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    VENDRANGES<o:p></o:p>

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    </o:p>Arrondissement de Roanne
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
    Superficie (ha)……...  111
    Population (hab.)…...  226
    Recensement : 1999
    Habitants : les Vendrangeois 
    Surnom : les Casseroles
    Altitude : <st1:metricconverter productid="490 m" w:st="on">490 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42590

    <o:p> </o:p>HISTORIQUE : Enfermé autrefois dans une enceinte dont on trouve  encore des traces tout autour du village au XIXème siècle. Au début du XVIIème siècle il y avait du côté nord un chapelet fortifié composé de plusieurs salles qui communiquaient entre elles et avec l'église. Elles sont mentionnées en 1660 dans une visite pastorale de l'Archevêque de Lyon Camille de Neuville. La tour qui flanque l'église devait certainement faire partie de ce système de fortification. Village pittoresque situé  sur le début de la "Route Bleue" RN 82, qui mène à Saint-Etienne, en haut de la célèbre  et dangereuse "côte" à qui elle a donné son nom.

    <st1:PersonName productid="LA FOIRE AUX" w:st="on">LA FOIRE AUX</st1:PersonName> PILLOTS ou Foire au Poussins (Une foire née d'une source)

    <o:p> </o:p>La foire dite de <st1:PersonName productid="la Saint Barnabé" w:st="on">la Saint Barnabé</st1:PersonName>  est l'une des plus anciennes du département de <st1:PersonName productid="la Loire. Elle" w:st="on">la Loire. Elle</st1:PersonName> date du Moyen-Age, elle ne connut pas d'interruption.

    <o:p> </o:p>Elle est née à cause d'une source, dédiée à Saint Genest, patron de la paroisse. Réputée guérir la goutte et la sciatique, la source, qui ne tarissait jamais et ne gelais jamais, attirait des foules durant le Moyen-Age, XV°, XVI°, XVII°, XVIII° siècle, venues du Roannais du Forez, du Velay, du Lyonnais, du Bourbonnais, d'Auvergne…

    On ajouta bientôt à la  réputation de guérir la goutte et la sciatique, celle de guérir les maladies des yeux. Ce qui augmenta encore le nombre des pèlerins.

    <o:p> </o:p>Ils venaient particulièrement le 11 juin. Sous la conduite du curé se déroulaient prières et processions jusqu'à la source où l'on se frottait les yeux, ou les membres malades, avec de l'eau. L'après-midi était consacré à manger, à boire, à danser.

    Très vite, ces énormes populations de pèlerins qui venaient à pied, et demeuraient un ou deux jours, attirèrent des marchands de toutes sortes. Les affaires étant bonnes pour ces derniers, une véritable foire se développa.

    On amena bientôt du gros bétail et beaucoup de petites volailles, en particulier des poussins. De là, la réputation de foire aux "pillots" s'établit, aussi solide que celle de la source de Saint Genest.

    <o:p> </o:p>Parallèlement, la vie des pèlerins ne gagna pas en vertu. On faisait ripailles, on buvait, on se battait, on se volait, et il y eut même des crimes dans les granges.

     Au XVIII° siècle, l'archevêque de Lyon prit alors la décision d'interdire ce pèlerinage.

    La foire continue de plus belle et pendant longtemps, les visiteurs, guidés par la tradition des anciens, se rendirent encore à l'église prier Saint Genest et à la source se frotter les yeux et remplir des bouteilles d'eau

    Dans les années 50, cette pieuse habitude disparut et l'eau se perdit dans l'herbe.

    <o:p> </o:p>

     Fin de l'historique : Louis Ranvier 1835-1922 médecin pathologiste et du système nerveux termina ses jours dans cette localité. La municipalité pour dynamiser, le village vient de mettre en service un magasin multiservices et l'auberge qui s'y attache porte le nom de "Pierre des quatre curés" rappelant une particularité de la commune  et une vieille légende

    EGLISE SAINT GENEST<o:p></o:p><o:p>
    </o:p>

    Architecte Boisson de  Roanne (construction) 1837

    Architecte Durand de  Roanne (nouveau clocher) 1861

    <o:p></o:p>  La première église dont la plus ancienne mention connue est 1224, subsiste partiellement dans l’église actuelle : dans la nef centrale, la tour en façade.

    <o:p> </o:p>Au XV°siècle, aménagement de <st1:PersonName productid="la Chapelle" w:st="on">la Chapelle</st1:PersonName> de <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName> à droite du Chœur, de style gothique avec voûte sur croisée d’ogives.

    <o:p> </o:p>En 1829, devenue trop petite pour contenir la population qui c’est accrue, elle est agrandie par l’adjonction de <st1:PersonName productid="la Chapelle" w:st="on">la Chapelle</st1:PersonName> des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie sur le bas-côté sud, par l’architecte Boisson, dans le style néo-gothique ; style qui au XIX° siècle, s’est inspiré du gothique du Moyen-Age (emploi de la voûte sur croisée d’ogives qui entraîne des conséquences sur la structure de l’église : report des poussées sur les supports d’angle, allègement des murs, agrandissement des fenêtres).

    <o:p> </o:p>De 1860 à 1861, le clocher menaçant de s’effondrer, est reconstruit en même temps qu’un nouveau chœur par l’architecte Durand.

    <o:p> </o:p>L’église est placée sous le vocable de Saint-Genest martyr de Rome dès le XII° siècle : « Saint-Giney de Vendranges »
    <o:p>
    </o:p>La tour flanquée sur la façade occidentale de l'église devait faire partie  des anciennes fortifications du village.

    <o:p> </o:p>DANS L’EGLISE :

    Retable de <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName><o:p></o:p>

    XVII siècle

    <o:p>
    </o:p>Autel de <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName>, bois peint et doré. Devant orné du monogramme de Marie "MA" : première et dernière lettre du nom de "Maria"

    Sur le fronton du retable, colombe du Saint-esprit.

    La statue de <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName> à l'enfant, début du 19° siècle avec des vêtements partiellement en tulle collé, avec cabochon de métal

    <o:p> </o:p>

    Autel de Saint Genest<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>chêne - frêne - noyer

    menuisier BURDIN de <st1:PersonName productid="La Bénissons Dieu" w:st="on">La Bénissons Dieu</st1:PersonName> (Loire ) 1830.

    <o:p> </o:p>Autel privilégié par le pape PIE VIII ; spécialement consacré à la célébration des messes pour les morts afin qu'ils bénéficient de l'indulgence plénière ou de la remise de la  peine que doit subir le défunt pour ses péchés.

    Orné d'un cœur incrusté.

    Retable avec tableau, huile sur toile : St Genest tenant la palme du martyre ; à ses pieds, un violon rappelant son métier de comédien et sa qualité de protecteur des ménestrels.

    <o:p> </o:p>La vitrine du trésor de l'église

    <o:p> </o:p>

    Tableau du "Sacré Cœur"

     huile sur toile, de Gamen du Pasquier, de Paris, 1838. Jésus montrant son cœur sanglant et flamboyant, symbole de son amour pour les hommes ; sa main droite porte la trace du clou de sa crucifixion

    <o:p> </o:p>

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    <st1:PersonName productid="La Madone" w:st="on">La Madone</st1:PersonName> :<o:p></o:p> Sur la route de Saint-Priest-la-Roche, <st1:PersonName style="font-weight: normal;" productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName> domine le village pour mieux le protéger.

    <o:p> 
     </o:p>Pierre des quatre curés

    Sur la route en descendant de Neulise à Saint-Jodard

    <o:p> </o:p>La pierre se trouve au lieu dit "Coulouvras" au fond d'une dépression près d'un petit ruisselet.

     Elle sert de limite à 4 communes, dont on aperçoit les clochers, Vendranges - Neulise - Saint-Priest-la-Roche et Saint-Jodard.

    <o:p> </o:p> La légende veut que les curés des quatre paroisses se donnent rendez-vous à cet endroit le Lundi de Pentecôte pour discuter de leurs problèmes, loin des oreilles indiscrètes et en particulier celles de leurs « bonnes. »<o:p></o:p>
    Cette rencontre se termine par un repas champêtre toujours arrosé de bonnes bouteilles.

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