui encore, bien qu’approchant les 80 « piges », il n’hésiterait pas à monter sur une barricade, «faire le coup de fusil », pour défendre une idée qui lui tient à cœur et ne vieillit pas « LIBERTE ».<o:p></o:p>
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