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Madame de Sévigné, voyagea-telle entre Roanne et Lyon ?
Comment la marquise voyageait-elle lorsqu'elle empruntait les chemins de France ? Une lettre de 1672 nous en donne une idée :
"Je vais à deux calèches, j'ai sept chevaux de carrosse, un cheval de bât qui porte mon lit, et trois ou quatre hommes à cheval; je serai dans une calèche tirée par mes deux beaux chevaux; l'autre aura quatre chevaux avec un postillon".
Ailleurs, elle parle d'un grand carrosse à six chevaux escorté par deux, trois ou quatre hommes à cheval. Le vicomte G. d'Avenel donne cette description d’un carrosse semblable à celui de Mme de Sévigné :
"Dans le fond, des appuis de crin, les "custodes", amortissaient les cahots; sur les côtés, des "mantelets" de peau s'abattaient en guise de glaces ; ou véritables vitres ? (idée du maréchal Bassompierre après un séjour en Italie). Des montants sculptés portaient un ciel de bois drapé d'étoffe -"l'impériale" - auquel s'attachaient des parements de cuir, les "gouttières", qui empêchaient l'eau de tomber à l'intérieur. Enfin, au corps de la voiture, était attachée, en guise de frein, une chaîne de fer qui servait à enrayer les roues dans les descentes".
Mme de Sévigné vante de temps en temps les mérites de son équipage; en témoigne ce mot, de Joigny :
"Mon cocher est un homme admirable; j’aime mieux une de ses moustaches que tout votre Lombard. Nos chevaux sont fringants".
Mais il fallait parfois, vu l'état des routes, renoncer aux roues pour adopter la litière. En 1676, lorsqu'à l'automne, Mme de Grignan se propose de rejoindre sa mère à Paris, elle prend la litière de Lyon, passe à Saint-Symphorien-de-Lay avant de rejoindre Roanne (venant ainsi de franchir la redoutable « Montagne de Tarare », puis emprunte la rivière jusqu'à Briare. La voyageuse est assise ou allongée en une sorte de chaise à porteurs, assez spacieuse, soutenue entre deux brancards portés par des mulets qui agitent, en marchant, leurs sonnettes.
Mme de Sévigné, Correspondance, La Pléiade, éd. R. Duchène, 3 tomes, 1972-1978.
Bien que les passages, entre Roanne et Tarare, de la divine marquise apparaissent souvent dans des écrits divers. A ce jour personne ne peut les prouver. Mieux il semble même (au contraire de sa fille) qu’elle ne soit jamais passée, dans les Montagnes de Tarare.
Le voyage s’effectuant en une quinzaine de jours pour rejoindre le Midi, il est probables que les étapes du petit convoi devaient se dérouler chez « l’habitant » ou des auberges. En effet difficile de faire remonter son lit dans une chambre d’un relais poste, quoi que !
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1864, Croix de la Légion d’honneur pour Roanne mais pas de « Marseillaise »
« PARTANT POUR LA SYRIE »
Consultant un ancien livre d’Histoire, j’apprends que la « Marseillaise » notre hymne national avait été remplacée, sous le Second Empire, et ce pendant un certain temps, par un autre chant guerrier : « En partant pour la Syrie ».
En 1830, la Marseille était revenue d’actualité et elle fut chantée durant toute la monarchie de Juillet.
Le second Empire l’interdit et elle fut remplacée par le chant Partant pour la Syrie, paroles du comte A. de Laborde et musique de la Reine Hortense, qui datait de 1810.
Cet air eut d’ailleurs des destinées imprévues. Traité de chant séditieux sous la Restauration, parce qu’il servait de signe de ralliement aux bonapartiste, il devint sous le second Empire, l’Hymne national par excellence.
Partant pour la Syrie
Le jeune et beau Dunois
Alla prier Marie
De bénir ses exploits
Faites Reine immortelle
Lui dit-il en partant
Que j'aime la plus belle
Et sois le plus vaillant !
Il écrit sur la pierre
Le serment de l'honneur
Et va suivre à la guerre
Le comte son seigneur.
Au noble vou fidèle
Il crie en combattant :
Amour à la plus belle
Honneur au plus vaillant !
Viens, fils de la victoire,
Dunois, dit le Seigneur.
Puisque tu fais ma gloire
Je ferai ton bonheur.
De ma fille Isabelle
Soit l'époux à l'instant,
Car elle est la plus belle
Et toi le plus vaillant !
A l'autel de Marie
Ils contractent tous deux
Cette union chérie
Qui seule rend heureux.
Chacun dans la chapelle
Disait en le voyant :
Amour à la plus belle,
Honneur au plus vaillant !La ville de Roanne fut décorée de la Croix de la Légion d'honneur le 8 mai 1864 par Napoléon III pour sa défense contre les autrichiens le 27 mars 1814.
Mais la Marseille fut-elle interprétée ce jour là et dans les mois et années qui suivirent ? Il semble bien que non !!
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INAUGURATION EXPOSITION 2011 DES CHEMINS DU PASSE
LES CHEMINS DU PASSE
SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY
Exposition : 2011
Mon FACTEUR …
… Les P.T.T.
Chapelle Saint-Charles : l’après-midi de 14 h 30 à 19 h
Ouverture : le 24, 25, 26, 27 juin et 1°, 2, 3, 4 juillet 2011
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- Opuscule de 55 pages recto-verso en noir et blanc
- Plus de 35 illustrations
- Reliure baguette noire
- Format 21x29
- Couverture couleur
4 - Journée Type du Facteur
5 - La Poste Romaine de par chez nous
6 - Le messager
7 - Le Facteur rural
9 - La boîte aux lettres rurale (1830)
11 - Naissance du timbre-poste
12 - Premier timbre de France
13 - D’où vient le mot Poste ?
15 - Conseils pour utiliser la Poste
16 - La Poste à Saint-Just-la-Pendue
18 - Le guichet de la poste (monologue)
19 - Le serment postal 1792 à St-Symphorien-de-Lay
20 - L’Administration des Postes arrive à St-Symphorien-de-Lay
22 - La Poste à Saint-Symphorien-de-Lay
24 - Le premier calendrier postal
25 - Les cartes de vœux
27 - Première cabine téléphonique à Pradines
29 – La Poste à Régny
30 - A Bicyclette
33 - La maison des dames des PTT
36 - Mariage des dames de la Poste
36 - La Poste à Saint-Victor sur Rhins
37 - Les Directrices : Pot au feu, pour Rire, Male
42 - Conseils pratiques du vieux guichetier
43 - La Poste à l’école primaire (1869)
45 - Aide-bénévole des Postes (1913-1915)
47 - De l’Enveloppe
50 - Le Bureau Ambulant
51 - La lettre au Père Noël
52 - Le Palais du facteur Cheval
53 - Création de la Ligne Aéropostale
54 - Le coin Poste en 2011
54 - En conclusion
55 – Indexe des pages
Prix de vente : 10 euro sur le lieu de l’exposition.
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