• METRO CONTROLE D'UN HANDICAPE

     

    METRO CONTROLE D'UN HANDICAPE

    NOUS NE VOULONS PLUS JAMAIS VOIR LES IMAGES QUI SUIVENT

    Bernard

     

    La vidéo, visionnée près de deux millions de fois sur Facebook, montre la fin de la scène où trois policiers s'éloignent d'un homme assis à terre, ses affaires personnelles éparpillées autour de lui et ses prothèses de jambes posées en vrac sur le sol.

    L'homme retrouvé par France 24 explique qu'il cherchait à rejoindre la gare du Nord lundi lorsque les policiers ont procédé à un contrôle d'identité. «Mais je n'ai pas tous mes papiers», car sa demande «est encore en attente à la préfecture», a expliqué François Bayga, précisant avoir donné aux policiers sa carte d'AME (aide médicale d'État) et celle de son club de rugby en fauteuil roulant.

    Les policiers avancent une version différente


    «Ils m'ont demandé où j'avais eu mon téléphone, m'accusant de l'avoir volé. J'ai commencé à m'énerver», ajoute François Bayga, qui poursuit: «J'ai été plaqué contre le mur et tandis que je me débattais, l'un des policiers me tirait la jambe (...) Je leur ai dit plusieurs fois Ce sont des prothèses. Ils ont insisté pour me fouiller. J'ai alors tout enlevé».

    La scène a vivement fait réagir les internautes, qui dénoncent dans leurs commentaires une «honte» ou un «abus de pouvoir». Sur twitter, un hashtag #Lafouilledelahonte a été très utilisé. Sur sa page Facebook, le club de rugby CAPSAAA-Paris a appelé à manifester mercredi prochain devant la gare de Lyon pour «soutenir notre coéquipier et ami François Bayga». «A nos potes, ramenez vos prothèses, orthèses, béquilles ou fauteuils, venez faire un mandala géant avec nous», est-il écrit.

    Selon une source policière cependant, «cette personne handicapée urinait sur le quai» lorsqu'elle a été contrôlée. Après avoir été verbalisé, l'homme «a fait un esclandre et de lui-même il a jeté ses prothèses pour rameuter la foule». «Ces faits ont été confirmés par la vidéo» de la RATP, a-t-on indiqué de même source, en précisant que le contrôle «s'est passé tout à fait normalement jusqu'à la verbalisation», ce que ne montre pas le film posté sur les réseaux sociaux «dont on ne voit que la fin».  

     


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