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    SAINT-GALMIER : LA CONFRERIE DE SAINT ELOI

     

         Le 26 septembre 1551, Claude d’Urfé, « bailli au pays et baillage de Fourestz « (Forez), faisait recevoir par un notaire, la déclaration de divers habitants de Saint-Galmier « maistres mareschaulx et maistres celliers » confirmant un acte antérieur en date du « neufvième jour du mois de febvrier de l’an courant mil quatre cens nonante en l’honneur et remembrance du glorieux confesseur et amy de Dieu, Monseigneur Sainct Héloy, patron des mareschaulx et celliers, afin qu’il soit leur dévot intercesseur envers Dieu le Créateur, voulant ainsi déprimer la malheureuse erreur suscitée entre la mal advisée secte des Luthériens mesprisans les benoitz saincts et sainctes de paradis et mesdisans d’eulx » …artisans » qui suyvant les louables coustumes observées de tous temps et ancienneté en ladite ville par les maistres mareschaulx et celliers… »

     

       C’est ainsi que s’ouvre le registre de la Confrérie de Saint Eloi de Saint-Galmier. Et on retrouve tout au long des siècles les délibérations de la Confrérie à l’exception des années de guerre 1914-1918 et 1939-1945.

     

       La dernière délibération date du 4 décembre 1966 ;

     

       Même sous la Révolution on trouve les délibérations admettant de nouveaux membres et le calendrier républicain n’est employé qu’en 1795 (An III).

     

       Cette Confrérie avait, et a encore sa chapelle à l’église de Saint-Galmier, l’entretien et l’ornementation de cette chapelle est un de ses objets principaux avec la messe annuelle le jour de la fête du Saint (1° décembre).

     

       Cet émouvant témoignage de la vie d’une Confrérie à travers plus de quatre siècles, deux Monarchies, deux Empires et cinq Républiques, figure entre autres documents et objets consacrés à « ROUTES, CHEMINS ET VOYAGEUR » (1) à l’exposition des « Chemins du Passé » ouverte chaque jour de 13 h. à 19 H. à Saint-Symphorien-de-Lay, immeuble du Clos Verger.

     

    Il s’agit d’un beau registre vraisemblablement relié par un « maistre cellier » de la Confrérie, écrit en français depuis l’origine et qui a été obligeamment prêté par la Municipalité et la Confrérie de Saint Eloi de Saint-Galmier, que nous tenons à remercier ici.

    1. EXPOSITION 1967 

     

      

     

     


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