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    NOTES<o:p></o:p>

     Sur le monument du centenaire<o:p></o:p>

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    (Ch.-L. Picaud)<o:p></o:p>

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    Devant le Comité qui avait bien voulu adopter ma dernière maquette, sous la réserve que je substituerais une statue debout à celle assisse, pour représenter la ville de Roanne, j’exposai que cette dernière attitude m’offrait des ressources beaucoup plus décoratives, par la souplesse des lignes et la variété des plans et qu’elle terminerait avec plus de grâce, sinon même plus d’ampleur et de majesté l’ensemble d’un monument commémoratif assurément, mais également décoratif, puisqu’une fontaine était prévue dans sa composition. J’avais en effet ce double programme à remplir : d’une part, commémorer, les faits historiques de 1814 ; de l’autre, décorer agréablement notre place de l’Hôtel-de-Ville, ce qui n’était pas une petite difficulté.<o:p></o:p>

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    Je fis observer aussi à la Commission, malgré tout le respect que j’avais pour l’opinion contraire, très légitime d’ailleurs à première vue, que le caractère de défense de la ville en 1814 serait suffisamment exprimait par les deux bas-reliefs épisodiques en bronze, et par le buste de Populle dont le masque énergique pouvait refléter la caractéristique des hommes de ce temps d’héroïques épopées.<o:p></o:p>

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    Dans ces conditions, il me paraissait superflu d’ajouter encore à ce sentiment de défense, déjà vigoureusement exprimé, par la conception d’une statue debout, dans une attitude de résistance forcément un peu rigide ; au surplus, cette attitude s’harmoniserait peu avec la base du monument, qui comporte un bassin et de grandes vasques aux lignes courbes et onduleuses, ornées de motifs de décoration, d’où jailliraient de nombreux jets d’eau.<o:p></o:p>

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    Je fis d’ailleurs la démonstration de ma pensée, en présentant alternativement, sur le socle de mon projet, les esquisses debout et assise de la statue principale, et la Commission voulut bien, dans une séance ultérieure à laquelle je n’assistais, pas consacrer définitivement le principe de la statue assisse, en me chargeant de l’exécution de mon projet d’ensemble, tel que je lui avait présenté.<o:p></o:p>

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    Encouragé par cette décision, j’ai cherché, dans la composition du modèle de mon sujet, à satisfaire au sentiment général en même temps qu’a mes impressions propres, en donnant à la statue de la ville de Roanne un caractère de grandeur et de dignité, inspiré par les fiers événements de l’invasion de 1814 et le développement récent de la cité.<o:p></o:p>

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    C’est ainsi du moins que je m’efforçai de représenter cette figure, effort et résultat soulignés d’un mot : « C’est très français », me disait un de mes éminents collègues, M. Alfred Lenoir, statuaire et inspecteur général des Arts et Dessin en France, qui trouva également heureuse la conception de ma maquette de l’ensemble du monument.<o:p></o:p>

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    Cette opinion était partagée par l’architecte, M. Paulin, membre de l’Institut, qui m’engagea à conserve, dans l’exécution définitive du monument, les proportions et l’harmonie des différentes parties du dessin que je lui présentais. C’est à quoi j’ai apporté tous mes soins et mes efforts et j’ose espérer que l’œuvre enfin réalisée, quoique dans un délai très court, légitimera la confiance que m’ont témoignée mes compatriotes en me chargeant d’élever un monument à la gloire de notre petite patrie et pour son embellissement.<o:p></o:p>

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    Je serai heureux si j’ai pu y réussir.<o:p></o:p>

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    LE CHEMIN DE FER D’INTERET LOCAL

    DE SAINT-VICTOR-SUR-RHINS A COURS 1881-1969

     

    La ligne de 13038,60 mètres entre Cours est Saint-Victor-sur-Rhins est inaugurée le 17 septembre 1882 par le docteur Sénac.

     

    Le 6 juillet 1891 achat d’une nouvelle locomotive Schneider, elle est baptisée « Progrès ». C’est la locomotive présentée ici.

     

    Le Train des Mouettes est un train à vapeur reliant sur 21 kilomètresLa Tremblade à Saujon, en Charente-Maritime. Il dessert Mornac-sur-Seudre, un des plus beaux villages de France, ainsi que Chaillevette, haut lieu de l'ostréiculture.

     

    La plus vieille locomotive à vapeurde France en activité (1891), classée monument historique, vous emmènera sur cette ligne ferroviaire ouverte en 1876 pour le transport des huîtres.

    C’est le 31 juillet 1960 que cesse le service des voyageurs, après 79 ans de service.

     

    Le 15 avril 1961 marque l’arrêt de l’exploitation vapeur après encore 2 958 kilomètres parcourus au début de l’année.

     

    Le dernier train roulera le 31 janvier 1969 ;

     

    Pour plus de renseignements nous vous invitons à notre exposition à l’été 2010 intitulée :

     

    LE CHEMIN DE FER DANS LE CANTON DE SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY

     

     

     


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    Illustration : les hospices et couvents étaient au XVIII° et au XIX° siècles, munis d’un « tour », boîte cylindrique tournant sur elle-même, qui permettait aux parents qui  ne voulaient pas se montrer, de confier le bébé abandonné à la garde de la puissance publique.

    (Gravure de 1862).

     

    MENEUR D’ENFANTS

     

    Le nourrisson qu’une famille misérable abandonnait sur le parvis d’une église, après avoir parfois, griffonné un prénom sur un bout de papier épinglé aux langes, avait une chance sur dix d’atteindre sa dixième année. Et s’il s’en réchappait, la vie se révélait être pour lui une   marâtre singulièrement dure…

     

    Le nombre d’enfants trouvés apportés à Paris ne fit que s’accroître jusqu’à la Révolution. Si en 1670, 312 enfants étaient reçus à l’hôpital général de Paris, il en arrivait 890 en 1680, 1500 en 1700 et 6918, en 1770.

    Plus d’un tiers viennent de provinces.

     

    De 1640 à 1789, la Maison de la Couche à Paris recevra près de 400 000 enfants.

     

    En règle générale les « trouvés » sont de très jeunes enfants. A paris au début du règne de Louis XVI, 80% ont moins d’un mois. A Lyon sous la Régence, si les moins d’un mois forment 60% des effectifs, 40% ont un ou deux jours.

     

    Pour l’enfant abandonné sur les marches d’une église ou dans le « tour » d’une institution charitable un long martyre va commencer. Il porte autour du cou un collier auquel est attaché le procès-verbal du commissaire qui vient de constater l’abandon. On lui donne un nom : Delaporte, Dumur, Léglise ou Losier selon qu’il soit trouvé près d’une porte, d’un mur, d’une église ou déposé dans un panier d’osier. Ensuite baptême obligatoire, l’œuvre du salut est primordiale, car on meurt vite dans les hospices, surchargés sans grands revenus et ne permettant pas de vêtir et de s’occuper correctement de ces jeunes enfants.

     

    Le nombre des nourrices est insuffisant, les meilleures sont gardées par les bourgeois des villes.

     

    L’usage de biberons, de bandelettes en guise de tétine, l’habitude de couper le lait avec de l’eau plus ou moins pure, les ustensiles impropres, les locaux insalubres, les langeage rares et trop serrés  font des ravages. En 1775, sur 1755 bébés reçus à la Couche à Paris 853 meurent avant leur départ en nourrice. A Rouen, à la même époque, sur les 509 enfants admis en une année, 18% meurent dans la première semaine, 28 % dans la seconde, et 70 % ne vivent pas au-delà du premier mois.

     

    Si l’enfant a échappé aux misères des premières semaines, il court un autre danger, plus terrible encore, celui du transport, car, en effet, les provinces se déchargent sur Paris du soin d’entretenir leurs enfants trouvés. Alors commence un véritable  chemin de croix. « Ces enfants sont envoyés des généralités les plus éloignées, telle que d’Auvergne, de Bretagne, de Flandres, de Lorraine, d’Alsace, des Trois-Évêchés… On en charge les commissionnaires qui ne sont autorisés par aucun juge ; la plupart ne savent pas lire, en sorte qu’ils n’ont pas d’extraits baptistaires, ou ceux qu’ils rapportent ne s’accordent ni avec l’âge ni ave le sexe de l’enfant.

     

    Pendant ces longues routes qu’ont leur fait faire dans des paniers ou des voitures ouvertes à toutes les injures de l’air, il n’ont point de nourrice qui les allaitent, et ce n’est souvent qu’avec du vin qu’ont les nourrit ; cette barbarie en fait périr un grand nombre dans le chemin, et les autres épuisés par les fatigues du voyage, n’arrivent que languissant, et nous avons la douleur de voir qu’ils meurent en beaucoup plus grand nombre que ceux qui sont de Paris… »

     

    L.S. Mercier a laissé, de ces meneurs d’enfant un portrait effrayant :

     

    « C’est un homme qui apporte sur son dos des enfants nouveaux-nés, dans une boite matelassée qui peut en contenir trois. Ils sont debout dans leur maillot, respirant l’air par en haut. L’homme ne s’arrête que pour prendre ses repas et leur faire sucer un peu de lait. Quand il ouvre sa boîte, il en trouve souvent un de mort, il achève le voyage avec les deux autres, impatient de se débarrasser de ce dépôt. Quand il l’a confié à l’hôpital, il repart sur le champ pour recommencer le même emploi, qui est son gagne pain. »

     

    La boîte matelassée est un luxe ! Bien souvent, les nourrissons sont transportés par douze ou quinze dans des voitures cahotantes, où ils risquent de se faire briser la tête.

     

    En 1773, une ordonnance de Louis XV prescrit « de se servir de voitures bien conditionnées, dont le fond soit en planches suffisamment garnies de paille neuve, les ridelles exactement closes par des planches bien assemblées ou par des nattes de paille ou d’osier toujours entretenues en bon état, et de couvrir leurs voitures avec une toile bien tendue sur des cerceaux et assez grande pour envelopper les bouts et côtés.

    Il faut également qu’il y ait des nourrices assises sur des bancs suspendus au-devant et au-derrière de la voiture avec des cordes ou courroies solidement attachées, afin que les nourrices soient à portée de veiller aux besoins des nourrissons et de prévenir les accidents auxquels ils pourraient être exposés  sur la route ».

     

    Le remède à ces inconvénients eût été de mettre très tôt ces enfants en nourrice, dans un lieu proche de leur exposition. C’est le vœu des habitants d’Aubervilliers, exprimé dans leur cahier de doléance de 1789. « Il serait indispensable qu’ils fussent, dès le berceau, élevés et nourris à la campagne et formés de bonne heure aux travaux qui endurcissent le corps et rendent la constitution robuste ; que l’État distribue donc ces enfants dans la campagne au fur et à mesure qu’il les reçoit de la Providence, qu’il paie pour chacun d’eux, jusqu’à l’âge de dix ans une pension qui ne sera guère plus forte que les frais qu’ils coûtent dans les maisons où on les élève ; on ne manqueras pas ni de fermier ni de cultivateurs gros et petits qui se chargeront volontiers de ces enfants ».

     

    L’industrie elle aussi se chargea de cette main d’œuvre à « bon marché ». Dès qu’ils   étaient capables de tenir un outil, les enfants trouvés étaient employés dans les fabriques et les usines. Ils rejoignaient la grande foule des enfants pauvres qui pendant de nombreuses années, travaillaient de dix à quinze heures par jour, dans des conditions d’hygiène et de sécurité inimaginables.

     

    Avec les progrès de l’hygiène, des techniques d’allaitement et la transformation des transports, la fin du  XIX° siècle améliorera peu à peu le sort des enfants abandonnés. Il sera mis un terme à ce véritable « Massacre des innocents »

     

                                                                                           Pierre Roudil

     


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    DE LA DILIGENCE AU CHEMIN DE FER

     

    Avant la monarchie de Juillet, on ne voyageait guère et, lorsqu’on le faisait, c’était en général, en diligence. Les voyages étaient lents coûteux, semés d’obstacles et fatigants. Rare en effet étaient les privilégiés qui disposaient de confortables voitures de voyage munies d’un nombre imposant de commodités : coussins, accoudoirs, glaces, tablettes tiroirs, petits placards contenant des livres et flacons. Ainsi  c’est dans sa « dormeuse »(1)

    que M. de Chateaubriand part pour Venise en 1832, ou pour Prague, en 1836, lorsqu’il se rend auprès de Charles X en exil.

     

    Le commun des mortels devait pour sa part, se contenter des diligences, énormes voitures jaunes d’une hauteur impressionnante, qu’un règlement obligeait néanmoins à ne pas dépasser trois mètres pour épargner les réverbères lors de la traversée des villes !

     

    Chacune de ces voitures comprenaient quatre compartiments ; le coupé, avec trois places à l’avant, était le plus élégant et le plus convoité par les gens distingués, qui pouvaient y admirer tranquillement le paysage sans courir le risque d’être importunés par les fâcheux. L’intérieur, où s’entassaient huit à dix personnes face à face et sur les banquettes étroites et mal rembourrées, était déjà un pis-aller, auxquels certains préférés la banquette, c'est-à-dire le siège du cocher, où l’on jouissait d’un incomparable poste d’observation, sans parler des propos du postillon.

     

    Depuis qu’une capote le protégeait de la pluie, on y était mieux qu’à l’intérieur, au milieu des odeurs de lampes, des ronflements des voyageurs et des piaillements des enfants.

     

    L’impériale, derrière la banquette, était démunit de sièges ; là sous un amoncellement de bagages, se glissaient les malheureux qui ne pouvaient s’offrir une place à l’intérieur.

    Toutes les places, cependant étaient réservées plusieurs semaines à l’avance. Le voyageur partait de Paris par les Messageries royales, rue Notre-Dame des Victoires, ou par les Messageries générales, de Laffitte et Caillard, rue du Bouloi, mettait alors treize heures pour arriver à Rouen et trois jours pour atteindre Lyon. En route, il descendait dans les maisons de poste, des « postes au chevaux », énormes bâtisses comprenant cuisines, salles d’hôtes, caves offices, et des écuries pouvant contenir jusqu’à trois cents chevaux, les maîtres de poste étant tenus de fournir non seulement les attelages des diligences mais aussi ceux des particuliers, des chaises de poste, des berlines, etc.

     

    Nos arrière-grands-parents, gens précautionneux, ne voyageaient jamais sans emporter avec eux une énorme quantité de bagages : malles solides et fortement cloutées, sacs énormes, véritable fourre-tout où l’on empilai rouleaux de châles, couverture, carton à chapeau, parapluies immenses dans leurs étuis de cuir, cannes, etc. Quant à leur tenue de voyage, elle visait surtout à les préserver du froid durant l’hiver et de la poussière durant l’été. On gelait, en effet, dans ces diligences, et les voyageurs enfilaient les uns sur les autres manteau, carrick et houppelande, les dames pour leur part, combinant cape, pèlerine, rotonde, châle et capuchon.

     

    Chaque diligence était tirée par quatre, six ou huit chevaux. Le conducteur, qui effectuait le voyage d’un bout à l’autre, était le maître incontesté (mais il lui était interdit de donner des coups de fouets sur les postillons,  ni sur les chevaux ou de « forcer » ceux-ci). Vêtu d’une culotte à boutons de cuivre et d’une courte veste, grand buveur et grand orateur, il menait à la baquette voyageurs et postillons, auxquels il donnait le signal du départ par le traditionnel : « Allume ! Allume ! ». L’équipage était changé tous les douze kilomètres et les postillons ramenaient leurs chevaux au pas (parcours « haut le pied » terme usité encore maintenant à La Poste ou à la SNCF ; à l’écurie du relais précédent).

     

    Affublé d’une culotte de peau jaune, d’une veste bleue et du fouet, insigne de ses fonctions, le postillon est l’homme indispensable, admiré par les servantes d’auberge, ménagé par les maîtres de Poste, abreuvé par les conducteurs (le « coup de l’étrier ») et flatté par les voyageurs (grâce aux pourboires « les guides »), car c’est de lui que dépendent la vitesse et la sécurité de leur trajet. Les mémoires de l’époque content à l’envi des histoires de postillons grossiers avinés (pourtant le règlement était strict et en cas de négligence prouvée le postillon pouvait perdre temporairement son emploi, la punition était « la mise à pied » expression toujours employée de nos jours) et de diligences renversées dans le fossé. Les chemins dans les provinces lointaines, abondaient, il est vrai, en bosses, trous et fondrières.

     

    Si les voyageurs des diligences descendaient obligatoirement à l’hôtellerie qui flanquait le relais de poste, les autres devaient se contenter, le plus souvent, des auberges de campagne. Elles abritaient une clientèle guère reluisante et offraient en général un aspect repoussant.

     

    Ces auberges de campagne, comme les hôtelleries des maisons de poste vont connaître un rapide déclin avec l’apparition du chemin de fer, avant de renaître avec l’automobile.

     

    En 1848, la France ne comptait encore que 1 860 kilomètres de voies ferrées, dont 28 compagnies assuraient l’exploitation. Le gouvernement impérial réduisit le nombre des compagnies et accrut l’étendue des réseaux.(2)

     

    A la veille de la chute de l’Empire, 17 440 kilomètres de voies ferrées transportaient annuellement plusieurs millions de voyageurs, et, à cette époque, on ne prenait plus la diligence que pour certains trajets encore démunis de chemin de fer.

     

    Dès 1855, Delacroix écrivait que « les communications, dans tous les pays qui ne sont pas traversés par les chemins de fer sont intolérables, car on se trouve jeté dans d’affreuses carrioles, entassé et confondu avec toute la canaille possible ».

     

    Pourtant, s’ils sont plus rapides, les premiers chemins de fer sont aussi inconfortables que les diligences. Le bourgeois qui part en vacance s’encombre à l’instar de M. Perrichon, d’autant de bagages que par le passé. Jusqu’en 1897, il n’existe aucune voiture à couloir. On doit donc rester assis de longues heures sans bouger, refrénant les besoins les plus pressants jusqu’au prochain arrêt, (où l’on gagne, a la course  les « chalets de nécessité » qui longeaient la voie. Les humoristes de l’époque ont immortalisé des scènes cocasses. Comme beaucoup de gares n’avaient que deux ou trois cabines, les passagers se précipitaient et souvent se battaient pour arriver les premiers, spectacle haut en couleur auxquels les badauds du cru ne manquaient jamais d’assister).

     

    On gèle dans ces trains comme dans les diligences. Pas de voiture restaurant avant 1884. Les voitures-lits et les rapides de luxe qui  apparaissent à la même époque, sont réservés aux grands-ducs et à quelques millionnaires en villégiature.

     

    Quant aux hôtel du Chemin de fer, Hôtel de la Gare, Hôtel Terminus, qui remplacent les Hôtels du Cheval blanc de jadis ou les fameux Hôtels « AU LION D’OR » avec l’astuce « au lit on dort », ils ne sont guère plus confortables, ni plus proprement tenus. Les Goncourt, en 1867 se plaignaient de celui de Clermont-Ferrand, « aux canapés de fausse moquette suspecte, aux descentes de lit pouilleuses ; et le matin, sur tout le corps des ampoules semblables à des boîtes de montres ».

     

    On comprend le soulagement des voyageurs lorsqu’ils arrivent à destination dans leurs résidences campagnardes ou dans les hôtels des plages normandes conçus pour leur confort et leur agrément.

     

                                       ALAIN RIVES

     

        (1) la voiture par un système ingénieux se transformait et une personne, voir deux pouvaient dormir allongées sur le plancher presque confortablement.

     

    (2) Rappelons que c’est grâce au Duc de Persigny, natif et enterré à Saint-Germain-Lespinasse, ancien ministre de Napoléon III que Roanne fut choisie par lui pour accueillir une gare Par conséquent certains villages du canton de Saint-Symphorien-de-Lay en reçurent une également : L’Hopital-sur-Rhins, Régny et Saint-Victor-sur-Rhins sur la ligne Roanne-Lyon ; Saint-Cyr-de-Favières, Vendranges, St-Priest-la-Roche sur la Ligne Roanne Saint-Etienne). Fait assez rare l’Hopital-sur-Rhins dépendant administrativement de Saint-Cyr-de Favières, ce village est donc à la tête de deux gares sur deux lignes différentes.

     


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    LE PRINTEMPS DES POETES

     

    CHIRASSIMONT : Salle des Associations, le 9 mars à 20 h.

    Rencontre autour de la Poésie d’hier et d’aujourd’hui ave la participation de poètes locaux et régionaux.

    Entrée gratuite

     

    MACHEZAL : Salle d’Animation, le 20 mars à 15 h.

    Les enfants des écoles partagent leurs poèmes

    Animation Marie-Hélène Ruiz

    Lâcher de Ballons

    Entrée gratuite

     

    MACHEZAL : Salle d’Animation, le 20 mars à 20 h 30

    Concert : Michel GRANGE

    « Des à moi et des pas à moi

    Même des poètes »

    Entrée : 5 EURO – moins de 12 ans gratuit

     

     

     

     

     


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