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LA ROUTE AUTREFOIS ENTRE ROANNE (Loire) ET LYON (Rhône)

CROIZET : SOUS L’ANCIEN REGIME

CROIZET : SOUS L’ANCIEN REGIME

 

 (PAROISSES DU CANTON DE ST-SYMPHORIEN-DE-LAY)

3° partie 

 

Ce petit pays, dénommé Croisel dans les vieux manuscrits, est un pays sans histoire, où, suivant l’adage, l’on doit vivre heureux. De la route qui vient de Saint-Symphorien et qui domine le village, la vue s’étend agréablement sur Fourneaux, Machézal, le Pin Bouchain.

 

Les habitants de Croizet sont croyants et pratiquent bien leur religion.

L’église actuelle, qui date de 1856, possède une ornementation intérieure remarquable ; le presbytère est modeste, mais le jardin qui l’entoure a, pendant les deux tiers de l’année, l’aspect ravissant d’une corbeille de fleurs.

 

Ne nous attardons pas davantage sur les choses du présent, si enchanteresse qu’elles soient, et revenons à l’ancien temps. La paroisse avait une origine lointaine, et c’était le prieur de Saint-Rigaud qui nommait la cure.

 

D’après les registre des Provisions (on appelle Provision la mise en possession d’un bénéfice), les plus anciens curés de Croizet furent : Benoît Papin ; Louis Dubreuil, 29 mars 1596 (date de la nomination) ; Etienne Delorme ; Claude Jousson ou Janson, 14 février 1608 ; Etienne Tonnelier, 18 décembre 1635 ; Jean Bastissa ou Batisse, 6 novembre 1636 ; Grure, en 1642 ; Benoît de Pomey, 6 décembre 1651 ; Jean de Pomey, 6 septembre 1652 ; Jean-Baptiste de Guignard ; Nicolas de Noailly, 15 mars 1720 ; Bouchetal, vers 1750 ; François de Bancières, 16 juillet 1764 ; François Vachet ou Vacher ; Claude Chambodut, 25 décembre 1773 ; Antoine Boudot, 7 mai 1774 ; Philibert Maillez (1787-1789).

 

C’est le curé Bouchetal qui au milieu du XVIII° siècle, fit venir à Croizet les religieuses de Sait-Joseph. Il fonda et dota leur couvent dont la chapelle vient d’être en partie restaurée.

 

Au sujet de curés Benoît et Jean de Pomey, voici un fait qui doit être assez rare dans les annales du diocèse. Jean de Pomey était curé de Saint-Symphorien depuis       1626, avant d’aller à Croizet. Mais la paroisse de Saint-Symphorien étant devenue trop lourde pour son âge, il y eut un échange de paroisse entre lui et son neveu Benoît, lequel devint ainsi curé de Saint-Symphorien.

 

Au point de vue religieux, Croizet faisait partie de l’archiprêtré de Néronde ; au point de vue civil, il appartenait presque entièrement au Beaujolais ; seul, le hameau de l’Habit ou Laby était en Forez. La partie beaujolaise dépendait de la justice de l’Aubépin et la partie Forézienne de la châtellenie de Néronde.

 

En 1789, la population de Croizet était de 525 habitants

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