• la maison des mansardes ppMaison des mansardes 1

     

     

     

     

    LA MAISON DES MANSARDES de St-SYMPHORIEN-DE-LAY

     

    Située rue Tête Noire, ou se trouve le fameux relais poste rénové datant de la fin du XV° siècle à Saint-Symphorien-de-Lay (Loire) elle a été construite vers 1698.

     

    Dominant le carrefour de l’ancien marché, la Maison des Mansardes et l’une des plus belles demeures du bourg.

     

    Point d’attache de l’inspection des Toiles du Beaujolais créé par Colbert en 1690 pour assurer le développement et le contrôle de l’activité textile de la province, pendant un siècle cinq inspecteurs se succédèrent.

     

    Après avoir servi de foyer à la corporation des façonniers et ouvriers, la Maison des Mansardes revint sous la Révolution à la famille de Thomé de St-Cyr ( de Valorges).

     

    Au XIX° siècle, cette maison devint maison de rapport : une devanture fut percée et un magasin établi. Echappant de justesse à la destruction en 1885 elle accueillit entre 1965 et 1995, plusieurs expositions du groupe culturel régional « Les Chemins du Passé »

     

     


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  • CPA DESSIN PRISE DU DRAPEAU
    DRAPEAU PRIT PAR LE 298° RI

     

    GRANDE GUERRE : LE 298 R.I. de ROANNE GAGNE SA LEGION D’HONNEUR

     

    Il convient de rappeler que la tradition d'attribuer la Légion D'Honneur au drapeau d'un régiment ayant accompli l'exploit de prendre un drapeau ennemi remonte au Second Empire, lors de la Campagne d'Italie contre l'Autriche et plus précisément à la bataille de Magenta (1859). Après que Napoléon III décora le 2e Zouaves, le 76e Régiment d'infanterie et le 1erBataillon de Chasseurs à pied.

    Plusieurs drapeaux de régiments arborent la croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, le RICM, le 43e RIC et le 24e RIC, décoré lui, au titre de la tradition de 1859, ainsi que deux autres régiments d'infanterie (137e RI et le 298e RI).

     Durant la guerre de 1914 à 1918, l'armée Française conquit treize drapeaux sur l'armée Allemande, dont douze Prussiens, et n'en perdit que trois

    La Légion d’honneur pour le 298° R.I. de Roanne  suivie de la croix de guerre une palme une étoile d’argent :

    La ferme de Nogeon : une distillerie et râperie, atelier où l’on râpe les betteraves, pour en extraire le jus, étaient, à l’époque, quasiment accolée à la ferme, fut un des principaux centres de combat pendant les journées du 6 au 9 septembre. Prise par les Français après une lutte corps à corps, elle fut l'objet de plusieurs contre-attaques appuyées de violents bombardements qui la détruisirent complètement.

    De Nogeon et des tranchées creusées alentour, les troupes du 7e corps gagnèrent Acy et s'efforcèrent d'atteindre Vincy. La progression vers cette dernière position, en terrain complètement découvert et sous une canonnade intense, fut particulièrement difficile. Il y eut de nombreuses actions de nuit.

    Le 7 septembre les nôtres attaquent alors vigoureusement à la baïonnette, un corps à corps terrible s’engage. C’est alors que le soldat Guillemard, le sergent Antoine, le caporal Michalet et quelques hommes des 22e et 23e compagnies s’élancent sur un groupe constituant la garde du drapeau

    Le soldat Guillemard se précipite sur l’officier Allemand porte-drapeau, le transperce de sa baïonnette et lui arrache le drapeau appartenant au 36e fusilier de Magdebourg décoré de la croix de fer en 1870. La 22e compagnie fait une trentaine de prisonniers,

     Guillemard reçut la médaille militaire des mains du général Gallieni. Comme, pendant la cérémonie, le jeune homme tremblait d'émotion, le général lui dit avec bonhomie: "Allons, embrasse-moi et figure-toi que je suis une jolie fille."

    Accroché au musée des Invalides parmi les sept premiers drapeaux pris aux allemands en 1914, il y restera jusqu’à la Seconde guerre mondiale, récupéré par les troupes d’occupation. Il ne sera pas retrouvé à la Libération parti sans aucun doute dans les bagages des troupes soviétiques.

    drapeaux Invalides dessins

     

     

     

     

     

     


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    ERIC RUGBY 1987

    L’illustration de cet article provient de l’excellent site « Copains d’avant ». Elle est sortie de la collection de monsieur Patrick Garrido (sur la photo, 2° rang, 1er à partir de la gauche). Paul Repiquet à droite est la seul personne vêtue. La tête de mon fils Eric agenouillé, lui cache la main. Nous sommes en 1987

     

    Paul Repiquet : il voulait que tout Roanne joue au Rugby

     

    Nous étions dans le milieu des années 80. Mon garçon désirant s’initier au rugby, ma première rencontre avec Paul Repiquet se déroule au Merlin à Mably. Nous somme a la fin d’un bel après-midi très ensoleillé et chaud. L’équipe du CSADN XV donne « porte ouverte » pour une rencontre amicale (hors du terrain) entres dirigeants, parents, joueurs et leurs familles.

     

    La poignée de main est cordiale, ses yeux interrogent l’inconnu que je suis, un large sourire illumine son visage buriné par le soleil, qui contraste avec ses cheveux poivre et sel taillés en brosse. Il me faut moins de trente secondes pour comprendre que je vais bien m’entendre avec ce monsieur. Déjà Paul me parle avec fougue de sa passion, de la magie du rugby à XV et de son ballon ovale. Le pastis très frais amené dans  un seau de ménage, où chaque se sert, et le copieux casse-croûte offert font le reste.

     

    Mais je reviendrai plus tard, sur les trois belles années passés en sa compagnie et celles d’autres éducateurs (dont son fil), de parents aussi, pour accompagner les petits joueurs et joueuses, pendant les nombreux déplacements dans notre car, déjà ancien, sans trop de confort, mais ou nous avons passé de si bons moments et engrangés de nombreux souvenirs. Départ en principe de la gare du Coteau et en route…

     

    Paul Repiquet habitait notre canton de Saint-Symphorien-de-Lay, plus précisément à Saint-Cyr-de-Favières

     

     

    PAUL REPIQUET  OU LA PASSION DU RUGBY A XV

     

    Je reprends avec plaisir un article paru dans le magazine « Roanne notre ville » en date de décembre 2007.

     

     

    Rugby d’hier et d’aujourd’hui au lycée Jean Puy

     

    Le lycée Jean Puy était à l’heure de l’Ovalie le 9 octobre juste après la victoire de l’équipe de France contre les All blacks de Nouvelle-Zélande, le 6 octobre, se rencontraient anciens et nouveaux du rugby à Jean Puy. Une confrontation sympathique sur le terrain du verbe où se mêlaient souvenirs d’anciens et expériences récentes. Et, près de tous comme un talonneur, l’ombre de Paul Repiquet, prof de gym du lycée et pilier inoubliable du XV de Roanne.

     

    « Que de chemin parcouru pour les classes aménagées depuis six ans…D’abord le football à Carnot et Jules Ferry et aujourd’hui le rugby. Le sport devient un bon produit d’appel pour les établissements scolaire ! »

     

    La phrase est de Gilles Passot, Adjoint chargé des sports à la Ville de Roanne ; elle montre bien que le partenariat entre la Ville de Roanne et les sections sportives des lycées porte à présent ses fruits (particulièrement aux frais de déplacements, mise à disposition d’un entraîneur breveté d’état et des équipements sportifs.)

     

    Le souvenir de Paul Repiquet …

    Mais la soirée fut aussi prétexte à rendre hommage à Paul Repiquet. C’est Raoul Griffon ému  qui expliqua aux adolescents présents comment se passaient les mises au point tactiques avec Paul dans la salle des profs ou encore les entraînements sur le goudron de la cour de récréation à l’interclasse. Et Gérard Aubret, ancien rugbyman, de conclure : « Il faudrait trouver l’homme qui emmènerait tout ceci encore plus haut. Il faudrait un autre Paul… » Une succession difficile à prendre.


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    AUX DAMES DE FRANCE : 75 ans au cœur de Roanne

    DAMES DE FRANCE 2012

     

    Nous signalons aux fidèles amis des Chemins du Passé la parution de cet ouvrage, cher au cœur du Président Gérard Frèrejean de l’association : « les Anciens des Dames de France ».

    Cet ouvrage au format italien de 160 X 210 comporte plus d’une centaine de pages avec de nombreuses illustrations.

     

    Le magasin des Dames de France a marqué la vie commerciale de la cité pendant 75 ans.

    Son bâtiment fut l’un des plus beaux de Roanne ; son incendie fut vécu comme un drame ; sa reconstruction, comme un véritable espoir ; sa disparition, comme la fin d’une ère d’opulence et de progrès.

     

    Tous ceux et celles qui ont travaillé dans le grand magasin roannais se souviennent avec émotion et nostalgie de leurs nombreuses années de bonheur, de solidarité, d’enthousiasme, puis de déception.

     

    Ils nous font partager en image leurs sentiments, pour que les « Dames de France » restent dans la mémoire de ceux qui ont connu son évolution et que les plus jeunes découvrent une page d’histoire de leur ville.

     

    Editeur : Jean-Luc Rocher  - Thobas’s éditions  - pris de vente marqué : 22 €

     

    Contact : gerard.frerejean@wanadoo.fr

     

     

     

     


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  • printemps des poétes Mars 2012

     

     

    PRINTEMPS DES POETES MARS 2012

    Revue 2000 REGARDS ET AUTEURS

    Fascicule édité et publié à 1500 exemplaires par :

    REGARDS – 9 rue Franc Nohain 58000 NEVERS

     

     

    Deux adaptations de poésies car notre « troubadouresse » Martine Gobelet

     

    AUX RATS

     

    Aujourd’hui le Rat des villes

    Convia le Rat des champs

    A visiter boutiques et   musées

    Sans oublier les champs Elysées.

    Dans les transports en commun

    Ils se dirigèrent sur leur trente et un !

    Bousculés, serrés, debout malgré tout

    Ils sortirent du métro sans un mot surtout.

    Vers les avenues se dirigèrent

    Admirant ça et là les belles étrangères…

    Mais le porte- feuilles de l’un fut vidé

    Par la frénésie d’achats avant même le dîner ;

    Quant à l’autre dans une bousculade orchestrée

    Son carnet de chèques fut dérobé …

    Le Rat des villes, le voleur poursuit

    Son camarade le suit…

    Hors de la ville se retrouvèrent ;

    Rat de campagne console son compère

    « Venez au cœur de ma maison

    Vous vivrez au rythme des saisons

    Ici pas de bruit, pas de fanfare, pas de vedette

    Vous trouverez simplement la petite Rainette

    Le travail est de nature admirable

    Vous ne serez jamais misérable !

     

     

     

    LA BREBIS ET LE LOUP

     

     

    La raison du plus fort n’est pas la meilleure ;

    Nous l'allons montrer tout à l'heure.

     

    Un loup sortant du bois aperçut une brebis dans un pré

    « Mon dieu se dit-il que voici un mets de choix

    Ah que le destin m’est amical en ce jour dominical

    Vraiment Seigneur vous prenez soin de moi

    En m’offrant la plus belle de vos douces alliées.

    Silencieusement il s’avance…

    Les oreilles frémissantes, les babines tremblantes.

     

    Mais Dame Brebis sortait d’un laboratoire

    Et clonée par le savoir d’un savant créateur,

    Elle possédait de sa tribu toutes les connaissances

    Additionnées d’une forte dose d’insouciance

    Forte car la nature battue par la science

    En crocs puissants ses dents avaient changées.

     

    Elle se retourne, voit l’ignoble carnassier s’approcher

    Attention lui crie-t-elle, en boucher je peux me changer

    Montrant ses crochets dentaires finement aiguisés

    D’une taille à laisser sans voix le plus fin des gourmets.

     

    Que croyez vous qu’il arrivât ?

    Le loup apeuré se sauva

    La brebis retrouva son herbe fanée

    Riant de n’être point édentée

     

     

     

    Morale de l’histoire :

    C’est avec un très beau sourire carnassier

         Que l’on chasse les plus agressifs guerriers !

     


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