• A LA FERME


     

    LA FERME<o:p></o:p>

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    Les paysans, les serfs de la glèbe - c'est-à-dire de la terre, au sens de sol cultivé - faisaient partie du domaine. Lorsque celui-ci était vendu ou partagé, ils passaient d'un maître à l'autre à peu près de la même manière que les animaux de la ferme. Celui qui naissait fils de paysans connaissait à l'avance son destin : il deviendrait un paysan comme le seraient à leur tour ses enfants et petits-enfants. <o:p></o:p>

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    Mais le servage n'était pas à proprement parler d'esclavage, même si la condition des serfs était, dans les faits, très proche de celle des anciens esclaves. Dès la fin de l'Empire romain, l'esclavage avait reculé sous l'influence de la nouvelle organisation économique et sociale, qui suppléait l'État en pleine décomposition. De plus, l'Église "condamnait" l'esclavage. Les serfs avaient beaucoup d'obligations, mais ils avaient des droits; ils étaient considérés comme des personnes et non comme des choses (le philosophe grec Aristote parlait des esclaves comme des "instruments vivants de travail"). Aucune loi ne les obligeait à rester liés à la terre : théoriquement, ils pouvaient quitter le domaine à tout moment.<o:p></o:p>

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    Un historien du Moyen Age put ainsi écrire : "les serfs jouissent de ce privilège : ils ne peuvent être chassés de la terre." Était-ce donc un privilège que d'être serf ? A cette époque, cela pouvait se concevoir.<o:p></o:p>

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    La moisson. Dans tous les terroirs du royaume, la culture des céréales était la culture la plus nécessaire. Il fallait obtenir des récoltes de plus en plus abondantes pour nourrir un nombre d'hommes allant sans cesse croissant jusqu'à la fin du XIIIe siècle. Les grains (froment, seigle, orge, avoine) poussaient donc partout, sur les sols riches comme sur les pauvres, et épuisaient très vite la terre. D'où le recours à la jachère, aux engrais (insuffisants) et à la rotation des cultures.<o:p></o:p>


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