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    LES FILEUSES DE COTON<o:p></o:p>

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    C’est vers 1725 que M. CROBERT qui fut inspecteur des toiles d’abord à Lyon puis dans l’important centre de visite de Saint-Symphorien-de-Lay, amena des fileuses de coton de Normandie à Villefranche.

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    Les toiliers habitués au tissage du lin, suscitèrent de véritables émeutes. Devant ces menaces, les fileuses se réfugièrent à Régny ou M. Trudaine Intendant des finances les protégea de toute son énergie et de toute son intelligence.

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    Tandis que les femmes et les enfants filaient sur des rouets donnés par le roi aux familles indigentes, trois inspecteurs se transportaient dans tous les marchés pour vérifier les toiles que les hommes tissaient sur des métiers établis à domicile.

    L’industrie des cotonnades, qui fera un jour la gloire et la richesse de Roanne, venait de naître très humblement dans une région où les hommes avaient depuis bien longtemps fait preuve d’énergie et d’habileté manuelle.

    Vers 1750, on achetait dans le roannais pour 3 500 000 francs de coton qui une fois mis en œuvre représentait  la valeur considérable de 6 millions de francs.


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    Refonte de l'Italie après les victoires de Bonaparte<o:p></o:p>

    A Turin, Bonaparte se satisfait de l'alliance du roi de Piémont-Sardaigne avec <st1:PersonName productid="la France. A" w:st="on">la France. A</st1:PersonName> Gênes, un soulèvement des Jacobins locaux lui permet de transformer <st1:PersonName productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:PersonName> sénatoriale en une «République ligurienne» aux institutions calquées sur <st1:PersonName productid="la France." w:st="on">la France.</st1:PersonName>

    A Modène, le 16 octobre 1796, des représentants de Reggio, Ferrare et Bologne proclament une «République Cispadane» (sous-entendu : de ce côté-ci du Pô par rapport à Rome). Même processus à Milan où se crée une éphémère «République Transpadane».

    Le 29 juin 1797, Bonaparte réunit ces deux républiques en une «République Cisalpine» (sous-entendu : de ce côté-ci des Alpes par rapport à Rome).

    Cette république-soeur de <st1:PersonName productid="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> adopte Milan comme capitale et calque ses institutions sur le modèle français. Elle se donne un drapeau tricolore (vert, blanc, rouge) imité du drapeau français (il sera repris par l'Italie unifiée).

    Le 25 janvier 1802, <st1:PersonName productid="la Cisalpine" w:st="on">la Cisalpine</st1:PersonName> prendra le nom de «République italienne» (une appellation inédite et révolutionnaire). Le Premier Consul Napoléon Bonaparte en deviendra le président, après le Congrès de Lyon du 26 janvier 18O2<o:p></o:p>

    (Le 17 mars 1805, pour se conformer au nouveau courant politique, elle se transformera en «Royaume d'Italie». L'empereur Napoléon 1er en deviendra le roi et Eugène de Beauharnais, son beau-fils, le vice-roi.)

    Bonaparte dans une lettre à Joseph du 7 janvier 1802 lui signale son départ pour Lyon, le jour suivant « Je ne resterai que onze à douze jours ».

    Le 13 janvier dans un courrier au consul Cambacérès il lui signale que : « J’ai mis soixante heures pour arriver à Lyon ; de Lyon à Paris tout est couvert de gel. »

    Le 26 janvier il signale dans un courrier adressé à Cambacérès et Lebrun :

    « Je pars demain à sept heures du matin, j’irai coucher à Roanne, afin d’avoir le temps de voir l’emplacement du pont »

    Le 27 janvier Bonaparte quitte Lyon accompagné de Joséphine et d’une escorte peu nombreuse. Sa lourde berline arrive à Roanne à la tombée de la nuit. Le maire monsieur Jars au nom de la municipalité, complimente son illustre visiteur et lui présente « les hommages et l’admiration » des roannais.

    La ville de Roanne mit alors à la disposition du Premier Consul des appartements et lui offrit un excellent repas préparé  avec soins par le traiteur Vianney. Celui-ci pour la somme globale de 720 francs composa un menu qui pour son règlement souleva de nombreuses difficultés. Voici d’ailleurs ce que dégustèrent à Roanne Bonaparte et sa suite :

    ·        2 potages

    ·        2 relevés de potage

    ·        10 entrées

    ·        2 grosses pièces de poissons

    ·        4 plats de rôts

    ·        10 plats de douceurs

    ·        4 plats de légumes

    ·        30 assiettes de dessert

    ·        1 fromage à la glace

    ·        20 bouteilles de vin ordinaire

    ·        8 bouteilles de vin boucané

    Après ce festin Bonaparte eut le loisir d’admirer de splendides illuminations, le jour suivant il se rendit sur ce fameux pont sur <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> indispensable pour le commerce les messageries et le courrier et qui donnait tant de soucis aux autorités roannaises et dont la finition traînait en longueur (il faudra 40 années pour le construire. »

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